mercredi 8 avril 2020

« Le bien-être n’est autre que l’absence de toute forme de lutte » Nassrine Reza





Bonjour à toutes et à tous,
Je reçois d’innombrables messages emplis de peurs concernant la situation actuelle. Étant dans l’impossibilité de vous répondre individuellement, je vous invite humblement à expérimenter ce qui suit, en vous munissant d’un verre d’eau plate, et d’observer ce qui se produit lorsque la peur vient frapper à la porte de votre for intérieur …

OBSERVER LE CORPS : Afin de nous immerger directement dans l’expérience, je vous invite à prendre contact avec la peur qui prédomine actuellement, en vous imaginant la pire situation qui pourrait survenir dans votre vie. Il peut s’agir d’une situation actuelle, d’un traumatisme passé ou d’un état purement imaginaire. 
Face à cette peur qui se manifeste à vous maintenant, observez comme le corps a tendance à se crisper. Prenez simplement note des symptômes qui prennent forme au sein de ce merveilleux véhicule terrestre.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ces symptômes ne sont pas générés par la peur elle-même, mais par l’idée négative que nous avons d’elle et qui suscite instantanément un état de lutte intérieur. 
Durant votre vie quotidienne, je vous suggère de porter votre attention sur le corps de manière régulière. 
Il est notre fidèle allié et nous permet de connaître l’attitude que nous adoptons face à une information qui nous parvient. 
Dès l’instant où une tension se manifeste, il nous indique un état de combativité. 
Il s’en suit de la souffrance physique, psychique ou émotionnelle parce que nous ne permettons pas à l’information d’entrer en contact avec nous. 
En effet, dans cet état de lutte, l’information se heurte littéralement à nous et a priori au corps. Un cercle vicieux se met ainsi en place…


LE STRESS : L’incapacité pour votre équipe terrestre « corps-mental-émotion » de recevoir l’information, telle que la peur, provoque un stress non négligeable qui aura pour conséquence une déshydratation intra-et-extracellulaire. 
La perte d’eau va à son tour créer un état de stress supplémentaire pour le corps en intensifiant les symptômes physiques, psychiques et émotionnels. 

D’un point de vue épigénétique, nous savons aujourd’hui que le stress est le pire ennemi pour notre corps, puisqu’il le prive d’informations capitales au maintien de l’homéostasie. 

L’eau n’a pas pour seule fonction d’hydrater le corps et de maintenir les fonctions de la communication cellulaire, indispensable à son équilibre interne. 
L’eau est le composant de base du corps. Pas d’eau, pas de vie.

Dans un état de lutte intérieur, donc lorsque nous disons « non » à la peur, les cellules ne permettent plus le passage de l’eau à l’intérieur de celles-ci. 
Les portes étant fermées, les cellules se retrouvent privées de leur nourriture de base. 
Il en résulte un terrain aride, acide et hostile à la vie. 
Dans ce cas de figure, apporter des vitamines au corps devient inutile. Ce serait comme planter des graines dans le désert. 
Face à la situation actuelle, le corps médical nous invite à nous supplémenter avec de la vitamine C. Certes, cette vitamine possède d’excellentes propriétés, comme bien d’autres d’ailleurs, mais comment serait-il possible pour le corps d’en faire bon usage, s’il déploie toute son énergie à contrer un stress chronique, principalement dû au refoulement émotionnel de la peur ?

L’ACCUEIL PHYSIQUE : À ce point, je vous invite à vous munir d’un verre d’eau plate. Imaginez que cette eau représente la peur. Oui, cette peur qui est aujourd’hui refoulée par la majorité des êtres humains, simplement parce qu’on leur a fait croire que cette émotion était néfaste. 
Or, la peur une fois accueillie, devient un puissant vecteur de transformation, puisqu’elle affecte le comportement de l’activité cellulaire ce qui permet au corps de s’adapter aux divers changements qui se produisent en son sein. 

La peur est donc une émotion capitale au bien-être, tout autant que l’amour. 
Mais qu’est-ce que l’amour ? 
N’est-ce pas un espace intérieur qui embrasse tous nos états d’âme ? 

La peur collective, cette grande orpheline a peut-être la chance aujourd’hui d’être reconnue, accueillie et sublimée par l’entière humanité, notre famille ?

Alors, nous allons maintenant boire cette peur. 
Nous allons lui permettre d’entrer au cœur des cellules en lui offrant tout l’espace nécessaire pour qu’elle puisse faire son travail sereinement. 

À chaque gorgée, adressez-vous à cette peur mentalement, en lui disant : 
« Chère peur, je te donne enfin le droit d’exister et je t’accueille pleinement ». 

Les yeux fermés, buvez en conscience cette peur. 
Permettez au corps de fusionner avec elle. 
Il a besoin d’accueillir cette information pour pouvoir fonctionner correctement. 

D’ailleurs, n’est-ce pas dans cette dynamique d’accueil que l’aventure terrestre a commencé ? 
Avant que le programme « anéantir la peur » ne soit installé dans le subconscient, nous permettions à notre équipe terrestre de vivre pleinement chaque information reçue, n’est-ce pas ? 
Jamais, un enfant en bas âge ne lutte contre une douleur, une pensée ou une émotion dite négative. 
Prenons conscience que cette guerre intérieure ne fait pas partie de la nature humaine, mais qu’elle s’est sournoisement immiscée au fil des ans. 
Et depuis, cette lutte s’accroît en alimentant notre ami mental par d’innombrables informations qui ne lui sont pas toujours bénéfiques. Les médias l’ont bien compris…

FAIRE UN JEÛNE MENTAL : Dans la situation actuelle, notre attention est facilement happée par d’innombrables informations qui circulent sur internet. « La propagation du virus », « les remèdes miracles », « comment se protéger », « le nombre de morts » et la liste s’allonge indéfiniment. 

Il ne s’agit pas d’être dans le déni, mais est-il pour autant nécessaire de confronter notre ami mental avec autant d’informations ? 
Sont-elles véritablement bénéfiques et engendrent-elles la relaxation du corps ou provoquent-elles au contraire une certaine forme de mal-être, tout en accentuant l’incertitude et le rejet de la peur ?

Il est curieux d’observer le paradoxe existant dans notre manière d’alimenter notre équipe terrestre : D’une part, nous essayons d’apporter de « bons nutriments » au corps et d’autre part, nous gavons le mental avec une surdose d’informations qui génèrent davantage de stress. 
Et lorsque la peur se manifeste, nous la combattons avec ferveur. 
Ne trouvez-vous pas ce comportement hautement étrange ? 

Le corps, le mental et le système émotionnel forment une famille. 
Si l’un d’entre eux va mal, toute la famille en pâtit. 
Alors, pourquoi se donner la peine de manger sainement, si en même temps, nous offrons des aliments indigestes au mental ? N’est-ce pas paradoxal ? 
Comment souhaitons-nous vivre sereinement, si notre relation à notre équipe terrestre est aussi vulnérable ? 

Les brèches qui se forment ainsi en notre for intérieur sont utilisées de diverses manières, afin d’induire de nouveaux systèmes de pensées, dont les médias se servent quotidiennement. 
Dans cette « déconnexion » avec notre monde intérieur, nos états d’âme sont facilement manipulables. 
À nouveau, je n’invite pas à adopter la politique de l’autruche, en dénigrant toutes les informations qui nous sont généreusement offertes par le monde extérieur. 

Je suggère simplement une forme de scepticisme en observant les choses avec un peu de recul, avant de les ingérer. Dans cette écoute intérieure nous savons si les informations résonnent avec notre équipe terrestre et si elles lui sont véritablement salutaires. 
Dans cette dynamique, notre météo intérieure n’est plus à la merci d’autrui.

Alors, je vous lance un défi en offrant des vacances à votre ami mental ! 
Si cela résonne pour vous, je vous invite à faire un jeûne mental pendant une journée au minimum. 
Durant ce jeûne, évitez de confronter le mental aux informations qu’il n’apprécie guère. Offrez-lui enfin la possibilité de faire quelque chose qui l’anime réellement et qui augmente son énergie, ce qui va systématiquement générer du bien-être physique et émotionnel. 
Puisque nous sommes de toute façon confinés pour l’instant, pourquoi ne pas utiliser ce temps pour redécouvrir les réels besoins de notre équipe terrestre et consolider ainsi notre relation à elle ? 
Pourquoi ne pas utiliser cette opportunité pour « rentrer à la maison » ?

Certes, la tendance est plutôt inversée…on ne sait plus quoi faire de notre temps, car trop habitués à être dans un automatisme effrayant qui nous empêche très souvent de nous déposer en nous-mêmes pour nous mettre à l’écoute de notre for intérieur. Tels des robots endormis, nous vivons une vie à travers des concepts qui nous ont été inculqués. 

Mais aujourd’hui, la vie nous offre une chance inouïe ! Cette situation qui affecte la conscience collective de l’humanité est peut-être une invitation à nous rappeler nos priorités
Ce confinement pourrait être un précieux tremplin, afin de nous immerger dans notre propre énergie et mettre en lumière tout ce qui jusqu’alors est resté dans l’obscurité et l’oubli…
Je vous souhaite de belles retrouvailles avec votre équipe terrestre et tout l’accueil du monde !
Pensées lumineuses,
Nassrine Reza
Découvrez-en plus sur l’auteure, ses Best-Sellers et sa chaîne youtube en cliquant ici : https://www.nassrinereza.com/




6 04 J’ai attendu d’abord d’avoir l’autorisation de publier cet article sur le blog et surtout de vivre l’expérience proposée ici, avant de le mettre en ligne. 
Pour le moment, je constate comment ça bloque, les stratégies qui se mettent en place et comment la peur se manifeste via des pensées que je laisse aller. 
Déjà ça prépare le mental à pouvoir laisser la sensation s’exprimer et ça lui donne surtout le désir de le faire, l’envie, la curiosité. 
Une intention qui n’a rien d’une posture et qui change la représentation de la peur, la vibration émanée. 
J’observe juste la façon dont la peur est traitée au niveau mental, stratégique, et ses effets sur le réel ; légère constipation, respiration irrégulière avec des longs moments d’apnée. 

Là encore, je ne force rien, j’observe sans en rajouter mentalement. 
Le fait d’être d’accord sur le principe, sur le contenu du texte, est déjà une condition favorable et préalable puisque ça encourage l’ouverture, l’accueil. 
Puis je le ferais quand j’en aurais vraiment envie, quand cette envie sera spontanée, non calculée donc sans attentes, juste pour voir, sentir. 
Il y a certainement aussi de la résistance à ce niveau puisque j’aime que ça vienne de l’intérieur, comprendre par moi-même et utiliser l’effet résonance pour confirmer mon ressenti plutôt que de gober tout cru ce que pensent ou disent les autres.

7 04 L’élan à faire l’expérience est venu spontanément à la fin de la journée après avoir eu cette « conversation interne » et c’est finalement ce que j’attendais de ressentir pour passer à l’acte. 
Il a fallu d’abord contacter l’enfant en moi, la vulnérabilité, la capacité d’ouverture, changer la représentation des choses, avoir une vision plus neutre pour que cet élan se manifeste en toute logique. 
Dans le sens d’acceptable pour le mental, de raisonnable et résonnant. 

L’intuition permet de sentir, de percevoir, ce qui résonne en soi avec les infos qu’on reçoit de l’extérieur et le mental va ensuite valider, intégrer l’info selon ce qui est reçu intuitivement. Comme une sorte d’alignement, d’équilibre entre les deux lobes du cerveau.

J’ai donc "joué le jeu", c'est-à-dire abordé cet exercice avec légèreté, ce qui ne veut pas dire non plus sans sérieux mais plutôt dans le sens de "sans attentes". 
Et avec le recul, tout ce que j’ai vécu, perçu et conclut pendant la journée, et bien avant, m’y a préparée.

Déjà, l’idée que je me fais de la peur que je considère maintenant comme l’énergie de vie qui est contrariée, détournée par les croyances, que le mental essaie de contrôler par la raison, compte pour beaucoup dans cette capacité d’accueillir. 
Ici, c’est l’intention qui compte plus que les mots, cette intention portée par une idée positive de la peur, ou au moins elle n’est déjà plus du tout considérée comme une ennemie potentielle mais plutôt comme une messagère. 
Toute la réflexion au sujet de la peur, de sa "texture", son essence, de son origine, des stratégies d’évitement, des messages que les émotions délivrent, à permis ce changement de représentation.

L’expérience a été positive dans le sens où j’ai senti une chaleur envahir tout mon corps. Ce qui dans mon dictionnaire perso signifie énergie, énergie du désir, énergie de Vie. 
Je n’ai pas cogité mais plutôt enregistré cela comme une validation. 
C’est ce qui me donne le goût de persévérer en ce sens. 

J’ai donc utilisé cette ‘technique’ vis-à-vis de la peur du manque, avant de prendre le premier bout de cachet dont je suis dépendante. Je sens bien que cette dépendance est davantage une question de représentation, de l’idée que je me fais du pouvoir de ces cachets mais je ne change rien en force ou dans la matière. Je me contente de suivre cet élan qui m’invite à réitérer l’expérience et a apprendre d’elle.

J’ai mes repères quant à l’état de la libre circulation de l’énergie autant par effet miroir que par les signes physiques de crispations, de tensions, et c’est vrai qu’apprendre à juste observer l’état de crispation du corps physique, constater qu’il se détend naturellement encourage le mental à lâcher prise. 
Il se sent moins seul et apprend à faire confiance au corps physique qu’il perçoit dans toutes ses intelligences. L’idée de contrôle, de responsabilité se modifient aussi en conséquence. 
Tout comme les gestes compulsifs qui n’apparaissent plus comme négatifs mais qui demandent à être observés avec objectivité.

Pour ce qui est de l’hygiène mentale, c’est une chose acquise et je me fie aux élans, sans rien empêcher mais juste en utilisant les réactions pour contacter les "voix intérieures". 
Par exemple l’image du charnier, de ces enfants sortis de tunnels crée évidemment des réactions internes, de la colère, du dégoût et c’est ce qui a déclenché le contact avec l’enfant en moi, la vulnérabilité, la sensibilité. 
Cette image n’a pas produit de cauchemar comme ça aurait été le cas avant et cela aussi est un signe positif, ça veut dire que l’info a été traitée déjà au niveau psycho-émotionnel, ou en  conscience, donc aussi sur le plan énergétique, vibratoire.

Se placer en expérimentateur de la vie et utiliser les "outils" que sont la conscience, l’observateur neutre et oser accueillir les émotions, change radicalement le quotidien.

Je pense aussi à ma relation à l’eau qui a considérablement évolué au fil du temps parce qu’elle est maintenant perçue comme la manifestation directe de la source dans la matière, à la fois énergie vitale et mouvement libre, tout un symbole. 
Venue des entrailles de la terre, offerte en cadeau aux humains et médiatrice intracellulaire comme le dit Nassrine, ça résonne fortement et je ne doute pas du tout de son pouvoir régénérant, énergisant, puisqu’en fait elle est "l’amour incarné ou manifesté". L’amour dans le sens de don, de communication, d’offrande, de reliance, de naissance, de renaissance…

L’idée de pouvoir me passer de nourriture en cas de pénurie est aussi venue de l’accueil de la peur du manque. Cette peur ancestrale et légitime a tant à nous révéler si on ose la laisser être, la laisser faire émerger la sagesse innée se manifester depuis le cœur de nos entrailles, de nos cellules...
Merci Nassrine, c’est un beau cadeau, une belle invitation et le chemin de l’autonomie, de la souveraineté individuelle, magnifique !

Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin de respecter le travail, l'investissement, de chacune.