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06 Pas évident de faire la part des choses quand on a pris des habitudes et
surtout celles des croyances, des associations de pensées que le mental fait en
toute bonne foi dans l’instant et qui évoluent à mesure qu’il comprend mieux la
vie.
Une
grande part de ses croyances est imprimée dans l’inconscient et le subconscient
(dans le sens de profond voire génétique) puisque lorsqu’on s’écoute penser, on peut distinguer plusieurs voix qui
s’expriment et une bonne partie d’entre elles sont facilement accessibles
puisque ce sont celles qui deviennent des conditionnements.
Ces croyances
adoptées dans l’enfance par les circonstances et par le mental qui classe, tri
ordonne et en déduit des vérités. Puis quand cela devient des habitudes, des
réflexes, elles fonctionnent en mode automatique puisque validées par le mental
et on peut ainsi vivre sa vie d’adulte sur ces bases sans rien remettre en
question.
Avec
le temps, certaines d’entre elles évoluent mais il y a aussi celles qui ont été
transmises via nos gènes, celles de nos parents, de leurs parents qui correspond aussi à la conscience ou plutôt l'inconscient collectif…Il y a encore
une mémoire sensorielle qui est gérée par les mécanismes de survie, avant que
le mental ne soit structuré et qui semble être celle qu'utilisent la majorité des gens, cette inconscience collective qu'on traine depuis l'âge de pierre.
Cela
peut sembler très compliqué et ça l’est, disons plutôt que ce sont des
mécanismes complexes. Ils deviennent compliqués lorsqu’on veut les changer
par la force de volonté, la visualisation, les pensées positives, quand on essaie de les contrôler par la raison.
Ce qui
revient à lutter contre soi, à cultiver l’inverse de ce qu’on souhaite. Et ça
nous enferme dans la sphère du mental, ses profondeurs, ses projections
dramatiques et astrales.
Ce
qui nous est perceptible, ce sont les conditionnements inculqués par la société
dont on peut se défaire en cessant de les croire ou de leur donner du crédit,
donc en raisonnant ou en utilisant son intelligence. Puis ceux qui nous ont été
légués par le mode de vie familial, par l’exemple, peuvent aussi être
abandonnés et ils le sont en général au moment de l’adolescence lorsqu’on peut
agir sur sa propre vie, faire des choix très souvent en quittant le foyer.