Lorsqu’on
choisit de suivre son propre rythme, celui de son corps physique, de ses
besoins physiologiques, on s’affirme en tant qu’individu, on intégrer la liberté
d’être tout en se détachant de l’inconscient collectif. Il ne s’agit pas de
s’imposer mais d’apprendre à s’écouter en premier puis d’agir en conséquence.
On
s’identifie à la personnalité parce qu’on se fie aux regards extérieurs pour
savoir si on a de la valeur, on cherche des réponses au dehors, auprès de ceux
qui représentent l’autorité, le savoir, la connaissance.
Que ce soient les
parents, les enseignants, les toubibs, les politiques, les médias, les maitres
spirituels ou encore les êtres de lumière, on pense qu’ils savent ce qui est
bon pour nous. On se laisse définir par l’extérieur tout comme on s’identifie à
nos pensées émotions.
Pourtant on sait que des milliers de pensées nous
traversent chaque minute et que la plupart ne nous appartiennent pas. Même
celles qui viennent des programmes internes de survie et de prédation, sont
seulement des pensées réflexes, des pensées qui sortent de notre inconscient de
façon automatique.
Jésus
Christ l’a pourtant dit : « vous êtes le chemin, la vérité et la
vie ».
Nous sommes effectivement le chemin dans le sens où chacun est
unique, seul l’individu peut savoir ce qui est juste pour lui-même parce qu’il
est le seul à habiter le temple de chair et les corps subtils qui composent son
être.