Lydia Féliz |
Ce début
d’année continue dans l’échange, la relation à l’autre qui correspond à celle
que j’entretiens avec moi-même. Plus de confiance en soi, amène logiquement plus
de confiance en l’autre. Plus d’amour vrai de soi, libère de l’attente
extérieure et ainsi les relations sont fondées sur le respect mutuel, la sincérité et guérissent
l’enfant intérieur, en sortant des schémas victime/bourreau/sauveur.
Je n’en
suis pas à la totale transparence mais je m’en approche de plus en plus et par
effet miroir, je réajuste mon pas. C’est un réel soulagement de ne plus accuser
l‘autre de ce qu’il me reflète. La paix en est le fruit et je retrouve mes
pouvoirs. Celui de l’auto-guérison, du libre choix, de la maitrise des
émotions, d’agir à partir du cœur.
Quand je lis dans divers message que cette
année sera celle de la récolte, je constate que c’est réellement le cas ; je
goûte le nectar, tout comme le papillon sorti de sa chrysalide peut voler de
fleur en fleur, se délectant des parfums, des couleurs et du précieux pollen qu’il
distribue au passage, sans même le « savoir ». Cette symbolique de la
joie manifestée qui rayonne, de la liberté d’être et d’agir, qui naissent de l’amour de soi, de l’équilibre intérieur et de la libération de la carapace
protectrice, est exactement l’image de mon quotidien en cette nouvelle année. Je
ne cherche plus à agir inconsciemment selon le modèle gagnant/gagnant,
revendiquant mon droit de recevoir, je rayonne naturellement ce que je suis et
l’énergie revient multipliée, des âmes sœurs apparaissent dans ma vie selon ces mêmes énergies et plus selon les rôles joués antérieurement.
L’amour sans attaches illustré par le papillon
qui va de fleur en fleur, est aussi l’expression du divin. On a comparé cette
attitude à l’homme qui va de femmes en femmes ou encore à la femme volage mais
c’est une vision réduite et déformée.