"The garden of pensiveness" |
Je viens
d’envoyer les derniers textes publiés sur ce blog, à Louis, de la presse
galactique et en les relisant plus ou moins, j’ai pu constater toute la
tendresse de mon âme qui prépare chacune de mes "découvertes" de façon à ce que
je puisse les intégrer sans en souffrir. Je ne sais pas si j’aurais été capable
d’encaisser le coup du complexe d’Œdipe non résolu et de tout ce que j’ai
appris à ce sujet, en écoutant Lise Bourbeau. J’avoue que je ne suis pas allée
vérifier la théorie de Freud par flemme et parce que j’ai suffisamment
confiance en mon ressenti, ma guidance qui sait toujours ce que j’ai besoin
d’entendre pour avancer vers plus d’amour de soi et de lumière. Tous ce que
j’ai écrit ces derniers jours, jusqu’à ce matin a été une préparation judicieuse. Même les messages
dont je ne suis pas l'auteur et les vidéos que j’ai publiés ont participé à me préparer à découvrir ce qui
aurait été inconcevable pour moi ne serait-ce que quelques mois en arrière. Je
me serais sentie agressée, coupable, sale et j’aurais sombré dans le désespoir.
Là encore, je ne peux pas douter de la guidance et de la tendresse de mon âme envers ma
personnalité humaine. Ces plongées répétitives dans les profondeurs nous
rendent plus fort et amplifient considérablement la foi en l’humain divin.
Helen Nelson Reed |
Je suis parfois tentée de penser que mon âme a
choisi de prendre sur elle ce vécu difficile afin d’aider à guérir les autres
mais je reviens vite à la raison en acceptant l’idée évidente que j’ai forcément dû passer par tous les
rôles pour compléter mon apprentissage d’être humain divin. Croire le
contraire, ce serait s’imaginer être « sauveur » et se maintenir dans
l’illusion, la meilleure façon pour s’enfler d’orgueil.
Ce qui
n’empêche pas non plus, par le fait de prendre conscience des schémas de
fonctionnement de l’humain, de ses jeux de rôle et de s’en libérer, de
participer activement à la guérison de l’humanité. Tant qu’on se croit victime,
on cherche des privilèges, si on se croit sauveur, on se place au-dessus des
autres. La seule façon de retrouver sa souveraineté, c’est de devenir lucide et
de choisir de se prendre en main, d’accepter la responsabilité de ses actes.
A
partir de là, notre comportement s’affine considérablement. Non par peur de la
punition ou encore pour mériter quoi que ce soit mais simplement pour s’épanouir
et être capable enfin d’agir en conscience, de créer sa vie selon des valeurs
qui correspondent à l’association amoureuse du cœur et de l’ego, du masculin et
du féminin, de l’âme et de la conscience. Notre potentiel de créateur conscient
ne peut s’acquérir autrement si on veut s’élever dans une dimension de paix,
d’amour et de fraternité.
Nous
avons joué les apprentis sorciers pendant des siècles et on peut constater les
conséquences de nos actes inconscients, simplement en regardant l’état de la
planète et la façon dont le monde et l’humanité souffrent.
On peut
créer à partir de la peur du besoin de dominer mais ça n’amène qu’à la
destruction et au malheur.
Vivement
que suffisamment de gens prennent conscience de tout ce qu’ils sont et arrivent
à accepter de passer à autre chose.
Mais
déjà, en changeant son propre monde, on peut s’offrir cette paix intérieure et
aborder ce qui vient, d’un cœur beaucoup plus serein.
Mikhail Petrovsky |
J’ai pu
constater ma transformation en allant chez le toubib. Je suis de plus en plus à
l’aise avec l’extérieur et ça se ressent fortement dans toute interaction. Quel
soulagement de se voir épanouie, détendue et à sa place, dans le regard des
autres !
Même
ici, dans le voisinage, je continue d’être moi-même et la paix se manifeste
avec tous ceux qui me côtoient. Dès que je voie la voisine qui a fait scandale
quand j’ai mis l’affiche pour rappeler les règles de bienséance, je dirige tout
mon amour vers mon enfant intérieur, les aspects de ce que je suis, qui ont
souffert dans le triangle infernal de Karpman (victime/bourreau/sauveur).
D’ailleurs, je ne fais plus trop de distinction, j’envoie cet amour, en mon
cœur et en tous mes corps. Je ne suis pas encore à le laisser déborder
systématiquement tout autour mais ça viendra. Pour le moment ça reste ponctuel.
Je continue les séances d’EFT en modifiant chaque jour les phrases et c’est un
moyen de voir ma progression. J’arrive à me regarder dans la glace en me
faisant un bisou de loin, sans loucher ou faire une grimace ! Il devient
de plus en plus fréquent que j’embrasse mes mains spontanément. Au début que je
faisais ce genre de truc, j’avais un peu de honte, de culpabilité. Maintenant
ça devient naturel et vraiment sincère, même s’il y a toujours une petite
pointe d’humour ! Peut-être qu’ainsi je me protège de la peur de devenir
narcissique.
Encore un sentiment à libérer puisque l’amour de soi se répercute
obligatoirement sur les autres. Quand on n’attend plus rien des autres quand
leur amour et leur approbation n’est plus une nécessité, on peut réellement
aimer. Simplement en étant soi-même, sincère, vrai et simple, c’est déjà montrer du respect aux
autres.
Il est
déjà 22h30 et j’ai la flemme de faire à manger, je vais me satisfaire d’un
petit déjeuner avec des produits bio ! J’écouterais une nouvelle
conférence demain ! Inutile de vouloir forcer les choses au risque de se
rendre malade. Il est bon de vérifier si tous les corps ont encaissé l’apport
de lumière. Je commence à comprendre ce que disaient les êtres de lumière par
Monique Mathieu, il y a pas mal de temps déjà ; « Vous ne pourriez
pas supporter trop de lumière d’un coup ! » Tu m’étonnes comme
celle-ci nous révèle tout ce que nous sommes, les ombres font parties de la
découverte tout comme nos aspects plus lumineux. Il va falloir que j’arrête de
diviser encore l’ombre et la lumière puisque derrière elle, c’est la même
énergie de vie qui est à l’œuvre, celle de la vie.