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06 Depuis samedi, je parle à mon corps physique dont la vision que j’en ai a
totalement changé en l’espace de 10 ans. Et comme tout commence dans la pensée,
comme la vie se manifeste relativement à nos croyances, à la façon dont nous
voyons les choses, ce nouveau regard me permet d’être en paix avec moi-même. Il
a fallu que j’arrive à 51 ans pour enfin voir la beauté de ce corps de
l’intérieur jusqu’à la surface.
Notre
corps physique est l’extension de nos pensées, croyances, de l’essence amour
lumière, il en est le représentant dans la matière. Le message des guides de
l’unité publié samedi m’a profondément touchée parce que cet habit de chair que
je prenais pour un boulet est vraiment le temple de notre esprit, un véhicule
extraordinaire aux multiples dimensions, un univers entier que nous avons le
privilège d’habiter et dont la valeur dépend de notre vision, de la
connaissance intime et profonde de soi.
Sa constitution n’est certainement pas
le fruit du hasard et la science est très loin d’en avoir fait le tour. On se
focalise sur les besoins physiques et on se limite à croire les définitions de
l’humain données par la science et les religions.
On
prend les choses à l’envers en pensant que l’aspect matériel de la vie est le
commencement, que le physique est la base de la réalité, que la vie est limitée
à ce que nous percevons ordinairement. Mais là encore, tant qu’on ne se connait
pas intimement, intérieurement, on ne peut pas s’individualiser et penser par
soi-même, on suit bêtement les croyances communes. On confond l’ego et
l’individualisation dans le sens où on pense que nous sommes l’ensemble de nos
pensées, émotions, de nos croyances qu’on croit aussi être nôtres.