Le vent continue de souffler et d’assécher tout. Je replace
régulièrement la « sculpture » de volubilis et le vent la renverse à
nouveau. J’avais envie de changement et en sortant la chienne, le gamin du
quartier m’a salué de sa fenêtre et apparemment il est aussi en pleine mutation
puisqu’habituellement, il fait la grasse matinée le week-end.
J’ai inondé le
jardin qui en avait bien besoin après trois jours de vent du sud. Un vent chaud
et sec dont les rafales atteignent les 100km/h. Je n’aime pas ce vent qui
ramène souvent des énergies violentes de l’Espagne voisine et qui saccage les fleurs.
Allister est venu
frapper à ma porte et nous avons déjeuné ensembles. Puis nous y
sommes allés à vélo et la ballade nous a conduits jusqu’au pré de l’âne. Comme
il est en internat, il n’est pas là de la semaine et j’avoue que sa présence me
manque parfois. J'aime bien sa compagnie parce qu'il ne triche pas, il ne sait pas mentir, enfin ça se voit de suite et on en rigole.
Je me suis laissée contaminer par ses énergies enfantines et la
joie, la légèreté, l’enthousiasme, continuent de me porter.
J’en ai profité pour
retourner au jardin continuer le désherbage et cueillir les framboises du jour.
J’y ai passé deux heures sans m’en apercevoir tellement c’était agréable.
J’essaie de trouver un rythme qui me permette de ne pas m’ennuyer.
J’ai vite fait de me lasser si je fais la même chose trop longtemps. Là aussi,
c'est un aspect de la personnalité, du moins une caractéristique de l’ego qui peut être
optimisée. Plutôt que de me dire comme je l’ai fait pas mal de temps, que c’est
un défaut qui risque d’être un handicap dans la recherche d'un emploi, je vois le potentiel que ça cache. Je
me dis que c’est quelque chose qui sera utile, un talent qui peut m’aider à créer
mon emploi.
Après tout, avoir plusieurs cordes à son arc, c’est un atout.
Puis
si je ne sais pas encore précisément ce que je veux faire, en procédant par
élimination, en listant mes préférences et les choses que je n’aime pas faire,
je trouverais l’équilibre entre qualités et défauts.
Ce que j’ai vécu ses
derniers temps m’a permis d’amplifier la confiance en soi, l’amour vrai en moi
et c’est exactement ce qu’il me manquait le plus pour envisager l’avenir.
J’ai l’impression que le ciel est comme un toit, comme si
un bouclier le couvrait. Il n’y a pas de chants d’oiseaux et la luminosité est
assez opaque. Je me demande si c’est de la paranoïa mais on dirait que les
épandages réguliers, depuis une quinzaine de jour, y sont pour quelque chose. Même
si la nature est puissante, je me demande si elle supportera longtemps toutes
ces agressions.
C’est dingue comme le fait d’avoir bien rempli la matinée
me réjouit. J’ai commencé par me connecter à la terre mère et aux êtres qui
sont sensés vivre en son sein. J’ai entendu ceci: « on t’a donné des outils
alors utilise les ».
Je ne sais plus trop ce que je demandais mais cette
phrase est venue toute seule. C’est plutôt venu comme des images ou du moins
pas en mots qui se suivent et forment une phrase mais en idées que j’ai
associées. L’initiation au Reiki, la découverte du pouvoir de mes mains et le
fait que je ne pense pas à les utiliser.
Il faut dire que le Reiki, comme tout
phénomène qui devient à la mode, me pose quelques problèmes. J’ai lu tellement
de trucs à ce sujet qui n’ont pas résonné puis la façon dont c’est vendu, à des
prix exorbitants, me dérange un peu. Je n'ai pas à ma plaindre puisque j'ai eu affaire à quelqu'un d'honnête et même généreux.
Il est clair que ça ne peut pas se
substituer à la gestion émotionnelle puis comme il faut avoir une foi quasi aveugle,
ça me gêne un peu. Même s’il n’y a pas trop de rituels, la façon de demander, d’appeler
les énergies me semble encore inscrite dans la relation maitre disciple, que j’ai
du mal à accepter. Je ne doute pas qu’il y ait de l’aide du monde invisible ni
que certaines entités soient largement plus éclairées que je peux l’être, mais
ça me semble un genre de démission puis c'est trop « facile ».
J'ai besoin de comprendre un minimum ce qui m'arrive et de participer activement. Même si on peut considérer qu'il y a une participation dans le fait de demander à recevoir ces énergies puis à utiliser ses mains. Ce n'est pas encore très clair. Peut-être que quelque chose en moi craint encore d'être manipulée ? Pour être totalement honnête, un aspect intérieur craint d'être manipulé.
J’ai trouvé la vidéo et le texte suivants, sur les pages Facebook de
mes « amis ».
C’est assez spécial comme type de relations. Il y a les
« vrais » amis, du moins les personnes que je connais, que je croise
dans le monde physique puis toutes les personnes rencontrées par ce biais que
je n’aurais jamais pu rencontrer autrement.
D’un côté ça semble une parodie de
l’amitié mais d’un autre, comme c’est souvent par affinités, parce que nous
partageons les mêmes valeurs, que nous faisons connaissance, les conversations en
privé, peuvent être très transparentes, bienveillantes et sincères.
Il y a un phénomène assez encourageant,
c’est la façon dont chacun ose se montrer de plus en plus. Les images qui
accompagnent les noms sont souvent des photos symboliques, de belles fleurs,
des beaux visages féminins, quelque chose qui valorise la personne, mais depuis
quelques temps, elles sont remplacées par les portraits des individus. Il faut
dire que beaucoup sont à faire un travail sur soi, à libérer des croyances
obsolètes, à essayer de vivre dans l’acceptation, l’amour vrai de soi…Et les
résultats commencent à se voir, ce qui est motivant. Bon, il y a aussi la mode des selfies mais c'est aussi "positif" que "négatif", le juste milieu est à trouver...
L’amour inconditionnel de soi est enfin reconnu comme la
base du bien-être, de l’épanouissement individuel et relationnel et même si
pour le moment ça ne concerne qu’un faible pourcentage d’individus, chaque
jour, de nouvelles personnes prennent conscience de cette nécessité de s'aimer sans conditions et dissocient
l’amour de soi du narcissisme, de l’égoïsme.
Même si dans cette recherche on passe
à juste titre pour nombriliste aux yeux des autres, peu à peu, on trouve l’équilibre.
C’est aussi un chapitre à étudier, à assimiler et à intégrer. Comprendre l’importance
de l’équilibre en toutes choses et notamment dans la loi du donner et recevoir.
Réussir à le trouver, est
la base sur laquelle se construira l’égalité entre tous. Avoir un amour
inconditionnel pour soi-même amène à aimer les autres de la même façon puis dans
cette quête, on est obligé de lâcher la notion de perfection, du moins de la
réviser.
A ce propos, j’ai lu ce qui suit, hier, justement sur face de bouc.
« ... Le perfectionniste est malade, psychologiquement
malade.
Il ne comprend pas que, dans la vie, tout est imparfait, car l’imperfection est absolument nécessaire pour l’évolution.
Il ne comprend pas que, dans la vie, tout est imparfait, car l’imperfection est absolument nécessaire pour l’évolution.
Sans imperfection, il n’y a pas de possibilité d’évolution.
Si tout était parfait, le monde entier serait un cimetière, parce qu’après perfection,
que feriez-vous ? Mis à part, entrer dans votre tombe — bien sûr, parfaitement.
L’imperfection est la loi. Rien ne devient parfait et rien
ne doit jamais devenir parfait, parce que vous conduiriez cela à la mort.
L’imperfection est belle.
Donc, votre problème est d’abord de comprendre que
l’imperfection est parfaitement belle.
Faites
de votre mieux, espérez le meilleur, mais n’oubliez jamais : rien ne peut être
parfait.
Je logeais dans un palais d’un Maharaja. C’était l’un des
plus beaux palais en Inde. Son fils me le faisait visiter lorsque j’ai vu que
sur un côté, un mur n’était qu’à moitié construit.
J’ai demandé : « Quel est le problème ? Ce qui s’est passé
? »
Il dit : « Mon père n’a jamais fait quoi que ce soit de parfait. Ce palais est si beau, il avait peur qu’il puisse approcher de trop près la perfection, il a donc laissé ce mur inachevé.
Il dit : « Mon père n’a jamais fait quoi que ce soit de parfait. Ce palais est si beau, il avait peur qu’il puisse approcher de trop près la perfection, il a donc laissé ce mur inachevé.
Il s’agit d’une protection — le palais vivra
longtemps ; il ne mourra pas de sitôt. »
Le vieil homme était mort, mais j’ai dit à son fils : «
Votre père était un homme sage. »
Une fois cela comprit – l’imperfection est le fondement de
toute évolution – vous serez très facilement capable d’accepter vos
imperfections sans aucune culpabilité, avec grâce. »
Osho
Sermons in Stones, chap 30
Sermons in Stones, chap 30
Selon ce que je comprends et pense la perfection n’est qu’un
leurre dans ce monde puisque tout contient son contraire. D’ailleurs j’ai
longtemps éprouvé de la colère face à cela, il n’y a rien sur terre qui soit
parfait, ni durable, mais c’est la vie!
Par exemple, les roses portent des
épines, la nature resplendissante peut être dévastée en un coup de vent, un
super plat très bien présenté finit dans la cuvette des toilettes…
Nous sommes
dans le monde de l’éphémère, de l’illusion, la vie est en perpétuel mouvement,
ce sont les règles de cette dimension. C’est vrai que ça n’est pas facile à accepter
d’autant plus que nous portons en nous la vie éternelle et plus ce souvenir est
vivant, plus la contradiction est forte.
Là aussi, le remède, enfin la seule façon de trouver la
paix dans ce monde où tout semble s’opposer, c’est l’acceptation puis l'équilibre.
Sans cette
étape essentielle, on ne peut voir le potentiel lumineux en chaque chose.
On
reste frustré, en colère et c’est une façon de refuser l’incarnation. On cherchera
à fuir son corps, à le maltraiter, à le punir de ne pas être comme on voudrait
qu’il soit.
Résister à ce qui est, c’est souffrir en vain!
L’autre
alternative, c’est de vouloir se substituer à la nature et aux éléments. On
voit où mènent les manipulations génétiques, les tentatives pour contrôler le
climat…Même la chirurgie esthétique ne fait que fabriquer des clones, des
masques supplémentaires sans amener le bonheur ni rallonger la durée de vie.
C’est toute une éducation à refaire tant au niveau
individuel que collectif. Il nous faut envisager la vie selon notre vraie
nature afin d’être en accord avec les autres et notre environnement.
Le système
éducatif basé sur la compétition, valorise uniquement ceux qui sont
intellectuels, scientifiques mais on voit ce que ça donne. Une élite
bureaucrate déconnectée de la réalité, de la population, de la nature, qui veut
tout formater, contrôler, aseptiser, stériliser et uniformiser.
Une société qui
valorise une catégorie de gens plutôt que l’ensemble et la diversité, est vouée
à sa perte. La monoculture, le monothéisme, et la pensée unique, conduisent le
monde lentement mais sûrement vers l'auto destruction. Ce qui est à retenir dans ces concepts, c'est le Un, qui est en chacun et se trouve en soi.
Ken Robinson: "Le système éducatif
tue la créativité".
En allant sur ma page Youtube, où on me suggère des vidéos
selon mes préférences, j’ai trouvé ce titre des Doors pas très connu mais que j’apprécie :
The Doors ; « Love street »
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci
Photos personnelles