L’ancien
moi qui est encore présent aurait dit de ce que j’ai vécu cette semaine : « Merde, fais chier, pas
le temps de souffler ! » et le nouveau moi, le papillon que je
deviens peu à peu, se rend compte que justement, il est plus que temps de
souffler !
De respirer calmement dans la confiance et la sécurité qu’apporte
le cœur; le désir d’unifier tout ce que je suis.
Déjà, je peux constater
combien la paix intérieure est stable, comment je reste moins longtemps accrochées à mes réactions, à ce
qui arrive, à ce qui vient bousculer mon train train, mes habitudes sensées me
sécuriser mais qui me maintiennent dans l’illusion et l’inaction.
Je ne parle pas de
se démener, de courir dans tous les sens mais déjà, de redéfinir mes priorités,
d’appliquer le retour au cœur en toutes circonstances et en totale confiance.
Après
le stress, la peur, les angoisses liées à la mort, la perte d’un être cher, par
rapport à la maladie de Bilou, il y a eu les problèmes avec le poêle (qui ne sont apparemment pas tout à fait terminés...) qui m’ont
remis face à cette peur instinctive de la mort, la peur d’être intoxiquée par
les fumées qui refoulaient.
Puis hier soir, alors que j’étais tranquillement en
train d’écouter un conte qui me berçait dans la paix et me faisait voyager dans
le monde de l’imagination, la totale; une coupure générale d’électricité m’a plongée dans
le noir de 22h30 à ce matin!