mardi 3 septembre 2013

La bienveillance de l’âme


"The garden of pensiveness"


Je viens d’envoyer les derniers textes publiés sur ce blog, à Louis, de la presse galactique et en les relisant plus ou moins, j’ai pu constater toute la tendresse de mon âme qui prépare chacune de mes "découvertes" de façon à ce que je puisse les intégrer sans en souffrir. Je ne sais pas si j’aurais été capable d’encaisser le coup du complexe d’Œdipe non résolu et de tout ce que j’ai appris à ce sujet, en écoutant Lise Bourbeau. J’avoue que je ne suis pas allée vérifier la théorie de Freud par flemme et parce que j’ai suffisamment confiance en mon ressenti, ma guidance qui sait toujours ce que j’ai besoin d’entendre pour avancer vers plus d’amour de soi et de lumière. Tous ce que j’ai écrit ces derniers jours, jusqu’à ce matin a été une préparation judicieuse. Même les messages dont je ne suis pas l'auteur et les vidéos que j’ai publiés ont participé à me préparer à découvrir ce qui aurait été inconcevable pour moi ne serait-ce que quelques mois en arrière. Je me serais sentie agressée, coupable, sale et j’aurais sombré dans le désespoir. Là encore, je ne peux pas douter de la guidance et de la tendresse de mon âme envers ma personnalité humaine. Ces plongées répétitives dans les profondeurs nous rendent plus fort et amplifient considérablement la foi en l’humain divin.


Helen Nelson Reed

 Je suis parfois tentée de penser que mon âme a choisi de prendre sur elle ce vécu difficile afin d’aider à guérir les autres mais je reviens vite à la raison en acceptant l’idée évidente  que j’ai forcément dû passer par tous les rôles pour compléter mon apprentissage d’être humain divin. Croire le contraire, ce serait s’imaginer être « sauveur » et se maintenir dans l’illusion, la meilleure façon pour s’enfler d’orgueil.
Ce qui n’empêche pas non plus, par le fait de prendre conscience des schémas de fonctionnement de l’humain, de ses jeux de rôle et de s’en libérer, de participer activement à la guérison de l’humanité. Tant qu’on se croit victime, on cherche des privilèges, si on se croit sauveur, on se place au-dessus des autres. La seule façon de retrouver sa souveraineté, c’est de devenir lucide et de choisir de se prendre en main, d’accepter la responsabilité de ses actes. 
A partir de là, notre comportement s’affine considérablement. Non par peur de la punition ou encore pour mériter quoi que ce soit mais simplement pour s’épanouir et être capable enfin d’agir en conscience, de créer sa vie selon des valeurs qui correspondent à l’association amoureuse du cœur et de l’ego, du masculin et du féminin, de l’âme et de la conscience. Notre potentiel de créateur conscient ne peut s’acquérir autrement si on veut s’élever dans une dimension de paix, d’amour et de fraternité.
Nous avons joué les apprentis sorciers pendant des siècles et on peut constater les conséquences de nos actes inconscients, simplement en regardant l’état de la planète et la façon dont le monde et l’humanité souffrent.
On peut créer à partir de la peur du besoin de dominer mais ça n’amène qu’à la destruction et au malheur.
Vivement que suffisamment de gens prennent conscience de tout ce qu’ils sont et arrivent à accepter de passer à autre chose.
Mais déjà, en changeant son propre monde, on peut s’offrir cette paix intérieure et aborder ce qui vient, d’un cœur beaucoup plus serein. 

Mikhail Petrovsky

J’ai pu constater ma transformation en allant chez le toubib. Je suis de plus en plus à l’aise avec l’extérieur et ça se ressent fortement dans toute interaction. Quel soulagement de se voir épanouie, détendue et à sa place, dans le regard des autres !
Même ici, dans le voisinage, je continue d’être moi-même et la paix se manifeste avec tous ceux qui me côtoient. Dès que je voie la voisine qui a fait scandale quand j’ai mis l’affiche pour rappeler les règles de bienséance, je dirige tout mon amour vers mon enfant intérieur, les aspects de ce que je suis, qui ont souffert dans le triangle infernal de Karpman (victime/bourreau/sauveur). D’ailleurs, je ne fais plus trop de distinction, j’envoie cet amour, en mon cœur et en tous mes corps. Je ne suis pas encore à le laisser déborder systématiquement tout autour mais ça viendra. Pour le moment ça reste ponctuel. Je continue les séances d’EFT en modifiant chaque jour les phrases et c’est un moyen de voir ma progression. J’arrive à me regarder dans la glace en me faisant un bisou de loin, sans loucher ou faire une grimace ! Il devient de plus en plus fréquent que j’embrasse mes mains spontanément. Au début que je faisais ce genre de truc, j’avais un peu de honte, de culpabilité. Maintenant ça devient naturel et vraiment sincère, même s’il y a toujours une petite pointe d’humour ! Peut-être qu’ainsi je me protège de la peur de devenir narcissique. 
Encore un sentiment à libérer puisque l’amour de soi se répercute obligatoirement sur les autres. Quand on n’attend plus rien des autres quand leur amour et leur approbation n’est plus une nécessité, on peut réellement aimer. Simplement en étant soi-même, sincère, vrai et simple, c’est déjà montrer du respect aux autres.

Il est déjà 22h30 et j’ai la flemme de faire à manger, je vais me satisfaire d’un petit déjeuner avec des produits bio ! J’écouterais une nouvelle conférence demain ! Inutile de vouloir forcer les choses au risque de se rendre malade. Il est bon de vérifier si tous les corps ont encaissé l’apport de lumière. Je commence à comprendre ce que disaient les êtres de lumière par Monique Mathieu, il y a pas mal de temps déjà ; « Vous ne pourriez pas supporter trop de lumière d’un coup ! » Tu m’étonnes comme celle-ci nous révèle tout ce que nous sommes, les ombres font parties de la découverte tout comme nos aspects plus lumineux. Il va falloir que j’arrête de diviser encore l’ombre et la lumière puisque derrière elle, c’est la même énergie de vie qui est à l’œuvre, celle de la vie.