jeudi 3 octobre 2013

On n’est pas obligé de souffrir



Image trouvée sur "The garden of pensiveness"


Huit heures trente de sommeil ! L’exploit ! Cela représente beaucoup, c’est la preuve évidente que tout en moi se détend, que mon corps physique est autorisé à fonctionner selon son propre rythme. La confiance et surtout l’amour que je lui porte maintenant, sont des facteurs de guérison, d’équilibre et d’harmonie. En prenant un peu de distance sur les dernières 24 heures, je peux établir un petit processus qui m’a permis de rencontrer le Christ intérieur, enfin la vibration christique parce qu’il ne s’agit pas d’un personnage à proprement parler mais plutôt d’une énergie spécifique. Je la vois comme une fréquence entre l’humain et le divin, un pont, un état qui permet la réunion de tout ce que nous sommes. Cette vibration est en nous et son émergence ou sa reconnaissance dépend du degré d’ouverture de notre cœur. Le mental bien que possiblement témoin de l’aventure, n’a pas grand-chose à faire dans cette rencontre.
Avant de vivre ça, j’ai donc ouvert mon cœur par le lâcher prise, l’acceptation sans condition de ce qui est, dans l’instant, mais j’ai aussi formulé des questions. Enfin, ça n’était pas vraiment des questions mais plus des phrases laissées en suspend. Je me suis demandé sincèrement et naïvement comment j’avais pu ressentir l’amour pur, au moment où j’ai cru en Jésus Christ et pourquoi je ne pouvais pas revivre cette sensation particulière. Il n’y avait pas de lamentation, de sensation d’injustice, de réclamation ni d’attente particulière, juste un espace ouvert. Puis des réponses sont venues spontanément sans que je les aie attendues, provoquées ou même suscitées. Quand je m’interrogeais, je ne cherchais pas à tout prix une réponse, je confiais juste mon cœur à l’invisible avec la certitude qu’il m’entendait.