Depuis
hier soir, c’est la dégringolade dans les profondeurs, celles des peurs, des
croyances nourries depuis l’enfance et comme je constate qu’elles sont encore
actives en moi, je suis à la limite du désespoir.
L’amie avec qui j’ai
participé à la réunion de formation a reçu un coup de fil de l’équipe, vendredi
dernier pour l’avertir qu’elle était intégrée au groupe.
Depuis qu’elle me l’a dit,
toutes sortes de pensées de critiques, de dévalorisation, une immense
tristesse, un sentiment de rejet, d’exclusion, bref tout ce que je traine depuis
l’enfance qui a été libéré au niveau mental mais qui apparemment continue d’exister
au niveau inconscient.
D’un
autre côté, je sais que le nettoyage doit se faire en profondeur et que le seul
fait de voir tout ça participe à la guérison. Je vais faire mon tour dans la
nature.
J’ai
bien fait de ne pas rester enfermée à la maison, repliée sur la tristesse !
Enfin, il a fallu que je mette la main sur l’étron de la chienne pour que les
larmes sortent enfin et ça n’a pas rajouté de colère puisque cet ‘incident’,
qui aurait pu me faire rire en d’autres circonstances, s’est passé juste à côté
du canal. Le sac spécial crotte était percé…je vérifie généralement mais là,
évidemment…
C’est exactement la façon dont une part de moi considère l’incarnation ;
« une vie de merde ! »