Et bien, la fête entre
voisins a été agréable et j’ai su doser l’alcool en écoutant mon corps. Un
repas le midi, exposé au soleil au travers des parasols, ça peut faire des
dégâts. Quelques femmes de la tablée sont allées se baigner les pieds dans la
rivière mais j’ai préféré rentrer au frais m’allonger, comme d’habitude.
Malgré la musique, je
n'ai pas dansé pour éviter de souffrir.
On fait les choses la
plupart du temps pour plaire, pour séduire, pour se mettre en valeur mais
rarement pour le bien-être physique; Les chaussures à talons, ou très serrées,
les jean's qui s'incrustent dans la peau, les produits pour les cheveux, les
cosmétiques...ne font que nourrir le doute de soi et éloignent de l'être
véritable, nient les besoins essentiels du corps physique.
Si c'est fait dans une
énergie positive, si on se maquille avec joie, sans culpabiliser, les produits
n'auront pas de conséquences néfastes mais si c'est fait dans la peur de ne pas
être vue, aimée, ça change les choses.
Pareil pour l'usage
d'alcool ou de drogues récréatives, si on les prend pour cacher la misère
intérieure, les souffrances, la tristesse, le déni de soi...leur impact sera
douloureux et laissera des traces sur le corps physique.
Mais si c'est fait pour
nourrir l'envie de vivre, en sachant que ça n'est pas la panacée, pour se
désinhiber en faisant un travail émotionnel en parallèle ou tout simplement
sans peur ni culpabilité, les effets néfastes seront moindres.
Encore plus si on parle à
son corps physique en lui expliquant notre point de vue sincère, nos limites et
nos faiblesses qu'on accepte d'offrir à la source.
On peut lui demander son
aide et surtout prendre conscience qu'il nous parle au travers de signes,
symptômes, malaises et qu'il a donc une conscience, une intelligence.