Il faut vraiment apprendre à s’adapter au changement, aux
mouvements extérieurs, ceux de la nature, afin de ne pas se laisser happer par ses émotions. Je
réalise qu’il est inutile de prévoir ce que je vais faire de la veille au
lendemain puisque le temps change très vite et ça donne l’impression de passer
d’une saison à l’autre en quelques heures.
Il pleut depuis hier après midi et
pour aller au jardin, c’est grillé ! Moi qui étais motivée à continuer de
désherber !
Positivons les choses en sachant que tout est parfait.
Parfait
dans le sens où je suis guidée en tous temps par mon âme et même si l’inconscient
intervient, ceci est la preuve qu’il participe activement au processus de création
et que l’âme est tout à fait d’accord avec ça.
Ils ne sont pas du tout ennemis
mais au contraire, travaillent de concert.
On fait souvent l’erreur de croire
que l’inconscient vient perturber nos créations ce qui n’est pas tout à fait faux mais cette
réaction vient du fait qu’on a des attentes particulières, qu’on espère un
résultat précis.
Or, la vision de la personnalité est trop limitée pour voir réellement
ce qui est.
Toute attente créé une frustration et j’y vois de plus en plus la
peur et l’ignorance à l’œuvre.
Notre mental est le plus "ignorant" de tous nos
corps mais la source, le divin l’éclaire et si on a l’humilité et l’intelligence
de le reconnaitre, on peut alors être enseigné de l’intérieur.
En faisant
confiance aux élans de son cœur, sans chercher à projeter, à imaginer où ça nous
mènera, on facilite la réception de l’info et son intégration qui nous
permettra d’élargir notre conscience.
Le fait de devoir s’adapter aux cycles
permet de développer l’intelligence du cœur, la fluidité, la souplesse et c’est
plus que nécessaire en cette période. Finalement, on peut voir que les chemtrails peuvent servir à cela. Cette manipulation de la météo nous montre les dégâts que créent le besoin de contrôle et révèle notre puissance amoureuse puisque l'amour de soi préserve de tout. Ces changements extérieurs sont l'écho de ce que nous vivons en dedans et sans aller jusqu'à cautionner ou remercier ceux qui participent à ces épandages, on peut en voir les "bénéfices". Non seulement ça nous place en notre cœur mais ça nous libère aussi de l'impuissance.
Plus ça va et plus je suis reconnaissante d’être née femme.
Bien que je n’aime pas faire des généralités, il est une vérité qui se vérifie
toujours, c’est la capacité de la femme à être directement connectée à son cœur,
son âme, son intuition.
Le contexte social, le schéma patriarcal qui régit
tout, en fait est une chance pour la femme de trouver sa puissance divine.
Le
monde qui part à la dérive parce que les hommes se sont coupés de leur source,
de leur cœur, et parce que les femmes se maintiennent dans le rôle de la
victime, est l’occasion de voir clairement les distorsions, de constater que
sans la connexion à la source, l’humain est perdu.
Cependant dans toute crise,
il y a un potentiel énorme de guérison. On ne peut changer sans devenir conscient
de la situation et à moins de venir en son cœur et de communier avec l’âme,
notre vision restera la même et nous reproduiront des schémas inconscients
jusqu’à être tellement mal qu’on sera obligé de lâcher nos croyances.
C’est
quand on cesse de réagir en automate que l’on casse le cycle de l’inconscience.
On commence à voir les choses avec honnêteté, à se regarder en face et c’est là
qu’on découvre qui nous sommes en vérité.
On comprend qu’il nous faut cesser de
vouloir contrôler et on commence à s’écouter vraiment.
Il est plus facile pour
une femme d’être humble, puisque c’est un des "avantages" du rôle de la victime.
En toute chose, il y a du bon et lorsqu’on se libère des chaines du jugement,
on voit ce qui est en vérité.
On comprend que lorsqu’on joue un rôle, on les
joue tous.
Celui qui est victime, par son comportement jouera aussi le bourreau
puisqu’il sera dans l’attente d‘être aidé et finalement quand il trouvera un
sauveur, il deviendra celui qui conditionne la relation. La victime se nourrit
de l’énergie du sauveur et perd son autonomie réelle tout en ôtant du pouvoir à
celui qui l’aide.
Mais ce qui a « marché » pendant des siècles, ne
peut plus satisfaire quiconque.
Le divin en nous s’exprime avant tout en
révélant nos blessures et en même temps, l’enfant intérieur.
Celui que nous
avons délaissé au fil du temps afin de correspondre aux exigences du rôle d’adulte.
Le divin se manifeste sur la fréquence de l’amour, de la joie, de la
spontanéité, de l’innocence et ce qui est le plus proche de cela au niveau de
la personnalité, c’est l’enfant que nous sommes en dedans.
Cet aspect de nous-même, est le lien entre la personnalité
et le divin intérieur.
Il est l’expression de notre vulnérabilité, de notre
capacité à communier mais il est aussi la part rebelle, celle qui refuse de
tricher, de se soumettre, qui est sensible aux injustices de ce monde.
Bien que
ça puisse sembler être un handicap, c’est au contraire notre
force.
Cet aspect qui aspire à la transparence, à la joie, la spontanéité nous
permet de voir ce qui est, pour peu qu’on ne juge pas la situation.
L’amour
inconditionnel de l’enfant est aussi une puissance que nous retrouvons quand
nous nous tournons vers lui.
C’est cette énergie qui permet de prendre du recul
et d’être objectif.
John Wilhelm |
L’enfant en soi nous ramène toujours en notre cœur et quand
nous le faisons, notre conscience s’élargit. Il a aussi la capacité de prendre
les choses avec légèreté, de vivre dans le présent. Les animaux aussi et d’ailleurs
ce que l’on qualifie d’amour inconditionnel quand on constate qu’ils pardonnent
facilement, vient surtout du fait qu’ils n’ont pas de notion de temps linéaire, de
passé et de futur.
Cet enfant porte tous les potentiels de création et lorsqu’on
se tourne vers lui, qu’on cesse de le rejeter, il libère les dons et talents de
l’âme.
Il est notre « précieux », celui qui nous donne l’élan
de plonger dans l’inconnu, cet aspect intérieur qui est curieux, avide de
connaissance, de découverte, et si on lui tend la main, il nous restitue toutes
ces vertus.
En fait, il est intact, il porte les blessures mais n’en est pas
affecté.
Ce qui est perturbant pour l’adulte, la personnalité, c’est qu’il
vient rétablir la vérité de ce que nous sommes. Le contraste entre notre vraie
nature, c'est-à-dire tant l’aspect véritable de la personnalité que celui du
divin, et l’image que nous voulons avoir de nous-même, créé un conflit
intérieur.
Mais cet enfant rebelle nous pousse à lâcher les masques et en criant
ce qu’il est, il oblige l’adulte à le voir, à le considérer. Nos blessures cicatrisent
à mesure que nous acceptons de voir cet aspect de nous si puissant qui une fois
aimé, libère son potentiel.
Les femmes sont éduquées à prendre soin, à nourrir, à
consoler et on a donc plus de facilité à accueillir notre enfant intérieur…mais
ces capacités sont aussi chez l’homme qui sait protéger, éduquer, poser des
limites…Quand on accueille des parts de soi blessées, on récupère leur
potentiel créatif et par le seul fait d’accueillir, on active la source père
mère en soi, l’amour sans conditions où le divin se manifeste enfin où on peut
le reconnaitre.
Guérir l’enfant en soi c’est naitre à nouveau, c’est
laisser émerger sa nature véritable, le divin éternel, et développer l’étincelle
christique dont la fréquence est la même que celle de l’enfant.
Qui d’autre que
l’enfant est sensible aux enseignements du Christ ?
Seul l’enfant est
assez innocent pour croire en l’amour. Pour le manifester, il faut que l’adulte
soit d’accord, que le féminin et le masculin en soi, s’harmonisent, deviennent
les parents aimant de cet aspect intérieur.
Prendre soin de l’enfant permet de rétablir les énergies
masculine et féminine dans leur aspect sacré, divin. Pour pouvoir le soutenir
dans la réalisation de ses rêves, il est nécessaire de libérer les « faux
parents », les copies-conformes de nos propres parents.
En s’écoutant on
peut noter que nous utilisons des expressions, des phrases que nous avons
entendu dans l’enfance venant de ceux qui alors étaient nos Dieux, la référence
unique, l’autorité suprême à laquelle nous devions nous soumettre.
A cet âge,
le besoin d’amour et de reconnaissance est tel que nous prenons pour vérité
tout ce qu’ils nous disent. Ces croyances s’inscrivent en nous et comme elles
font échos aux croyances développées tout au long des incarnations, elles
continuent de conditionner notre vie une fois devenus adultes.
A moins de prendre conscience de cela nous ne pouvons pas
nous en extraire puisque c’est devenu notre vérité. En s’autorisant à être
soi-même au risque d’être désavoué par l’extérieur, on récupère peu à peu notre
pouvoir en libérant les vieilles croyances.
Être authentique demande de libérer les attentes, les espérances
qui se construisent sur des projections mentales.
Une attente conditionne le
comportement et nous prive de voir l’ensemble des opportunités qui s’offrent à
nous.
Elle nous limite et nous enferme dans un cadre idéal où la créativité n’a
pas sa place.
On sera inconsciemment poussé à tendre vers un résultat ce qui bloque
la spontanéité.
Au début, c’est un peu effrayant parce qu’on craint de perdre
le contrôle surtout si on a lu des choses qui parlent du pouvoir de la pensée !
Cette connaissance est à double
tranchant parce qu’on croit pouvoir « commander » la vie et de cette
façon on passe à côté de notre propre vérité. C’est très souvent lorsque nous
vivons une crise que nous sommes amenés à devoir accepter l’idée que nous avons
certes du pouvoir mais que celui-ci se situe avant tout dans notre capacité d’aimer,
de nous aimer inconditionnellement. Qu’il ne peut être exercé en force, en
occultant des parts intérieures qui sont garantes d’une cocréation équilibrée
qui servira le bien commun et non la personne seule. Vouloir créer uniquement
par le mental, la volonté, ne peut amener le bonheur et l’harmonie.
Le bonheur se trouve uniquement par l’équation amour,
sagesse et volonté.
C’est dans cet alignement que nous créons quelque chose d’harmonieux,
lorsque l’émotion traduit la volonté du cœur, lorsque le féminin et le masculin
s’accordent afin de servir l’enfant Christ en soi.
Cette trinité porte les
vertus nécessaires à une création équilibrée, chacun apportant ses propres
qualités qui mises en commun réalisent la complétude de l’être.
Il est indispensable de se donner le temps de connaitre l’enfant
intérieur, de l’écouter et de tenir compte de son avis. On le réalise par l’accueil
des émotions qui vont nous indiquer nos vrais besoins, nos carences et ainsi
révéler peu à peu nos véritables aspirations.
Celles qui correspondent à notre
âme et dont l’enfant intérieur a le secret.
Nous avons maintenant des « modèles » éducatifs
qui peuvent nous aider à éduquer notre personnalité en laissant notre
créativité, notre enfant intérieur s’exprimer.
Mais quand nous apprenons à
guérir nos blessures, notre créativité se manifeste et se développe à mesure
que l’enfant intérieur est dévoilé et délesté de la surcharge émotionnelle.
Voici une vidéo d’une jeune femme qui s’adresse à cet
enfant en soi, au cœur de l’être.
Elle pose des questions existentielles qui
peuvent chambouler tous ceux qui s’accrochent à leurs rôles mais toute
renaissance implique une mort. Celle de l’ancienne personnalité fondée sur des
certitudes extérieures, issues de la peur, du cerveau reptilien, relié à l’inconscient
collectif…
Puis pour finir dans la légèreté,
voici une animation qui illustre bien le conflit entre la personnalité adulte,
enfin le masque et l’enfant intérieur ou la vraie nature, le Vrai moi...
Monkey symphony
Le programme ne veut pas l'insérer!
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci