mardi 3 septembre 2013

La bienveillance de l’âme


"The garden of pensiveness"


Je viens d’envoyer les derniers textes publiés sur ce blog, à Louis, de la presse galactique et en les relisant plus ou moins, j’ai pu constater toute la tendresse de mon âme qui prépare chacune de mes "découvertes" de façon à ce que je puisse les intégrer sans en souffrir. Je ne sais pas si j’aurais été capable d’encaisser le coup du complexe d’Œdipe non résolu et de tout ce que j’ai appris à ce sujet, en écoutant Lise Bourbeau. J’avoue que je ne suis pas allée vérifier la théorie de Freud par flemme et parce que j’ai suffisamment confiance en mon ressenti, ma guidance qui sait toujours ce que j’ai besoin d’entendre pour avancer vers plus d’amour de soi et de lumière. Tous ce que j’ai écrit ces derniers jours, jusqu’à ce matin a été une préparation judicieuse. Même les messages dont je ne suis pas l'auteur et les vidéos que j’ai publiés ont participé à me préparer à découvrir ce qui aurait été inconcevable pour moi ne serait-ce que quelques mois en arrière. Je me serais sentie agressée, coupable, sale et j’aurais sombré dans le désespoir. Là encore, je ne peux pas douter de la guidance et de la tendresse de mon âme envers ma personnalité humaine. Ces plongées répétitives dans les profondeurs nous rendent plus fort et amplifient considérablement la foi en l’humain divin.

Quand l’inconnu se révèle...




Réveillée à 5h avec cette phrase en tête : « je n’arrive pas à m’aimer car j’ai besoin de me pardonner » ou quelque chose comme ça. J’ai écouté une autre conférence de Lise Bourbeau, hier soir, qui parle de la sexualité. Elle explique que notre conception de l’amour et de la sexualité est très affectée par le complexe d’Œdipe. Si j'ai bien compris, et mémorisé, c'est l'idée que les enfants sont amoureux du parent du sexe opposé, de trois à six ans. C'est une phase "normale" du développement de la personnalité que chacun vit plus ou moins bien. Notamment ce seraient les petites filles amoureuses de leur père qui, dans les cas d’inceste, susciteraient ce même désir que le père ne saurait pas gérer. Beaucoup d'entre vous, vont avoir les cheveux dressés sur la tête et j'en fait un peu partie aussi. Mais comme je ne crains pas de bousiller mon brushing et que la coupe punk ne me déplait pas...
Elle va même jusqu’à dire que la petite fille aime ce qui arrive, sans que ce soit forcément conscient. J’ai déjà eu l’occasion d’entendre des témoignages de victimes d’inceste qui avouent avoir ressenti du « plaisir ». Pour ma part, j’avoue que j’ai du mal à admettre ça comme une réalité. Je n’ai pas du tout le souvenir que ça ait pu être agréable ! Bien au contraire je décollais mentalement pour ne pas vivre la situation. Je n’ai jamais eu de sentiment de culpabilité, ni ressenti de plaisir, en tous cas consciemment ! J’ai sûrement été « amoureuse » de mon père mais je suis convaincue que je ne voulais pas, de sa façon d’exprimer de l’amour. Déjà, une psy m’avait parlé de ça mais franchement, honnêtement, je ne me reconnais pas du tout là-dedans. Même si l’idée qu’une petite fille puisse être sensuelle ne me choque pas vraiment, et semble même logique, ça ne me semble pas être ce que je ressens. Je connais la force de l’inconscient de cacher des croyances donc je ne peux pas dire avec certitude que j’ai complété le complexe d’Œdipe.