J’ai regroupé une série d’articles du site anti-deprime.com
à propos de l’amour de soi et du bien-être. Notre culture judéo-chrétienne nous
a maintenus dans l’idée qu’il fallait faire passer les autres avant soi mais ce
genre de comportement ne fait que créer des conflits, des malentendus, des frustrations et des attentes envers
les autres.
En effet, quand on sert les autres par devoir, par obligation ou
par pitié, on a tendance à vouloir qu’ils changent, qu’ils soient reconnaissant.
On devient exigeant et frustré qu’ils ne fassent pas ce que l’on veut, "qu’ils ne
rendent pas la monnaie de la pièce".
Le rôle de sauveur cache souvent un déni, un rejet de
soi, c’est une stratégie de l’ego, une façon de détourner l’attention de ses
propres problèmes, de ne pas affronter ses blessures…Et comme toutes les
stratégies, ça ne fait qu’éviter la réalité ça ne rend pas heureux au bout du
compte.
L’amour véritable de soi, celui qui vient de l’acceptation
de tout ce que nous sommes, de nos ombres, nos défauts, mais aussi de nos qualités, cet amour sincère qu’on
cultive patiemment, au jour le jour, nous rapproche des autres de la même façon
et surtout sans attentes ni besoins.
Nous sommes empathiques sans tomber dans
le rôle de sauveur, et pouvons faire preuve de la même compassion que celle que
nous éprouvons à l’égard de notre enfant
intérieur, de nos propres blessures. L'enfant intérieur qui est pris en compte, n'appelle plus de miroir pour nous interpeler, ne joue plus les tyrans quand il est écouté...