mardi 25 juin 2013

Apprendre à s’aimer sans conditions...message du collectif Ashtar reçu par Simon Leclerc: "L'impuissance et la perception de soi"




Comme portée par le cycle naturel de la vie, aujourd’hui, le sentiment d’être à l’heure de la récolte est encore bien présent. L’heure de goûter paisiblement les fruits du travail de déconditionnement de l’auto-jugement et de cette triste tendance à vouloir tout cataloguer, ranger dans des cases, étiquetées « bien », « mal », « bon », « mauvais ». Comme une séquence qui passait à la télé il y a quelques années, présentée par « Les Nuls », « bien, pas bien », ou quelque chose comme ça. A cette époque, je n’avais pas encore adopté cette croyance bien qu’elle fut fortement imprimée dans l’inconscient. J’avais une façon plus subtile mais néanmoins aussi puérile de qualifier les choses, par le ton ironique et même cynique que j’utilisais à propos de tout. C’était une forme de détachement par le rejet qui exprimait mon dégoût de la vie mais surtout de moi-même. Je nourrissais la victime intérieure, le sentiment d’injustice, en critiquant tous ceux que je pensais être du côté des abuseurs. Je mettais dans le même panier, les politiciens, les riches, les gens de pouvoir, l’autorité... 
Je vivais dans un monde à l’image de la relation que j’entretenais avec moi-même. Mon besoin d’auto-guérison s’est fait sentir à partir du moment où j’ai ressenti l’amour immense qui était en mon cœur, quand j’ai cru en Jésus Christ. En entrant dans une église, même si je continuais à considérer les choses à partir d’une vision dualiste, le fait de me situer du côté des « bons», m’a amené à porter un regard positif sur qui j’étais et à commencer à m’aimer. Le fait d’être entourée de gens bienveillant m’a considérablement aidée dans ce sens, tout autant que de savoir que j’étais issue de la source avant tout, et plus dépendante uniquement de mes gènes. Quand j’ai cru au principe du christ intérieur, non plus comme un sauveur mais comme une part de moi-même, ma vision et mon cœur se sont élargis considérablement. J’avais une raison noble de m’aimer ! Je ressentais la source intérieure d’amour et vibrais dans cette fréquence. Malgré tout, je restais dans un amour de soi très conditionné qui demandait de faire le bien, d’être aimable, lumineux afin d’avoir des raisons valables de m’accorder cet amour.