mercredi 8 janvier 2014

"Frères et sœurs en Christ, en cette conscience unitaire"...et un texte de Christelle Schoettel



Lydia Féliz


Ce début d’année continue dans l’échange, la relation à l’autre qui correspond à celle que j’entretiens avec moi-même. Plus de confiance en soi, amène logiquement plus de confiance en l’autre. Plus d’amour vrai de soi, libère de l’attente extérieure et ainsi les relations sont fondées sur le respect mutuel, la sincérité et guérissent l’enfant intérieur, en sortant des schémas victime/bourreau/sauveur. 
Je n’en suis pas à la totale transparence mais je m’en approche de plus en plus et par effet miroir, je réajuste mon pas. C’est un réel soulagement de ne plus accuser l‘autre de ce qu’il me reflète. La paix en est le fruit et je retrouve mes pouvoirs. Celui de l’auto-guérison, du libre choix, de la maitrise des émotions, d’agir à partir du cœur. 
Quand je lis dans divers message que cette année sera celle de la récolte, je constate que c’est réellement le cas ; je goûte le nectar, tout comme le papillon sorti de sa chrysalide peut voler de fleur en fleur, se délectant des parfums, des couleurs et du précieux pollen qu’il distribue au passage, sans même le « savoir ». Cette symbolique de la joie manifestée qui rayonne, de la liberté d’être et d’agir, qui naissent de l’amour de soi, de l’équilibre intérieur et de la libération de la carapace protectrice, est exactement l’image de mon quotidien en cette nouvelle année. Je ne cherche plus à agir inconsciemment selon le modèle gagnant/gagnant, revendiquant mon droit de recevoir, je rayonne naturellement ce que je suis et l’énergie revient multipliée, des âmes sœurs apparaissent dans ma vie selon ces mêmes énergies et plus selon les rôles joués antérieurement.
L’amour sans attaches illustré par le papillon qui va de fleur en fleur, est aussi l’expression du divin. On a comparé cette attitude à l’homme qui va de femmes en femmes ou encore à la femme volage mais c’est une vision réduite et déformée.



J’y vois plutôt l’expression de l’amour inconditionnel. Quand on accueille tout ce qui est en soi et qu’on accepte ses défauts, on ne cherche plus à changer par la lutte intérieure, le rejet, mais en accueillant l’amour divin et c’est l’énergie qui agit, révélant notre véritable personnalité. 
On aura alors la même attitude vis-à-vis de l’autre, on ne cherchera pas à le changer et comme on n’a pas d’attente, il n’y a pas de déception. 
Lorsque la relation à soi est amoureuse, on peut aimer tous les autres, on a des « préférences » mais on ne rejette pas ceux qui n’y correspondent pas.   
Quand on libère ce qui empêche la libre circulation de l’amour en soi, celui-ci restaure, guérit et place sur une fréquence où on attire ce qui nous ressemble. On ne voit plus le monde à travers le filtre du jugement mais l’amour et la lumière contenus en toute chose, nous « saute aux yeux ». Il ne s’agit plus alors de savoir mettre des limites puisque l’amour agit comme un manteau qui préserve des basses fréquences, de la froideur du monde tout en étant perméable aux énergies divines. Comme la peur n'est plus nourrie en soi, il n'y a plus de raison de se protéger.


Lydia Féliz

L’amour vrai de soi ne rend pas non plus aveugle mais il permet d’être lucide, sans se juger, sans culpabiliser. Ce n’est pas encore automatique mais je vois plus vite lorsque je tombe dans les vieux travers et peut donc revenir plus rapidement à la raison du cœur.  
En même temps que le chakra sacré est rééquilibré par la guérison des blessures, je retrouve mon goût pour les activités manuelles. Notamment le travail du cuir et la couture. C’est venu spontanément et plutôt que de voir dans la réparation d’objets, la peur du manque et donc la rupture du flux de l’abondance, j’y vois la guérison de ce centre qui « gère » l’énergie créative et le désir de manifester ma capacité à être autonome, « débrouillarde ». C'est aussi l'expression de l'ancrage à la terre, l'appréciation de la matière résultant de l'acceptation totale de cette incarnation. 

L’abondance ne veut pas dire de gaspiller, de jeter systématiquement. Ne pas conserver d’objets inutiles, reliés au passé, qui rappellent les rôles de victime, est un acte guérissant mais il ne s’agit pas de jeter à tors et à travers. Réparer des objets est une illustration de la réparation intérieure qu’on réalise soi-même et même si ça peut paraître insignifiant, c’est une façon d’exprimer sa capacité à se prendre en charge, à ne pas subir ce qui est, et à passer à l’action quand on se sait capable de le faire.

J’ai pu constater ma progression dans la relation à l’autre, avec mon invité hier soir. Il est clair que des peurs ont fait surface, mais elles ne m’ont pas submergé puisque je ne les ai pas rejetées ni jugées. J’ai été soulagée de voir que je ne cherchais plus à convaincre l’autre de ma foi. Le sujet est venu naturellement dans la conversation, par le biais de la guérison des blessures d’enfance.
Le besoin d’argumenter, cache plusieurs choses, un manque de confiance en soi, le besoin de se convaincre soi-même et celui d’avoir raison. J’ai constaté que lorsque je revendiquais des droits, j’étais dans la peur, le refus d’être traitée injustement. Mais là encore, quand on est victime d’injustice, très souvent, c’est parce qu’on a une attitude injuste envers soi-même. On se critique, on se juge et comme une part de nous sait que ça n’est pas approprié, on se trouve face à des personnes qui mettront en évidence cette caractéristique à travers leur comportement à notre égard.  
La connaissance que nous nous reflétons mutuellement nos ombres est d’une grande aide et permet d’avancer, de guérir par la compréhension des mécanismes inconscients qui nous font agir.
 J’apprécie beaucoup la vision de Véronique Baudoux à propos des ombres. Elle explique que ce sont nos parts cachées, celles qui n’ont pas été validées par nos parents et que nous avons donc cessé d’exprimer afin de recevoir l’amour parental essentiel, même vital pour un enfant. Ces traits de caractère ont été jugés comme « mauvais » par nos parents et nous en avons déduit qu’il nous fallait les cacher, les taire, les refouler. Or, c’est justement ce qui créé un déséquilibre que nous trainons ensuite toute notre vie. 


Lydia Féliz



Quand on occulte une part de soi, non seulement ça crée un conflit intérieur, un déséquilibre mais en plus ça nous empêche d’exprimer notre singularité, notre individualité et notre signature énergétique particulière.
La lumière divine en nous éclaire ces parts cachées et on découvre alors à partir du cœur que ces traits de caractère portent en eux une énergie nécessaire à notre complétude, à l’expression de qui nous sommes réellement. La connaissance et l’acceptation de tout ce que nous sommes, nous guérissent puisque c’est l’amour et la lumière divine qui sont alors activés.
Quand on sait pour soi-même, par la vibration, le ressenti intérieur et que l’on comprend que chacun suit le chemin unique, choisit par son âme, celui qui le mène exactement en son cœur et qu’il y a autant de voies pour y parvenir que d’humains, on lâche tout besoin de convaincre.
Les injonctions, les discours paternalistes, les postures, les rituels, n’ont plus de raison d’être lorsqu’on fait confiance à son propre cœur. Tant qu’on ne réalise pas que c’est en étant ses propres parents, en prenant soin de l’enfant intérieur soi-même, qu'on trouve la guérison, on reste dans l’attente d’un père, d'une autorité supérieure, d’un sauveur extérieur.
Cette vision donne une image du divin totalement faussée. 
Oui, la source donne la vie mais elle ne fabrique pas des créatures qu’elle manipule. La façon d’être parent chez les humains, n’a rien à voir avec la source qui donne le libre arbitre à chacun de ses enfants afin qu’il puisse grandir et devenir autonome par propres ses choix.  
J’ai longtemps rejeté Dieu parce que je m’en faisais une idée calquée sur le comportement de mes parents et de ceux que je voyais dans la société. Très peu d’adultes ou prétendument adultes, ont un amour inconditionnel pour leurs enfants. La plupart du temps, on donne la vie et on se l’approprie, on cherche à formater plutôt qu’éduquer, élever, on projette ses rêves et ses frustrations sur celui qu’on appelle le fruit de ses entrailles.  
Mais il n’y a pas non plus à blâmer les parents qui ne font que transmettre ce qu’ils ont reçu et qui apprennent à se conformer au modèle parental tel qu’il est admis et transmis dans la société. On n’apprend pas à être parent malheureusement il n’y a pas d’école qui enseigne les bases de la relation filiale saine et équilibrée. C’est un choix politique qui maintient la division, l’écart des générations, la lutte au sein même des familles. 
Là non plus, il ne sert à rien de blâmer la société et ceux qui la dirigent. En devenant conscient de sa vraie nature, en apprenant à être un parent avant tout pour soi-même, on change totalement la relation à soi-même et à l’autre.
Et à moins de renaitre à sa véritable nature d’humain divin complet, on reproduit sans arrêt les mêmes schémas. 


Lydia Féliz



J’ai visité le site de Christelle Schoettel qui a traduit tous les messages de Jeshua canalisé par Pamela Kribbe et le thème du rêve éveillé qu’elle étudie résonne en moi tout comme ce petit texte qui cependant contient l'essentiel. Un clin d’œil en même temps qu'un hommage rendu à son travail bénévole de traduction, en coulisse, qui rend accessible au plus grand nombre, les messages éclairant de Jeshua. Merci Madame!



Cette nuit
La simple vérité de l’être qui coule de source.
Une grande joie simple et douce est présente.
J’entends le rire de Karen qui s’esclaffe.
La simple évidence d’être.
J’ai demandé et j’ai reçu.
La fraîcheur de l’instant.
C’est aussi simple que ça !
Il n’y a rien à chercher qui ne soit déjà là
de toute éternité.
Juste quelques cartons à déblayer.
Et laisser briller le soleil.
Être dans le flot de l’êtreté.
Rien à ajouter, rien à retrancher.
Tout est parfait.
Christelle Schoettel


 

Lydia Féliz




J’ai choisi ce texte tellement vrai, parce que cette sensation qui devient certitude que « tout est parfait », permet de revenir en son cœur, de sentir la connexion à l’âme, la présence éternelle du divin en soi et me rassure quand à la pertinence de chacun de mes gestes, même si je n’en comprends pas le sens sur le moment. 
Dans ce lâcher prise, je finis toujours par voir effectivement que "tout est parfait" ! 
Cette certitude intime donne la véritable confiance en soi(s).

Je pense qu’il est plus que temps de passer de l’esprit compétitif à celui du partenariat, de l’échange à partir du cœur. C’est la raison pour laquelle je n’hésite pas, depuis la naissance de ce blog, à partager mes « découvertes », à promouvoir le travail de ceux qui m’aident à avancer ou qui sont sur le même chemin. C’est un élan du cœur et une démarche logique puisque l’auto-guérison se réalise par l’écoute de son intuition et que celle-ci amène à trouver les enseignements et les outils qui favorisent et accélèrent le processus. 
La relation entre l'humain et le divin que je suis serait incomplète si elle ne se manifestait pas de la même façon, avec les autres humains divins, conscient ou non de leur véritable identité.

Lorsqu’on se pose la question ; « qu’est-ce que j’y gagne ? », on reste dans les schémas du mental, la peur d’être abusé, manipulé, le besoin de revendiquer son droit d’être respecté... La véritable confiance en soi, celle qui est fondée sur l’acceptation de tout ce que l’on est, permet de considérer l’autre réellement comme un frère, une sœur. 
Non selon les schémas de rivalité, habituellement vécus dans les familles mais selon la loi de l’UN. Frères et sœurs en Christ, en cette conscience unitaire. Je pense que les relations à l’autre sont déterminées dès l’enfance (selon les blessures de l'âme, donc depuis des éons) et à moins de retrouver sa véritable filiation, ses vraies origines et l’amour inconditionnel de la source en soi, on reste conditionné par les croyances imprimées dans l’inconscient.