vendredi 11 avril 2014

"La famille intérieure"...lien "sommet de la conscience"


Mandala de Louise coloré par Hadas64


Encore une journée sous le signe de la guérison. C’est une chose magnifique de pouvoir se prendre en charge affectivement. J’ai écouté une conférence de Thomas d’Ansembourg avec quelques difficultés mais cette fois-ci le blocage est venu au moment où il a parlé d’enfants abusés. J’ai pu ainsi identifier des émotions refoulées que j’ai vite accueillies en parlant directement à mon enfant intérieur. C'était très subtil et plutôt que de me dire que je devrais avoir "réglé" le problème, j'ai laisser monter la sensation...
Ce matin l’image m’est venue, une fois de plus, de considérer les personnages intérieurs comme une famille, comme la famille dans laquelle j’aurais voulu grandir. 
J’ai donc parlé aussi à ces aspects intérieurs de la personnalité, sans les distinguer mais simplement en leur réitérant mon souhait de vivre dans le respect mutuel, de les accepter tels qu’ils sont et d’écouter leurs besoins en leur demandant d’œuvrer ensembles afin de donner les moyens à l’unité que nous formons ensembles, de réaliser son chemin de vie avec joie. 
Si je commence à les nommer, l’envie de les critiquer ou de les accuser vient généralement en même temps que cette distinction. En écoutant une vidéo de Jean Marie Muller, j’ai eu une vision négative de l’ego, du moins j’ai commencé à penser qu’il était responsable de mes problèmes, qu'il m'empêchait d'accéder au bonheur. 
Le piège quand on accuse l’extérieur ou une part de soi, c’est que ce seul fait nous positionne en victime et lorsqu’on endosse ce rôle, on en est prisonnier, on affirme alors notre impuissance.

"A la découverte de soi, ce parfait inconnu"


Miki Asai



Les choses s’accélèrent, les révélations, les flashs ou prises de conscience, les synchronicités et les mises à jour sont quotidiens. Je pars sur une réflexion et l’univers m'inspire, m’envoie images, des textes, vidéos ou messages qui étayent mon raisonnement, approfondissent le sujet ou confirme mes déductions. C’est toujours ce qui se passe quand il y a un envoi conséquent d’énergie de la source ; 
Sur le moment, ça déstabilise puisque tout est mis en lumière, tout ce qui est à réviser, libérer, réformer, puis vient une phase où on doute, où on cherche à se rappeler sur quoi se fonde notre foi, tellement nous sommes confus. Puis avec du recul on constate que ce processus l'a amplifiée, l'a ancrée davantage.
Nos fausses croyances démasquées, avant de pouvoir rectifier le tir, on se trouve comme nu et fragile puisqu'on est face à l’inconnu.
C’est là où il est nécessaire de revenir au fondement, à la base de sa foi, dans ce qu’elle a de plus basique, de plus sûr. Pour ma part, c’est en regardant un film « The man of the earth » que j’ai vu à quel point j’avais ajouté des "choses" à mon témoignage vécu du christ intérieur. Les projections mentales, les attachements ont été dévoilés, se sont écroulés et j’ai dû interroger mon cœur pour retrouver l’étincelle primordiale, le souvenir de ce qui par le passé, m’avait amenée à reconnaitre mes origines divines.