mercredi 22 mai 2013

"La Famille" par Michael Brown



 
Carl Brenders
Voici le texte dont je parlais dans le message précédent, qui parle de la famille et de ce qu’elle représente, la « fonction miroir » de chacun. Il est vrai que celle-ci constitue le terrain où nous forgeons notre personnalité et notre futur. Comprendre ses rouages et arriver à se libérer du passé, de son enfance, est très utile, et même nécessaire, pour toute personne qui veut changer sa vie, en modifiant son regard sur elle-même et sur le monde. Notre âme peut nous aider dans cette libération mais c’est à notre part humaine d’agir. Connaître ses origines divines permet de se détacher du monde mais c’est ici qu’est notre expérience. Le sens de cette vie n’est pas d’élever notre esprit vers le monde divin mais d’amener celui-ci jusque dans notre chair, notre quotidien. Je le dis une fois de plus afin de m’en souvenir. Lâcher le monde du mental, celui des rêves et réussir à se sentir bien dans son corps, au quotidien, est un parcours initiatique. Un réapprentissage qui passe par l’écoute de ses émotions, des messages des corps, reliés aux chakras du bas. Cela demande de la patience mais au final, quand on se donne le temps, ça vaut la peine.

La Famille
Par Michael Brown

« S’accepter entièrement pour se réaliser pleinement ». Vidéo interview de Geneviève Young par Lilou






Ce matin, je me suis recouchée après un premier réveil à 5h. Couchée à minuit, ça faisait un peu juste. Mon corps physique est en plein bouleversement. Entre le sevrage des médicamentes, les règles et les énergies déployées par les éruptions solaires, ça déménage à l’intérieur. Le coup de fil de ma sœur, hier soir, a été amical et pour une fois, il n’y a pas eu de friction. La relation avec elle n’est pas toujours facile à cause de notre enfance commune et le fait qu’elle ait reporté sur moi, à l’époque, toute sa colère, son incompréhension face au comportement de mon père, fausse souvent nos rapports actuels. Sa culpabilité et ma difficulté à me faire respecter compliquent sérieusement notre vie d’adulte. La façon dont je suis grandement affectée par la critique, vient de cette période de ma vie, dans la relation avec ma sœur. Enfant, je lui pardonnais, du moins je n’avais pas d’agressivité par ce que je sentais qu’elle se vengeait, qu’elle libérait sa charge émotionnelle de cette façon. Tout comme je "pardonnais" aussi le comportement de mon père que je sentais venir aussi d’un besoin de vengeance. Ce n’est que bien plus tard que j’ai su qu’il avait lui-même été abusé et ce que mon ressenti d'enfant, était bien réel. 
Là, le côté positif de cette expérience, m’apparaît évident. Non seulement ce trauma et la façon de ma famille de se comporter à mon égard, m’ont poussés à chercher un sens à cette vie et donc à le trouver, à reconnaître mes propres origines divines mais en plus, tout ce que je ressentais enfant, me montre que j’ai la capacité innée, à "lire" en l’autre, à me mettre à sa place et ainsi à pouvoir pardonner facilement. Le problème c’est que j’ai encore du mal à me pardonner à moi-même.