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Mandala de Louise coloré par Hadas64 |
Encore une journée sous le signe de la guérison. C’est une
chose magnifique de pouvoir se prendre en charge affectivement. J’ai écouté une
conférence de Thomas d’Ansembourg avec quelques difficultés mais cette fois-ci le
blocage est venu au moment où il a parlé d’enfants abusés. J’ai pu ainsi
identifier des émotions refoulées que j’ai vite accueillies en parlant
directement à mon enfant intérieur. C'était très subtil et plutôt que de me dire que je devrais avoir "réglé" le problème, j'ai laisser monter la sensation...
Ce matin l’image m’est venue, une fois de
plus, de considérer les personnages intérieurs comme une famille, comme la
famille dans laquelle j’aurais voulu grandir.
J’ai donc parlé aussi à ces
aspects intérieurs de la personnalité, sans les distinguer mais simplement en
leur réitérant mon souhait de vivre dans le respect mutuel, de les accepter
tels qu’ils sont et d’écouter leurs besoins en leur demandant d’œuvrer
ensembles afin de donner les moyens à l’unité
que nous formons ensembles, de réaliser son chemin de vie avec joie.
Si je
commence à les nommer, l’envie de les critiquer ou de les accuser vient
généralement en même temps que cette distinction. En écoutant une vidéo de Jean
Marie Muller, j’ai eu une vision négative de l’ego, du moins j’ai commencé à
penser qu’il était responsable de mes problèmes, qu'il m'empêchait d'accéder au bonheur.
Le piège quand on accuse l’extérieur
ou une part de soi, c’est que ce seul fait nous positionne en victime et lorsqu’on
endosse ce rôle, on en est prisonnier, on affirme alors notre impuissance.