![]() |
Bilou "la sauvage" à droite et Féliz à gauche, en pleine conversation ce matin... |
Un des principes fondamentaux de la communication
non violente est de ne pas juger autrui car ce jugement accule notre
interlocuteur et déclenche des réactions de fuite ou de défense.
Mais qu’en est-il des jugements que nous nous
portons intérieurement ?
Quand nous nous qualifions de nul, d’incompétent, de
peu téméraire, de moche ?
La CNV peut-elle nous venir en aide pour résoudre ces
conflits internes et trouver des solutions ?
Comment réagir quand plusieurs
voix discordantes s’élèvent dans notre tête et nous poussent vers la dépression
?
Voix
intérieures, dépression et CNV
Marshall
B. Rosenberg cite l’anthropologue Ernest Becker qui
attribue la dépression à des « alternatives bloquées par la fonction
cognitive ». Cela signifie que tous les jugements que nous nous
adressons nous font perdre le contact avec nos besoins et nous privent de la
possibilité de les satisfaire.
Afin
de rétablir le contact avec les besoins(1), Marshall B. Rosenberg conseille
d’abord de noter les voix qui s’expriment dans nos pensées afin de
reformuler leur discours façon CNV c’est-à-dire, avec ce modèle :