samedi 6 avril 2013

L’amour inconditionnel de soi amène l’équilibre cœur/ego et "Vous êtes les enseignants de la société" de Jeshua reçu par Paméla Kribbe



Tomasz Alen Kopera

Le temps glacial m’a maintenue enfermée pour me protéger du vent. Cet hiver qui se prolonge me pousse à croire que nous avons tous besoin d’introspection afin d’être en mesure de finir de libérer les vieux schémas de trois D. Ceux qui concernent les définitions que nous avons des maîtres, des enseignants, les notions de supériorité, d’infériorité. Ce n’est que lorsqu’on intègre l’acceptation totale de soi qu’on est en mesure d’en faire de même avec toute vie et à moins de réaliser cela, l’élévation planétaire semble difficile à réaliser. Il n’est plus l’heure de savoir qui a tort, qui a raison mais de se tourner vers son cœur et de le laisser nous enseigner en particulier, l’amour inconditionnel qui est la seule voie qui permet la manifestation du divin en soi. Je vois que le film que j’ai posté hier, « conversation avec dieu », n’a pas eu le succès que j’escomptais. Pourtant, bien qu’il montre un homme qui enseigne dans des églises, l’idée majeure est celle que l’amour est la porte du divin en soi. Il montre aussi que le dépouillement permet de revenir à l'essentiel, l'amour inconditionnel.

Freine ! Prends conscience de tes priorités et de la valeur de tout ton être. Tony Melendez, vidéo



Jnek
Il va falloir que j’intègre vraiment la notion de priorité dans ma vie. J’avais prévu d’aller en ville pour poster la facture Internet puis à la clinique pour voir Aicha, une voisine, faire quelques courses, acheter des pieds de tomates et des graines de haricots secs qui bien qu’ils provoquent des flatulences, sont un délice. D’ailleurs là encore, ça n’est qu’une question de croyance populaire parce que ceux que je fais pousser sont si tendres qu’ils sont tout à fait digestes. De plus, les flatulences, selon Lise Bourbeau, sont le signe d’une inquiétude provoquée par la peur de manquer de quelque chose. Comme l’heure tourne et que je commençais à devoir courir pour sortir avant la fermeture des magasins, je me suis posée deux minutes pour réfléchir et revoir mon programme.
Ce qui me poussait à courir, c’était la nécessité de poster la facture pour ne pas risquer d’être coupée d’Internet. Je me suis dit que la peur motivait cet élan et que je devais réviser mes priorités, en mettant l’amour de soi en avant.
Qu’est-ce que mon corps physique dit de la situation ? Il est mon plus fidèle allié, le véhicule de mon âme, l’enveloppe sacrée qui supporte mes tâtonnements avec un amour inconditionnel exemplaire. En chacune de ces cellules vibre l’éternité, l’étincelle divine, il est le monde intérieur dont je suis le locataire...

L’ouverture du cœur élargi la vision, la compréhension




Comme chaque fois que je passe par des moments de lâcher prise et que j’y arrive, il en résulte toujours une ouverture de cœur et de conscience, j’ai une patate d’enfer, ce matin ! Je laisse les mots venir naturellement et celui –ci « enfer » est posé pour exprimer le caractère puéril de l’interprétation que la majorité des gens s’en fait. Il n’y a d’enfer que l’état d’esprit dans lequel on se situe quand on se critique, quand on se juge, que l’on ferme son cœur à l’immense amour inconditionnel dont la puissance est infinie. L’enfer, c’est la matérialisation des peurs, des énergies lourdes que tant d’êtres humains aiment à nourrir. Je ne blâme personne puisque j’ai passé les trois quarts de ma vie à porter des énergies négatives, de basses vibrations et ayant quelques éclairs de lucidité provoqués par le bien-être physique induit par les drogues qui amène une forme d’ouverture de cœur. Bien que celle-ci soit artificielle, elle m’a permise de trouver un équilibre souffrance/plaisir pour maintenir mon envie de rester sur terre.
L’ignorance de ce que nous sommes, nous plonge dans une obscurité telle qu’il devient difficile de discerner la clarté dans ce que nous vivons. L’expérience et le vécu revisité, le recul que nous prenons, nous permettent d’y voir que l’amour possède des vertus extraordinaires et que même nos ombres ont constitué un chemin qui nous a amené à ouvrir notre cœur et en même temps notre conscience.