mercredi 16 avril 2014

"Le chemin de la liberté" par Valérie Charoux






Le bonheur, c’est la liberté. La liberté s’obtient lorsque l’on s’encombre le moins possible de choses physiques et matérielles, jusqu’à ce que l’on ait moins de charge et moins de pression. De plus, si l’on ne s’encombre plus du regard des autres, qui est lié aux apparences, on se fait le cadeau de la liberté d’être dans la plénitude; sans liens physiques, avec la liberté de bouger et de se réinventer au gré de ses envies, car le désir de posséder ainsi que nos possessions ne nous restreindront plus.

Le mal de vivre n’est-il pas lié à la notion de ‘mal’, qui n’est rien d’autre que le résultat de choix qui sont éloignés de ce bon sens commun qui est une forme de sagesse naturelle qui fut oubliée sous toutes les couches d’une société de consommation menant à un pays riche fait de citoyens pauvres qui se débattent avec un mal-être dont ils n’arrivent même plus à identifier la source originelle. La source est pourtant évidente, car elle vient du fait que la vie adulte est maintenant liée au fait de paraître et de posséder. Si on enlevait ces illusions faisant notre malheur de nos objectifs de vie, on se sentirait alors aussi libres que des enfants. Les enfants s’amusent d’un rien, ne se préoccupant pas de leur apparence, ne privant aucun autre de sa liberté et des choix de jeux faisant son bonheur, le bonheur de l’un n’étant pas lié à l’abus de l’autre.

"Tout se défait et se fait "sans moi"...musique





Une nuit relativement longue m’a permis de récupérer et me prépare à "attaquer" la journée avec enthousiasme. Je sens une immense vague de changement intérieur et comme je fais de plus en plus confiance à la source, j’ai moins besoin de me rassurer en cherchant à comprendre. Je ne lis plus rien et passe les journées dans l’action, depuis le début de la semaine. Les énergies de la lune qui me rendaient électrique sont dirigées vers l'action, par l'acceptation de ce qui est.

Quand on se libère de la peur, le mental n’a plus trop besoin de savoir et se met au service de la vie. Les suppositions, les interprétations, les questions, éloignent de l’être vivant que nous sommes et nous plongent dans un genre d’illusion permanente entre passé et futur. Pas étonnant de se sentir balloté ! 

Je vais à l’essentiel dans l’instant, dans ce que l’élan me propose d’expérimenter. Je ne fais plus de drame lorsque les choses ou les gens viennent me "contrarier". J'essaie d'appliquer la technique du miroir sans en faire non plus une obligation, une nécessité.

Plus je projette ma vision de la vie, plus je suis dans l’attente et plus je souffre mais ça ne veut pas dire non plus que je n'ai plus de projet, d'envie, bien au contraire, mais c'est en lien avec ce que je suis vraiment, mes vrais besoins et non ceux de mes fantasmes. 
En plus, de cette façon, en idéalisant, en me comparant à ce que je devrais être, je me maintiens dans le rôle de la victime impuissante. 
Je sais l’essentiel de ce que j’ai à savoir pour bien vivre pour oser me regarder en face et aller vers l’inconnu, créer ma vie selon qui je suis en totalité.