jeudi 2 juin 2016

« Les limites du mental et ses extrapolations » & livre audio « Cessez d’être gentil, soyez vrai » Thomas D’ansembourg





La période de fumette m’a ramenée à une forme de réalité plus vivante, moins intellectuelle et ça m’a fait le plus grand bien parce que je vis la plupart du temps dans ma tête. Même au jardin, les pensées émergent sans cesse mais quand j’ai les mains dans la terre, je ne m’en préoccupe pas, je les laisse aller.

Les dérives du mental qui tente de comprendre le monde qui l’entoure, sont parfois dévastatrices parce qu’elles nous maintiennent dans une bulle et les gestes sont calculés, le comportement calqué sur un modèle prédéfini. 
On ne sait pas vivre simplement, de façon spontanée, tellement nous sommes formatés dès la naissance.
D’un autre côté, le fait que nous soyons influençables dans l’enfance est aussi le signe que nous sommes interconnectés avec notre entourage, au-delà de la forme et en elle. 
Devenu adulte, on continue de vivre selon des schémas inscrits dans l’enfance et on s’étonne de se sentir petit et impuissant.

L’idée de guérir ou pour le moins de contacter l’enfant intérieur, de faire face aux émotions qu’il porte, en rebute plus d’un parce que c’est trop abstrait et en plus ça fait peur. On ne sait pas ou trop peu se dissocier des pensées émotions alors on craint de ressentir celles qu’on qualifie de désagréables.