vendredi 13 février 2015

« En fait, je n’ai pas perdu la connexion à l’âme, je me suis habituée à sa présence »





Depuis trois jours, je bloque, c’est la page blanche. Enfin j’écris mais ne publie pas. Régulièrement, je remets en question l’intérêt de ce blog et à chaque fois, un commentaire, un mail, me persuadent de continuer. Je sens qu’il me faut aller vers les autres, dans la réalité, passer beaucoup moins de temps sur l’ordi. Et c’est la même chose pour vous. Tout ce temps passé sur la toile est une forme de fuite, un attachement au virtuel qui éloigne de la vraie vie. Un enfermement qui ressemble beaucoup à celui de la dépendance aux drogues.
Il est normal que des vieilles peurs remontent à la surface puisque j’enlève la carapace placée autour du cœur. Celle qui me coupait de mes émotions, que je découvre petit à petit et la colère, la tristesse, l’ennui, apparaissent tour à tour. Je laisse ces énergies me traverser, je ne cherche même plus à comprendre. De temps en temps, j’ai des images/concepts qui viennent comme l’idée que l’ennui va me pousser à sortir, que toutes ces émotions ont leur « intérêt » ne serait-ce que de m’exercer à pratiquer le retour au cœur. 
C’est frustrant pour le mental qui a besoin de savoir de quoi demain sera fait mais comme la confiance est là, je me dis que la patience est intégrée dans ces moments où la vision est troublée et que je viens en mon cœur y trouver la paix. Le mental voit, projette et comprends l’importance de l’alchimie émotionnelle mais il a du mal à accepter le fait que la compréhension ne suffisent pas.