28 07 Comme tout le monde, je m’adapte tant bien que mal aux nombreux changements et notamment, celui qui concerne la façon d’interagir avec les différents corps et surtout les vagues émotionnelles que la situation générale font naturellement émerger.
Il s’est passé tellement de choses en l’espace d’un an qu’il est difficile de suivre et dans un sens, c’est ce qui oblige à être plus ouvert, souple et inventif. Les résistances tombent et avec le concours de l’enfant intérieur, les représentations mentales de ce qui est, de ce qui a été vécu, s’alignent sur la vision de l’âme. Là encore, l’image que j’avais de l’âme change à mesure que je me détache des croyances et des attentes. Se laisser porter par la vie, être soi-même, voilà mon seul objectif. En fait la guérison de l‘enfant en soi restaure la cohérence interne en alignement avec les aspirations de l’âme à incarner l’amour universel. On passe progressivement de l’amour possessif, exclusif, à l’amour étendu, universel, qui s’expanse à mesure qu’on accueille les différents aspects internes. Mais là aussi, dans l‘abandon des croyances obsolètes, les moments de confusion, de doute rien qu’au sujet de l‘amour, de ce que c’est vraiment, émergent naturellement puisque la remise en question est profonde.
Déjà, il faut être prêt à oser se voir tel qu’on est, sans juger ni commenter, ou sans s’attacher à ces jugements automatiques, en se positionnant « au centre ». C’est dans la neutralité et après l’accueil d’une émotion, d’une vague émotionnelle, par un regard bienveillant et objectif, qu’on peut distinguer le vrai du faux en soi. Ou ce qui relève du rôle et ce qui est notre vraie nature, notre vrai moi.
Mes réunions avec les aspects de l’être sont de plus en plus complètes à mesure que je reconnais la lumière en chacun d’eux.
J’écris avec un nouvel appareil en espérant que les données contenues dans l’ancien puisse être conservées malgré que le disque dur soit à l’agonie.