jeudi 2 juin 2016

« Les limites du mental et ses extrapolations » & livre audio « Cessez d’être gentil, soyez vrai » Thomas D’ansembourg





La période de fumette m’a ramenée à une forme de réalité plus vivante, moins intellectuelle et ça m’a fait le plus grand bien parce que je vis la plupart du temps dans ma tête. Même au jardin, les pensées émergent sans cesse mais quand j’ai les mains dans la terre, je ne m’en préoccupe pas, je les laisse aller.

Les dérives du mental qui tente de comprendre le monde qui l’entoure, sont parfois dévastatrices parce qu’elles nous maintiennent dans une bulle et les gestes sont calculés, le comportement calqué sur un modèle prédéfini. 
On ne sait pas vivre simplement, de façon spontanée, tellement nous sommes formatés dès la naissance.
D’un autre côté, le fait que nous soyons influençables dans l’enfance est aussi le signe que nous sommes interconnectés avec notre entourage, au-delà de la forme et en elle. 
Devenu adulte, on continue de vivre selon des schémas inscrits dans l’enfance et on s’étonne de se sentir petit et impuissant.

L’idée de guérir ou pour le moins de contacter l’enfant intérieur, de faire face aux émotions qu’il porte, en rebute plus d’un parce que c’est trop abstrait et en plus ça fait peur. On ne sait pas ou trop peu se dissocier des pensées émotions alors on craint de ressentir celles qu’on qualifie de désagréables.


Retrouver la spontanéité ne se fait pas en un jour, le mental qui vielle à ce que l’individu ne souffre pas, va bloquer tout ce qu’il a identifié comme un danger et l’habitude d’agir pour obtenir l’approbation extérieure ne perd pas si facilement. 
Il faut déjà en être conscient. 

Souvent je me suis dit que j’étais fayotte, que j’agissais pour plaire à ma mère enfin plutôt que je lui disais ce qu’elle voulait entendre. Cette idée apparaissait et de suite, je la mettais de côté en argumentant, en passant en revue toutes les choses qui nourrissaient ma liberté d’être. 
Je confondais liberté d’être et liberté de faire. 
Ce livre audio de Thomas D’ansembourg décrit bien ce phénomène humain, cette compulsion à vouloir plaire, à être gentil plutôt que d’être soi-même. 
Thomas D'Ansembourg – « Cessez d'être gentil, soyez vrai! »





On a peur de nos propres ombres parce qu’on n’ose pas les regarder en face, parce qu’on craint de ne plus être aimé si on exprime ce qu’on pense ou ressent. 
On a tellement besoin d’être approuvé qu’on est capable de mentir, de faire n’importe quoi ou d’agir à l’inverse de ce que notre cœur nous dicte juste pour être admis dans un groupe. Les différents bizutages en sont l’expression la plus extrémiste. 

Et plus on tente de plaire à l’autre, plus on se trahit, plus on perd le sens de qui nous sommes en vérité. La peur du rejet, de l’exclusion, en pousse plus d’un à jouer la comédie et le pire c’est que c’est automatique, on ne s’en rend même pas compte.  Pourtant cette peur tout comme les autres, ont quelque chose à nous apprendre, elles nous invitent dans un premier temps à nous tourner vers l'intérieur où nous pourrons observer le phénomène de pacification, de transmutation, d'harmonisation.

Il est clair qu’on ne passe pas du statut de victime à la souveraineté en une fois et il est fort possible que ça demande encore des siècles puisque ça fait des éons que l’humain se croit séparé de la source, impuissant et indigne d’être aimé de cette source père mère.

Même si nous sommes originaires de cette soupe cosmique, nés des principes masculin et féminin, de ces forces complémentaires créatrices, qui sont plus une substance et un mouvement que des êtres ou des formes, pour le mental humain il est plus facile de voir le créateur comme un homme et une femme ou comme des êtres lumineux.

C’est là que commence les problèmes et les nombreuses déviances ! 
On sait que la pensée crée et que depuis le début de l’humanité, toutes les pensées émotions ont formé des égrégores. 
Chaque individu les nourris et généralement on le fait de façon collective, l’opinion publique l’emporte ou créé des masses immenses qui vont former des entités à l’image des dieux. 
Il suffit de voir les religions sur terre et la division que ça créé pour comprendre qu’on est loin de la vérité, de la paix et de l’amour pur, en figurant la source. 
Le dieu de la bible, de l’ancien testament est construit à l’image de l’humain. 
C’est un dieu belliqueux, vengeur, génocidaire, dictateur, qui considère les hommes comme des pêcheurs et les femmes comme des objets de reproduction qui sont soit des mères respectables, soit des prostitués.  
Et ce tableau arrange ceux qui gouvernent puis les hommes qui dans cette hiérarchie trouvaient une place honorable même s’ils étaient considérés comme des esclaves ou de la chair à canon. 

Le christ mettait en garde contre les icônes parce que ça ne sont que des projections mentales auxquelles on risque de s’attacher, de s’identifier, au lieu de focaliser son attention sur la vibration, sur le cœur. 
Là aussi, c’est un concept trop abstrait pour le mental qui a besoin de voir, de comprendre, de contrôler. 
Par définition, l’infini n’est pas concevable pour l’intellect, pas plus que l’énergie, la vibration de l’amour, de la source ou encore la foi. 
La foi se fonde sur un ressenti, une évidence qui ne trouve pas d’explication rationnelle tandis que la croyance est une forme de repère qui tente d’enfermer les choses, de donner une définition à ce qui ne peut pas l’être.




L’imagination fertile de l’humain est à la foi un cadeau et un piège. 
Tenter de donner un sens au ressenti est plutôt aléatoire et en général on perd l’essence de ce qui a été vécu. Le besoin de savoir, de contrôler, de comprendre pour se situer, sont autant de postures qui nous éloignent de qui nous sommes en vérité. Même si ça nous permet d'être en mouvement, d'avancer, on a vite fait de tourner en rond

La connaissance intellectuelle n’amène pas au savoir, seule l’expérience nous y conduit. 
Et comme chacun est unique, même s’il y a des blessures communes qu’on peut répertorier en 7 catégories selon le Dr Véronique Baudoux, chacun est une combinaison de plusieurs corps, de paramètres spécifiques et uniques.

Le mental est habitué à valider quelque chose si le résultat est immédiat et spectaculaire. 
Il ne tient pas compte des changements profondes et réels qui pour lui semblent insignifiants. 
Se libérer des masques, des conditionnements et des rôles demande juste d’être présent à soi et de pouvoir accepter ce qui se manifeste dans l’instant. 

Il ne s’agit pas de suivre cela, d’en faire un credo, une vérité mais d’honorer ce qui émerge et de l’offrir à la source, au cœur, dont le pouvoir est d’harmoniser, d’englober, de transmuter, d’équilibrer. 
La science nous le montre, il est organe majeur, placé au centre de l’être et il régit la coordination des organes, le flux de vie, le flux sanguin qui va nourrir l’être tout entier. Associé au souffle, il maintient la vie, les mouvements, les interactions entre les cellules...

On l’a tellement associé aux sentiments, à la vulnérabilité, aux émotions, qu’on ne se rend même pas compte de son rôle essentiel, de la puissance de sa vibration tellement nous avons érigés de murs afin de ne pas sentir les émotions désagréables.

Notre mental sélectionne ce qu’il juge valable, utile et met au rebut ce qui ne lui convient pas enfin ce qui risquerait de le mettre en danger. La source de nos difficultés, de nos souffrances, c’est que nous nous identifions à notre intellect, nous croyons que notre conscience est localisée dans notre cerveau. 
On croit être notre mental et pourtant, on se sent impuissant face aux pensées négatives, on se laisse facilement embarquer comme si c’était une fatalité, comme si on n’avait aucun pouvoir sur celles-ci.

Quand on sait que le cœur est vivant, vibrant, qu’il nous inspire, nous guide, que son intelligence est la sagesse innée, la sagesse du vivant, on ne peut plus s’identifier au mental. On sait que c’est un corps subtil puissant mais on n’en est pas l’esclave puisqu’on sait aussi, par ailleurs, que le mental est relié aux égrégores et que ce qui émerge en notre tête ne nous appartient pas vraiment.

Il y a tous les conditionnements du collectif, ceux de la famille, ceux du modèle que nous avons établi et que nous tentons de poursuivre. Si on ajoute à cela, tous les égrégores qui les accompagnent, on comprend que nos pensées ne nous définissent pas vraiment. 

A la question "qui suis-je ?", on peut déjà répondre ce que nous ne sommes pas vraiment ou ce qui est juste superficiel, éphémère. 
De la même façon quand on sait que les cellules du corps humain se régénèrent régulièrement, on ne peut pas considérer que l’enveloppe charnelle est fixe, immuable. 
Les milliards de cellules, les milliards de bactéries qui composent notre corps physique ne nous définissent pas non plus à moins qu’on considère que nous sommes la vie. 
La vie qui s’exprime en des milliards de formes, qui est aussi sans forme.

Ainsi, répondre à la question "qui suis-je ?", peut être un casse tête sans fin.
Je pensais qu’en lâchant la dépendance aux cachets, je retrouvais celle que j’étais à l’adolescence, j’essayais de me souvenir de mes rêves d’enfant mais là encore, c’est insensé de vouloir se définir selon le passé, même avant le trauma.
Le plus juste me semble être "je suis ce que je suis dans l’instant" et "je suis en perpétuelle évolution, en mouvement". Ce qui veut dire que si je suis (suivre) mon cœur, je suis (être) l'amour lumière, la conscience unifiée, vivante, en expansion.




Déjà, quand on ne s’identifie pas aux pensées et aux émotions, on va pouvoir les aborder d’une façon nouvelle, dépourvue de peur et d’à priori puisque si elles ne me définissent pas, je n’ai aucune raison de m’y attacher ou encore de les rejeter.

Choisir les pensées qu’on veut nourrir ou croire est déjà une façon de ne plus subir ce flot incessant, de reprendre sa vie en main. Mais très souvent on retombe dans le mode sélectif et on casse la spontanéité qui fait que les automatismes perdurent.

Tant qu’on ne libère pas la charge émotionnelle d’une croyance, d’un conditionnement, on nourrit le mensonge, ou ce qui n’est pas notre nature véritable. 
C’est très efficace de ne pas bloquer, projeter ou refouler une émotion mais là encore, il faut oser l’affronter, la regarder en face sans témoin si ce n’est l’amour en soi. 

Ça peut sembler très abstrait d’offrir à la source tout ce qui nourrit les croyances invalidantes mais en fait, c’est logique. 
Si je ne lutte pas contre une pensée, une émotion, elle va se stabiliser ou passer. 
Le seul fait de focaliser sa conscience sur le cœur, ou sur le corps physique et de ne rien faire, suffit à libérer la charge énergétique.

C’est vrai qu’il n’est pas facile de changer son mode de fonctionnement mais ça vaut vraiment la peine. Peut être qu’il faut avoir fait le tour de ce qu’offre le monde, être lassé des jeux de rôles, du semblant de pouvoir par la manipulation, la séduction et la domination, pour oser faire ce face à face honnête avec soi.

Et même là, c’est un chemin qui commence par la déconstruction des croyances, ce qui entraine la perte de repères. Mais si on se focalise sur le cœur, si on suit l’élan de l’instant sans juger et si on est prêt à se découvrir en vérité, à se laisser être, la vie va nous porter à chaque instant. On comprend peu à peu que le sens des choses a été faussé et qu’il ne s’agit pas de penser la vie, mais d’être pleinement vivant.

Accepter de se laisser dénuder par la conscience vraie, le sens inné de ce qui est juste, c’est découvrir qui nous sommes au-delà de la forme, des à priori, des rôles, des masques. Évidemment on est face à l’inconnu puisqu’il ne s’agit plus d’agir pour obtenir un résultat spécifique, de jouer un jeu, mais d’être vrai.

La vie est courte, éphémère, et on passe un tiers du temps à dormir. Pour le mental, c’est flippant de se dire "je ne suis rien" parce que lorsqu’on retire les masques, lorsqu’on ne s’identifie plus à un seul aspect de la personnalité, on trouve la vie, le mouvement, la substance et le désir qui fait avancer. 
Je suis la vie qui s’exprime à travers un corps qui ne m’appartient pas, pas plus que mes pensées, mes émotions, un corps à l’existence éphémère dans cette forme et qui retournera à la terre un jour ou l’autre.

La question de l’éternité répond à la peur de la mort, à l’attachement à la matière, à la forme et pourtant c’est une sensation qui émerge lorsqu’on ressent la vibration du cœur et lorsqu’on est conscient que tout est recyclé. La nature nous le montre, rien ne se perd, tout est transformé, nourrit le cycle de vie.

Si le fait de porter des masques nous rendait heureux, il n’y aurait aucun problème mais c’est la cause de nos frustrations, de nos souffrances et de nos croyances.
Tant qu’on n’est pas soi-même, on est mal dans sa peau, divisé intérieurement, on trahit notre cœur, notre être véritable. Et si on attend de savoir qui on est en réalité pour vivre, pour agir, on peut rester des siècles à penser. 
On sait qui on est en étant au plus prés de soi, en agissant selon l’instant, dans la spontanéité et l’authenticité, tout en sachant que notre être véritable c’est l’essence de la source, de la Vie.

La société nous pousse à être productif, à établir un plan de carrière, à avoir de l’ambition, à être sans arrêt en compétition alors que nous sommes fondamentalement amour et lumière, paix et joie. Tout est faussé à la base et grassement nourrit par les croyances collectives qui ont tenté de donner une définition, un sens à la vie. 
La vie est mouvement permanent et en se laissant porter par elle, on peut réaliser qui nous sommes au-delà de la forme et vivre à partir de notre cœur sans avoir besoin de se raccrocher à des croyances aléatoires. 




La perte de sens amène les gens à rechercher les visions, à se tourner vers l’astral, à imaginer les mondes invisibles, à vouloir être en contact avec les êtres de lumière...
Nous sommes ces êtres de lumière, l’humain a créé l’astral à l’image de ses pensées, de ses peurs, de ses croyances et ça n’est certainement pas dans ces mondes qu’on saura qui nous sommes en vérité. 
On a besoin de s’accrocher à quelque chose, à des images tout comme on suit le modèle prédéfinit selon notre race, notre genre, notre culture…Soit on suit la mouvance collective, soit on prend le risque de se rebeller mais dans un cas comme dans l’autre, on ne fait que réagir et exprimer un seul aspect de ce que nous sommes. Une image superficielle qui est sensée nous représenter.

Le monde de l’image est aussi éphémère et changeant que celui de la forme, celui des pensées, des émotions. En cessant de jouer un rôle, en revenant en son cœur pour y trouver la paix, en aimant ce que nous sommes sans conditions, sans sélectionner ou rejeter des aspects de soi, on trouve l’unité intérieure. 
Et comme on ne focalise plus sur un aspect périphérique mais sur le cœur où l’ensemble des corps s’unissent de façon harmonieuse, on agit dans l’amour et la confiance.
Plus cette confiance s’installe et moins on se pose de question, plus le geste est spontané et plus la vie devient épanouissante.

Alors évidemment, quand on voit l’état du monde, le gâchis, le ciel qui se charge de nuages gris à mesure que passent les avions, il y a de quoi se demander ce qu’on fout là. 

Ce qui me réconforte, c’est de savoir qu’en revenant au cœur, je trouve la paix et l’insouciance de l’enfant qui prend la vie comme elle vient
Puis à chaque fois que je vois un avion parasite, j’appelle l’amour lumière à se déverser sur les aspects internes qui sont dans le déni, l’autodestruction, ces parts qui tentent de contrôler la vie, les émotions, les pensées, de façon chimique. 

Puis dans la paix et l’équilibre retrouvés, la peur de la mort est absorbée dans le désir d’être tout simplement vrai, ici et maintenant. 
Et je me souviens que tout ceci n’est qu’un jeu grandeur nature et que mon pouvoir se situe dans le positionnement qui détermine mon état d’être. 
Je pourrais me rassurer en me disant que d’autres subissent des inondations, que j’ai de la chance de pouvoir être épargnée mais je préfère accueillir en mon cœur tout ce que cela fait émerger.

Là aussi ce qui est difficile, c’est de croire en l’intelligence du cœur, de penser qu’elle est supérieure à celle de l’intellect mais chacun peut en vérifier la puissance en revisitant les moments intenses où l’amour s’est manifesté dans sa vie. 




On a du mal à croire que l’autre ne fait qu’amplifier ce que nous portons lorsqu’on est amoureux parce que ça touche tous nos centres énergétiques, nos corps subtils, et en plus l'énergie du désir vient amplifier l'effet alors évidemment comme en général, il sont encombrés, chargés d’énergies refoulées, la confusion est grande. 
Quand la paix s’installe en soi, quand on ne se juge plus, quand les énergies s’harmonisent, on commence à comprendre que l’amour est une vibration, une combinaison de fréquences et que c’est l’enfant en soi qui est le plus à même de manifester cela. 

Le fait de figurer ces énergies sous l’aspect enfantin, est un repère et aussi un outil puisque cet enfant, c’est aussi ce que nous étions au moment où les croyances ont été adoptées. 

C’est l’expression de la vie en nous et comme elle est enfouie sous des couches de peur, de croyances, d’émotion refoulées, on n’ose pas vivre vraiment, on survit.

En contactant les émotions et pensées qui nourrissent les fausses croyances, les corps subtils s’allègent et la spontanéité permet ce nettoyage en profondeur. 
Ce qui en émerge peu à peu, c’est l’être véritable, pacifié, unifié et libre. 
Et comme pour toute naissance, il y a un timing précis que seul notre cœur, notre âme connaissent.
Là encore ça nous ramène à la foi qui est un ensemble de sensations plus qu’un concept. Des sensations et surtout celle de la confiance, confiance en la source et en la vie, en l'amour et l'intelligence du vivant. 

En ce sens réapprendre à ressentir ce qui se vit en soi, s’ancrer dans la matière et ne pas coller d’étiquette à ce qui est vécu, révèle l’essence de l’être.


Je fais la méditation guidée par Deepak Chopra depuis trois jours et ça me fait du bien de focaliser mon attention à l’intérieur plutôt que de m’agacer avec ce qui se manifeste à l’extérieur. Je remets le lien pour ceux qui seraient intéressés. 
Prendre 10 minutes de relaxation le matin pour se positionner sur la fréquence du cœur, de la paix et de l'harmonie, nourrit et amplifie la foi en ce pouvoir de créer son état d'être. La journée se déroule alors avec plus de fluidité, de souplesse et de légèreté.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr