Le vent continue de souffler et d’assécher tout. Je replace
régulièrement la « sculpture » de volubilis et le vent la renverse à
nouveau. J’avais envie de changement et en sortant la chienne, le gamin du
quartier m’a salué de sa fenêtre et apparemment il est aussi en pleine mutation
puisqu’habituellement, il fait la grasse matinée le week-end.
J’ai inondé le
jardin qui en avait bien besoin après trois jours de vent du sud. Un vent chaud
et sec dont les rafales atteignent les 100km/h. Je n’aime pas ce vent qui
ramène souvent des énergies violentes de l’Espagne voisine et qui saccage les fleurs.
Allister est venu
frapper à ma porte et nous avons déjeuné ensembles. Puis nous y
sommes allés à vélo et la ballade nous a conduits jusqu’au pré de l’âne. Comme
il est en internat, il n’est pas là de la semaine et j’avoue que sa présence me
manque parfois. J'aime bien sa compagnie parce qu'il ne triche pas, il ne sait pas mentir, enfin ça se voit de suite et on en rigole.
Je me suis laissée contaminer par ses énergies enfantines et la
joie, la légèreté, l’enthousiasme, continuent de me porter.
J’en ai profité pour
retourner au jardin continuer le désherbage et cueillir les framboises du jour.
J’y ai passé deux heures sans m’en apercevoir tellement c’était agréable.