vendredi 26 décembre 2014

« Nous avons fait de la sexualité un problème » Krishnamurti





Pourquoi transformons-nous en problème tout ce que nous touchons? 
Nous avons fait de Dieu un problème, nous avons fait de l’amour un problème, nous avons fait un problème de la relation, de la vie, et de la sexualité aussi.
Pourquoi? Pourquoi tout ce que nous faisons pose-t-il problème ? 
Pourquoi acceptons-nous d’être écrasés par les problèmes ?
Pourquoi n’y mettons-nous pas fin ? 
Pourquoi ne savons-nous pas mourir à nos problèmes, au lieu de les perpétuer jour après jour, année après année ? 
La sexualité soulève de toute évidence une question pertinente, mais il en est une autre plus fondamentale: pourquoi faisons-nous de la vie un problème ?
Le travail, le sexe, l’argent qu’il faut gagner, les pensées, les sentiments, les expériences – bref, tout ce qui constitue la vie – pourquoi tout cela est-il aussi problématique ?

Ne serait-ce pas essentiellement parce que notre pensée part toujours d’un point de vue donné, d’un point de vue fixe ? Notre pensée procède toujours en partant du centre pour aller vers la périphérie, mais chez la plupart d’entre nous, la périphérie nous tient lieu de centre, de sorte que tout ce que nous touchons est superficiel. 
Or la vie n’est pas superficielle, elle exige d’être vécue dans son intégralité. 
Et parce que nous ne vivons que superficiellement, nous ne connaissons que des réactions superficielles. 

« Il est possible de sortir des schémas qui nourrissent la peur, le déni de soi et la souffrance »





Ce matin, ça n’est pas très clair ! La nausée me perturbe depuis quelques jours et le repas d’hier, bien que je n’aie pas fait d’excès, me pèse encore sur l’estomac. L’enfant intérieur se pose beaucoup de questions auxquelles je réponds surtout en le rassurant, en ne l’obligeant pas à se taire ou en faisant diversion. 
Je précise pour ceux qui découvriraient ce blog, que ce que j’écris correspond aux pensées du jour, de l’instant. Cette mise à nue de mon cerveau est une invitation à la transparence et un témoignage de ce que peut penser, vivre, une personne consciente de ses origines, de ses limites et de ses pouvoirs en tant qu’humain divin. 
Bien que nous soyons tous différents, nous avons beaucoup en commun ; les attributs divin et humain, la constitution des corps et les pensées issues de la peur, du système conscient/inconscient, des croyances…
Le fait d’écrire tous les jours est une forme de thérapie, de gymnastique cérébrale, un moyen de vider le mental, de faire le point. Il y a aussi des "inconvénients" mais ce sont des choses que nous partageons tous ; le quotidien et son côté répétitif, rébarbatif, qui trahit un manque d’ancrage, une forme de rejet de l’incarnation, qui touche la majorité des gens en quête de sens, de spiritualité. La réalité du monde à première vue, est insupportable et quand on a une certaine sensibilité, on ne peut se satisfaire de cette vie qui semble n’avoir ni queue ni tête.