Depuis
hier soir, c’est la dégringolade dans les profondeurs, celles des peurs, des
croyances nourries depuis l’enfance et comme je constate qu’elles sont encore
actives en moi, je suis à la limite du désespoir.
L’amie avec qui j’ai
participé à la réunion de formation a reçu un coup de fil de l’équipe, vendredi
dernier pour l’avertir qu’elle était intégrée au groupe.
Depuis qu’elle me l’a dit,
toutes sortes de pensées de critiques, de dévalorisation, une immense
tristesse, un sentiment de rejet, d’exclusion, bref tout ce que je traine depuis
l’enfance qui a été libéré au niveau mental mais qui apparemment continue d’exister
au niveau inconscient.
D’un
autre côté, je sais que le nettoyage doit se faire en profondeur et que le seul
fait de voir tout ça participe à la guérison. Je vais faire mon tour dans la
nature.
J’ai
bien fait de ne pas rester enfermée à la maison, repliée sur la tristesse !
Enfin, il a fallu que je mette la main sur l’étron de la chienne pour que les
larmes sortent enfin et ça n’a pas rajouté de colère puisque cet ‘incident’,
qui aurait pu me faire rire en d’autres circonstances, s’est passé juste à côté
du canal. Le sac spécial crotte était percé…je vérifie généralement mais là,
évidemment…
C’est exactement la façon dont une part de moi considère l’incarnation ;
« une vie de merde ! »
Dans les moments où on est submergé par les pensées négatives, ce sont tous les mauvais souvenirs qui remontent et ne ne sait plus être objectif.
Je
suis allée jusqu’à la rivière, les mains lavées mais le cœur encore dans la
boue et je lui ai offert toute la tristesse, le sentiment de ne pas être à la
hauteur, d’avoir encore fait de l’auto-sabotage…
Parce qu’évidemment, depuis
hier soir, je repasse la scène de l’entretien sous tous les angles et constate
que j’ai beaucoup plus parlé de mon projet d’accompagnement, de mon parcours de
guérison, que du stage par lui-même, du côté pratique, de ce que j’ai fait dans
ma vie qui n’a rien de perché et peut être un plus, comme le fait d’avoir assumé
la gestion de 15 chevaux au cirque Gruss, qu’il fallait soigner, nourrir et
préparer pour le spectacle. Les travaux saisonniers qui demandent de la force
physique, de la persévérance, de mon côté « vaillante » comme disent
les Catalans…et j’ai fait ‘l’erreur’ de donner le nom de ce blog, la totale !
Le pire c’est que d’un autre côté, je me dis que j’ai été sincère et même si je
peux me reprocher de n’avoir pas voulu entrer en compétition et si j'ai dit que je comprenais le
fait que d’autres avaient certainement plus besoin de cette formation que moi
puisque je suis relativement autonome et que je n’ai personne à charge, pas d’enfants.
Je sais gérer le peu de revenus que j’aie et ne manque de rien contrairement à
mon amie par exemple qui a des enfants dont un qui lui a fait une ardoise de
200 euros de jeux sur Internet !
Ce que je redoute le plus dans tout ça, ce
sont les réactions de ma mère et de la conseillère professionnelle qui gère mon
dossier Rsa. Et si je ne veux pas les entendre dire que je suis une fainéante,
que je ne sais pas me vendre, que je ne veux rien faire, que je me laisse vivre…il
me faut embrasser toutes ces pensées qui sont en fait en moi-même.
Pourtant, j’aimerais
tellement arriver à m’abandonner totalement à l’amour, à lâcher prise, à cesser de
me prendre la tête sans arrêt, de m’invalider et on ne peut pas dire que je
glande puisque je suis debout en général vers 5h du mat’ et me couche vers
minuit. Je suis obligée de prendre un moment pour me détendre parce que je n’arrête
pas ! Même si cette année, je cultive le jardin d’une façon plus cool, en
laissant un peu plus la nature s’auto-gérer, entre les cueillettes, l’arrosage,
le désherbage, les plants, les semis, le repiquage, le jardin du voisin que je
gère depuis près de 15 jours, j’y passe beaucoup de temps.
Et que dire du temps
passé à écrire, à lire, à gérer le blog, à accumuler les infos, à les recouper,
à gérer les photos (plus de 40 giga), à apprendre sans cesse au niveau du développement personnel,
de la gestion du stress, des émotions, au niveau de l’informatique qui évolue
sans arrêt. Sans compter la gestion du quotidien, l’application concrète de
toutes les connaissances, la tentative de relier le mental et l’intuition, la
foi et la réalité de ce monde…les soins apportés au corps physique dans une
approche holistique de l’auto-guérison.
Même en faisant l’impasse sur mes
lectures spirituelles « perchée », je ne peux pas nier cet aspect de
ma vie qui a déclenché les prises de conscience et m’a libérée du passé de
victime. Le miracle, de la guérison spontanée des deux hépatites par la foi,
est vérifiable médicalement, par les analyses. Le plus difficile est encore de
joindre ces points de vue diamétralement opposés.
C’est
déjà une ‘chance’ que je m’y retrouve plus ou moins, qu’il y ait une forme de
cohérence malgré le caractère abstrait, totalement éloigné de la réalité du
monde.
En revoyant la scène de l’entretien, ce qui me permet d’être
relativement en paix, c’est de ne pas avoir joué de rôle, d’avoir été
authentique. Au moins, je n’ai pas trahi ce que je suis.
Bon,
je vais prendre une douche pour nettoyer toutes ces énergies qui sont sorties
alors que j’étais au pied de mon ami le chêne à qui j’ai confié tout mon
désarroi. Même s’il ne me parle pas, sentir cette présence bienveillante,
ouverte et sécurisante, puis la douce chaleur du soleil du matin sur les larmes
ruisselantes, en déversant les pensées émotions de l’enfant intérieur, sans
rien retenir, sans porter de jugement, a été très libérateur.
Ce qui me rassure,
c’est de savoir que tout ce dont j’avais pris conscience intellectuellement,
doit aussi être libéré émotionnellement et comme c’est en laissant toute cette
énergie sortir, en l’offrant à la source, en toute confiance que ceci se
réalise, je peux me dire finalement que tout est ‘parfait’ malgré tout.
Dans
ma détresse, je peux percevoir les aspects positifs de la situation et ça, c’est
essentiel parce que ça permet de nourrir la confiance en soi, au divin, à la
vie et ainsi de ne pas me laisser submerger par les pensées émotions de critique,
de rejet de soi. Et chose encore plus importante, je n’ai pas modifié ni les
doses de cachets, ni le moment de leur prise. C’est aussi un signe que le
réflexe conditionné n’est plus le même, que la confiance au divin en moi, par l’expérience,
le vécu, amplifie de jours en jours et
je me tourne maintenant systématiquement vers l’intérieur pour gérer ces
montées de désespoir.
Au fond de moi, je sais que tout progresse dans le bon
sens, que ce que je vis présentement est exactement ce que je dois vivre, afin d’intégrer
les énergies qui tracent mon chemin, qui sont celles de la renaissance, de l’émergence
de l’être libre et souverain.
La
douche a bien détendu mon corps et une seule pensée demeure ; « tu
vis aux crochets de la société ». Rien qu’en l’écrivant, j’en pleure parce
que ça laisse émerger l’idée parfaitement contraire et la frustration que ça
créé justement de ne pas savoir comment contribuer, participer de façon concrète
et spécifique, à la communauté, selon ce que je suis intégralement. C’est peut-être un projet trop
ambitieux, utopique et narcissique ? C’est aussi pour ça que le stage
était un moyen de revenir à quelque chose de plus simple, concret, réaliste.
L’idée
d’être passeur d’âme ne me correspond pas du moins pas publiquement ni
professionnellement. Pour cette raison, transmettre des outils de guérison
applicables au quotidien me semble plus proche de ce que je suis et vis.
Là
encore, le stage qui proposait un suivi concernant le projet professionnel, était
une opportunité idéale.
L’erreur, encore une fois, c’est d’avoir montré plus d’enthousiasme
pour cet aspect plutôt que pour les ateliers restauration, réparation, qui de toute façon me
correspondent aussi puisque j’aime fabriquer, concevoir, mettre en forme,
personnaliser. Et la récupération, je connais, tous mes meubles et appareils
sauf l’informatique, sont des objets récupérés, réparés, détournés. Je ne jette
pas quelque chose qui est encore en état et trimballe des vieux appareils
depuis plus de vingt ans ! Mais ça ne me pose aucun problème, au contraire,
je trouve que la façon dont on nous pousse à consommer démesurément, à acheter
des produits conçus pour durer le temps de la garantie, c’est vraiment l’expression
de la façon dont les « puissants » considèrent la masse ; des acheteurs
potentiels, des gens qu’on maintient dans l’esclavage, qu’on éloigne de leur
être véritable en les traitant comme de vulgaires marchandises, qui apparaissent
seulement dans les statistiques sous la forme de chiffres…
J’ai ouvert le navigateur pour regarder des vidéos de travail de Byron Katie et suis tombée, pour la troisième fois, sur cette invitation de 21 jours de méditation guidées par Deepak Chopra.
J’ai
déjà eu l’occasion de voir qu’il a publié des livres qui abordent les thèmes de
la loi d’attraction, de la puissance de la psyché, qu’on peut trouver sur
Youtube mais je ne les ai jamais écoutées. C’est peut-être le moment de le
faire, au moins pour sentir si je suis en résonance et ainsi décider si je
participe à cet exercice.
Lorsqu’on est immergé dans les pensées émotions, il n’est
pas facile de ressentir la connexion au divin en soi, (bien que la douche
relaxante m’ait permis de retrouver confiance), alors la source se manifeste par des synchronicités,
des appels au travers de personnes connectées sur la fréquence de la conscience
Une.
Voici donc la présentation de ce programme ainsi qu’un exemple de
méditation guidée, sur son site. Le lien est à la fin du texte :
Lundi
8 Juin débutera RELATIONS MIRACULEUSES,
« Le
troisième cycle de méditation avec Deepak Chopra.
Êtes-vous
prêts à vous laisser guider par Deepak tout au long de ce nouveau voyage vers
la quintessence du véritable amour ?
Découvrez le miracle qui est déjà en vous et observez la facilité avec laquelle vos relations s’épanouissent, sans aucun effort, de façon MIRACULEUSE !
Découvrez le miracle qui est déjà en vous et observez la facilité avec laquelle vos relations s’épanouissent, sans aucun effort, de façon MIRACULEUSE !
Dans
notre voyage vers la transformation, vous apprendrez
·
à
adhérer à votre véritable essence,
·
à
développer la compréhension de votre relation avec le divin et
·
à
faire l’expérience d’une connexion inouïe avec le monde qui vous entoure.
Découvrez
comment préparer, créer et vivre un quotidien débordant de miracles.
Á
la fin de ce voyage, vous serez en mesure d’ouvrir les portes de votre esprit
et de votre cœur à l’amour et de l’exprimer dans toutes vos relations ».
J’avais
zappé l’histoire en lisant le titre mais comme mon objectif c’est de laisser l’amour
lumière que je suis, que je sais être, guider ma vie, même si la présentation à
l’américaine de cette invitation m’agace un peu par son côté tape à l’œil,
après tout, puisque je dispose de tout mon temps, autant tenter l’expérience.
Je
ne vous cache pas que la voix qui fait la traduction a tendance à me braquer,
là encore, le côté « pub », charmeur…mais bon, comme je suis en accord
avec le contenu de cette méditation, je ne vais pas m’arrêter sur la forme.
La
méditation m’a fait du bien, j’ai vu les couleurs apparaitre sur l’écran du
mental, dans des tons violets ; la liberté et comme cette énergie me porte
depuis toujours, cette intimité a ramené la confiance en ce qui est, en la vie.
Voici le lien
pour vous inscrire à ces méditations sur 21 jours.
La
confiance en la vie, en tout ce que je suis, est revenue ! Je dois aller
faire des courses et c’est avec un cœur beaucoup plus léger que la journée
continue. Je reviendrais sur le travail de Byron Katie, enfin sur le processus
parce que pour le moment, bien que l’acceptation de la situation, le fait de
laisser sortir tout ce qui demandait à être vu et embrassé, m’ait soulagée et
bien recentrée, il est temps de passer à l’action. Je peux d’ors et déjà me
féliciter de ne pas avoir fuit la réalité, les sensations, les pensées émotions
et d'avoir retrouvé l'espoir, l'élan d'agir.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci