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vendredi 12 février 2016

« L’amour une force surnaturelle » par Virginie Gomez





L’amour est-il sécrété par notre cerveau, comme la bile est sécrétée par le foie ? 
Bien qu’il continue de nourrir notre imaginaire, c’est l’image qui lui est souvent associée. Mais une toute autre réalité est possible.
Qui aime quand je t’aime ? Quand j’aime mon mari, ma femme, mon fils, mon compagnon, ma mère, mon père, mon frère, ma sœur…
Est-ce le marteau en moi ? Le névrosé qui a besoin d’être rassuré sur lui-même, de savoir qu’il n’est pas seul, ou ce besoin d’admirer et d’être admiré ?
Nous voulons aimer. Nous voulons donner de l’amour.
Nous voulons aussi tout contrôler. Et nous voulons des résultats.
Nous voulons être heureux. Nous sommes un jour euphoriques, le lendemain déçus. 

Dans son livre Et si de l’amour on ne savait rien, le philosophe et méditant Fabrice Midal décrit ce dessin de Voutch, montrant une femme qui dit à l’homme en face d’elle : « Sache que je suis prête à t’accepter tel que tu es, Julian. Mais d’abord, il faut que tu deviennes quelqu’un de complètement différent. »
 
À moins que ce ne soit l’excitation, le besoin d’aimer qui nous poussent dans l’étreinte. Amabam amare, « j’aimais aimer » dit saint Augustin évoquant un état précédant la marche vers Dieu. 
Marc Marronnier alias Frédéric Beigbeder s’interroge dans « L’Amour dure trois ans » : « Je l’ai lu dans un magazine féminin : l’amour est une poussée éphémère de dopamine, de noradrénaline, de lulibérine, et d’ocytocine [...]. La société vous trompe : elle vous vend le grand amour alors qu’il est scientifiquement prouvé que ces hormones cessent d’agir après trois ans. »
Entre vision matérialiste du monde et société de consommation, nous avons développé une vision à la fois naïve et désespérée de l’amour : nous lui demandons tout et n’en espérons finalement plus rien.

mercredi 11 février 2015

« L’amour une force surnaturelle » par Virginie Gomez






L’amour est-il sécrété par notre cerveau, comme la bile est sécrétée par le foie ? Bien qu’il continue de nourrir notre imaginaire, c’est l’image qui lui est souvent associée. Mais une toute autre réalité est possible.
Qui aime quand je t’aime ? Quand j’aime mon mari, ma femme, mon fils, mon compagnon, ma mère, mon père, mon frère, ma sœur…
Est-ce le marteau en moi ? Le névrosé qui a besoin d’être rassuré sur lui-même, de savoir qu’il n’est pas seul, ou ce besoin d’admirer et d’être admiré ?
Nous voulons aimer. Nous voulons donner de l’amour.
Nous voulons aussi tout contrôler. Et nous voulons des résultats.
Nous voulons être heureux. Nous sommes un jour euphoriques, le lendemain déçus. Dans son livre Et si de l’amour on ne savait rien, le philosophe et méditant Fabrice Midal décrit ce dessin de Voutch, montrant une femme qui dit à l’homme en face d’elle : « Sache que je suis prête à t’accepter tel que tu es, Julian. Mais d’abord, il faut que tu deviennes quelqu’un de complètement différent. »

À moins que ce ne soit l’excitation, le besoin d’aimer qui nous poussent dans l’étreinte. Amabam amare, « j’aimais aimer » dit saint Augustin évoquant un état précédant la marche vers Dieu. Marc Marronnier alias Frédéric Beigbeder s’interroge dans « L’Amour dure trois ans » : « Je l’ai lu dans un magazine féminin : l’amour est une poussée éphémère de dopamine, de noradrénaline, de lulibérine, et d’ocytocine [...]. La société vous trompe : elle vous vend le grand amour alors qu’il est scientifiquement prouvé que ces hormones cessent d’agir après trois ans. »

Entre vision matérialiste du monde et société de consommation, nous avons développé une vision à la fois naïve et désespérée de l’amour : nous lui demandons tout et n’en espérons finalement plus rien.

mercredi 27 août 2014

"LINTELLIGENCE INTUITIVE: LA LIBERTE AU COEUR DE NOS SYSTEMES" par Virginie Gomez



Symbole de réharmonisation offert par Laurent, http://reiki-ascension.fr


Nous aimerions tous savoir utiliser notre intuition. Mais l’enjeu va bien au-delà. La mise en œuvre de l’intuition appelle une révision de nos systèmes. Ce n’est pas une utopie. Certaines entreprises expérimentent déjà cette voie.


Le contrôle plutôt que le « lâcher prise », la hiérarchie plutôt que la libre expression, l’angle plutôt que la courbe, l’effort plutôt que le jeu, le stress plutôt que la détente, la domination de la nature plutôt que la symbiose avec elle, en résumé : la logique rationnelle plutôt que l’intuition. Le premier terme de l’alternative décrit une réalité connue, à l’école, à l’université, puis dans le monde professionnel. C’est un mode de vie et de comportement dont nous mesurons chaque jour les limites en ces temps de crise généralisée. Il est issu d’une conception fondée sur le règne de la raison toute puissante, sur l’idée que le monde est un gigantesque Tetris d’atomes et de molécules imbriqués que nous pouvons manipuler à loisir, sur l’absence supposée de liens invisibles entre les choses.

Les découvertes scientifiques ont invalidé cette vision. Y a-t-il une autre voie ? Albert Einstein, père de la théorie de la relativité, écrivait : « L’esprit intuitif est un don sacré et l’esprit rationnel est son fidèle serviteur. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. »