dimanche 11 décembre 2016

« Vers la stabilité émotionnelle » & film « Le comte de Monte Cristo »





10 12 Ce matin, je suis encore dans la joie, la légèreté, la fluidité. La visite de mon âmie hier soir, m’a fait du bien et maintenant que je sais mieux comment fonctionnent l’humain, l’énergie, ce qu’est l’amour, j’ai encore appris. Savoir que l’autre éveille quelque chose qui est en soi, que cela soit agréable ou pas, nous aide à mieux nous connaitre et à apprendre à maitriser la vibration qu’on émane.
Une remarque de mon âmie à propos du blog et du caractère répétitif de ce que j’écris, est restée en mémoire et comme j’ai pu en parler de suite au lieu de me braquer, je peux approfondir le truc. 

C’est clair que la forme de ce site, le fait que ce soit un journal intime, qu’il retrace ce que je pense et vit au quotidien, peut lasser puisque la progression vers plus de clarté, d’autonomie est graduelle. Mais ceux qui vivent ce chemin de découverte de soi, de libération, savent à quel point ça demande de la patience, de la persévérance, parce que le fait de ramener son attention à l'intérieur lorsqu'on se sent troublé, n'est pas un "geste" habituel, il est même contraire à notre mode de fonctionnement courant. 
Puis pour se déconditionner, ne plus s'identifier à ces mécanismes de projection vers l'extérieur de ce qui nous trouble à l'intérieur, ça demande de former le mental selon ses propres outils d'intégration qui agissent au niveau de la mémoire. En ce sens la répétition constitue une gymnastique mentale qui aide à rester conscient de ce qui se vit en soi, de ce que nous sommes et de ce que nous ne sommes pas. 

Nous sommes tellement conditionnés, identifiés aux personnages, aux pensées, aux émotions, attachés aux définitions communes et par nature instables, que ce nettoyage des filtres mental/émotionnel, de la mémoire, est un « travail » constant. 
J’emploie le mot travail qui n’est pas tout à fait approprié puisqu’il s’agit surtout d’être conscient de ce que nous émanons, lorsque la paix intérieure est troublée. Je devrais dire que c'est l'amour à l'action, la conscience en mouvement.