Pourquoi transformons-nous en problème tout ce que
nous touchons?
Nous avons fait de Dieu un problème, nous avons fait de l’amour
un problème, nous avons fait un problème de la relation, de la vie, et de la
sexualité aussi.
Pourquoi? Pourquoi tout ce que nous faisons pose-t-il
problème ?
Pourquoi acceptons-nous d’être écrasés par les problèmes ?
Pourquoi n’y mettons-nous pas fin ?
Pourquoi n’y mettons-nous pas fin ?
Pourquoi ne savons-nous pas mourir à nos
problèmes, au lieu de les perpétuer jour après jour, année après année ?
La
sexualité soulève de toute évidence une question pertinente, mais il en est une
autre plus fondamentale: pourquoi faisons-nous de la vie un problème ?
Le travail, le sexe, l’argent qu’il faut gagner, les pensées,
les sentiments, les expériences – bref, tout ce qui constitue la vie – pourquoi
tout cela est-il aussi problématique ?
Ne serait-ce pas essentiellement parce que notre
pensée part toujours d’un point de vue donné, d’un point de vue fixe ? Notre
pensée procède toujours en partant du centre pour aller vers la périphérie,
mais chez la plupart d’entre nous, la périphérie nous tient lieu de centre, de
sorte que tout ce que nous touchons est superficiel.
Or la vie n’est pas superficielle, elle exige d’être vécue dans son intégralité.
Et parce que nous ne vivons que superficiellement, nous ne connaissons que des réactions superficielles.
Or la vie n’est pas superficielle, elle exige d’être vécue dans son intégralité.
Et parce que nous ne vivons que superficiellement, nous ne connaissons que des réactions superficielles.