![]() |
Chi Tung Chiang |
Depuis
tout à l’heure, je suis remplie d’une immense gratitude envers les hommes qui
en ce moment sont le reflet de tout l’amour que je m’autorise à laisser
circuler intérieurement. Il y a eu le pardon à mon père qui a constitué un
premier pas vers l’acceptation de la vie et de l’amour. Puis, la reconnaissance
du divin intérieur, la libération des fausses croyances concernant l’autorité, à
mesure que j’accueillais les parts sauvages, violentes, rebelles intérieures. Quand
j’ai compris que celles-ci ne faisaient que protéger mes aspects les plus
fragiles, permettant une forme d’équilibre intérieur, mon point de vue a changé.
Maintenant que je ne crains plus d’exprimer ma vulnérabilité, que j’accueille
tout ce que je qualifiais d’ombre, que je ne rejette plus rien de ce que je
suis et plus précisément ma puissance, les hommes de mon entourage, manifestent
leur amour, leur soutien et leur reconnaissance avec une telle force et en même
temps beaucoup de respect, que je ne peux m’empêcher de pleurer de reconnaissance.
Jusqu’aux commentaires remplis de tendresse, laissés en ce moment sur ce blog, par
des hommes. Le fait d’intégrer ma puissance qui n’est autre que celle d’aimer,
transforme ma vie et les peurs de tomber dans le piège de la séduction, par
manque de connaissance de ce qu’est réellement la femme, disparaissent à mesure
que j’accueille tant ma force que ma vulnérabilité. Bien que les hommes du
voisinage soient « aux petits soins », les femmes ne semblent pas
manifester de jalousie. Tout mes rapports avec les hommes du voisinage qui
étaient conflictuels, sont devenus fraternels et même paternels mais sans
aucune autorité ni besoin de contrôle.