samedi 14 septembre 2013

Lâcher prise, laisser aller



Ciel d'aujourd'hui avant la pluie; un profil féminin?


La journée a été intense et m’a mise face à ma dureté de cœur, envers moi-même et l’extérieur. J’ai eu beaucoup de difficulté à accepter la gêne à l’estomac qui représente entre autres, de l’intolérance, de la difficulté à accepter de nouvelles idées. J’ai commencé par chercher d’où elle venait, qui était coupable en moi. Il est clair que le fait d’écouter les conférences de Lise Bourbeau, notamment celle où elle explique ce qu’est, s’aimer vraiment, m’a bien remuée intérieurement. Le perfectionnisme est une conséquence de la blessure d’injustice qui bloque le processus d’acceptation de soi, de ses faiblesses. La difficulté à accepter de prendre le temps de guérir, de suivre son propre rythme, le besoin d'aller vite, d'être efficace, ont formé un genre de carapace intérieure. Comme si elle allait bloquer les émotions, les empêcher de se manifester! C'est un mécanisme inconscient parce que mon désir c'est vraiment de libérer tout ce qui a été refoulé. 
Puis, le repos, le calme, le fait de décider de suivre mon envie de ne rien faire m’a permis de ne pas amplifier la culpabilité, l’auto-critique et la dépréciation. Tout y est passé, le côté répétitif de ce que j’écris sur le blog, la liste de mes blocages, imperfections, ma frustration de ne pas oser exprimer du désir au point de le taire par des médicaments, en plus de la fermeture inconsciente. Heureusement qu’ils n’anesthésient pas tout et que je peux parfois sentir un genre de montée énergétique dans les chakra racine et sacré qui me permettent de garder vivante l’envie d'aimer, enfin de vivre une relation de couple. 
L’habitude de placer la barre très haut, dans tous les domaines, est finalement un frein qui bien souvent m’empêche d’agir. Comme en plus au niveau du cœur, des sentiments, la peur d’être trahie n’a pas totalement disparu, il m’arrive de désespérer de pouvoir connaître l’échange amoureux. Pourtant tout est en place, si on peut dire.

"Le paysage intérieur" de Yann Thibaud



Encore un extrait du livre de Yann Thibaud : « L’aventure émotionnelle », 2ème volet de la trilogie, « L’écologie intérieure ». Je reviens encore sur le fait que l’intelligence du cœur et l’amour divins s’expriment dans la simplicité, la clarté, l’humilité. C’est au travers de ces qualités que j’estime si une information est juste.


Chapitre premier : le paysage intérieur

Qu’est-ce que l’émotion ? Où nous conduit-elle ?
Est-ce un bien ? Est-ce un mal ?
Faut-il s’y ouvrir, s’y livrer, s’y abandonner ou bien la contrôler, la maîtriser, la discipliner ?
Au final, à quoi sert l’émotion ? Est-elle vraiment utile ? Ne pourrait-on pas s’en passer ?

Pour le savoir, imaginons un instant sa disparition : que serait un être humain sans émotion ?
Il ferait certainement un travailleur modèle, discipliné, performant et efficace, accomplissant impeccablement les tâches qui lui sont assignées, appliquant rigoureusement les instructions reçues ; mais il serait un humain effrayant, froid, rigide, sans état d’âme, prêt à tout pour atteindre ses objectifs, exécuter ce pour quoi il a été programmé, bref un véritable robot.
Aussi l’émotion apparaît-elle comme une fonction essentielle, un bienfait, une sauvegarde ou une protection contre les folies du monde, un signal intérieur nous indiquant notre propre chemin.

L'amour véritable






Aujourd’hui, c’est comme si ma tête était vide ! La réécoute de la conférence de Lise Bourbeau d’hier m’a fait l’effet d‘une overdose. Un trop plein, une sensation d’être gavée de mots. On dirait que non seulement la façon d’être change au niveau du comportement mais aussi dans la façon de se nourrir. Je ne parle pas de nourriture physique bien que j’ai radicalement changé mon mode d’alimentation depuis cet été, mais de lectures, d’infos venues de l’extérieur. Quelque part, c’est logique et très bon signe ! Vouloir se tourner vers l’intérieur, apprendre à écouter ses émotions, sont ressentis les messages de son corps physique tout comme ceux de ses guides, de son âme, de ce monde invisible, cette équipe lumineuse qui n’a jamais cessé d’être là puisque c’est en nous, amène automatiquement à délaisser, à se détacher de l’extérieur. Comme une coupure des liens qui empêchaient la confiance en soi et rendaient dépendant des autres, du monde, de sa vision, de ses croyances. Cette rupture et possible quand on connaît suffisamment son propre monde, qu’on l’a exploré et qu’on s‘en trouve  le digne locataire, à sa juste place. Habiter son corps, s’incarner réellement en acceptant tout ce qui se vit à l’intérieur, créé une intimité avec l’âme. Quand on goûte à l’expérience magnifique de laisser une émotion exister, quand on arrive à s’extraire du mental ne serait-ce que le temps d’être à l’écoute et comme il ne s’agit pas de se distraire, c'est-à-dire de s’extraire de soi, on touche l’essence divine de si près, qu’une familiarité se retrouve. Chaque émotion accueillie sans jugement, sans projection ni commentaire, amplifie la confiance en la connexion à l’âme, le ressenti des hautes vibrations créé un état de joie simple, qui nous donne la certitude d’être divin, connecté en permanence à la source.  Cette assurance nous amène à ne plus craindre de ressentir des vagues émotionnelles, quelles qu’elles soient mais au contraire, on commence à vouloir continuer d’apprendre à surfer, on y prend goût. Peu à peu, la paix s’installe, le silence devient un moment de contemplation de ce monde merveilleux qui nous habite et dont l’intelligence et l’autonomie fascinent. On se sent l’invité d’honneur de ce que l’on croyait être une vulgaire carcasse et cet amour de soi qui grandit, amène à comprendre que ce que l’on supposait être de l’égocentrisme n’est autre que la connaissance que ce corps est une conscience vivante qui ne nous appartient pas et qui pourtant nous accueille amoureusement. Ce vêtement de chair est en fait une entité autonome fortement reliée à la terre mère dont elle est issue et qu’elle rejoindra un jour où l’autre, nous laissant retourner à la source. Cette union éphémère lorsqu’elle est vécue à partir du cœur, dans l’amour, devient une association interactive, un couple matière/esprit.