samedi 2 janvier 2021

« Le soleil intérieur »

 


 


Cette image toute simple représente à mon sens, assez bien ce que nous sommes, tous les potentiels à notre portée et l’énergie solaire qui nous habite. Les organismes vivants sont perçus au travers des conditionnements et on n’apprend pas à observer, à percevoir avec tous nos sens, au-delà de nos croyances, sans ses filtres. En abordant les choses avec un nouveau regard, une simple fleur apparaît comme l’image de notre structure multidimensionnelle avec en son centre la graine éternelle. Celle-ci, classée dans les ‘mauvaises herbes’ a toutes les qualités de l’être, l’humilité, la simplicité mais en même temps la complexité puis son cycle évolutif, de la graine à la multiplication de ces germes porteurs de vie, qui d’un souffle vont parsemer le sol, démontre de mon point de vue, la beauté de chaque étape de ce cycle naturel. Autant quand elle est en fleur que lorsqu’elle se transforme en un globe de semences. 

En tous cas, je nous souhaite d’oser observer et ressentir les blessures d’enfance parce que la mémoire porte autant les traumas qu’une multitude de potentiels. C’est sûr que ça n’est pas confortable tout comme lorsqu’un spéléologue pénètre une grotte par un passage étroit pour pouvoir accéder aux profondeurs. Mais ce qui le porte, c’est la curiosité, le désir d’explorer, de connaître, de pouvoir éventuellement trouver un trésor, des pierres précieuses, des traces laissées par d’anciennes civilisations…C’est ce que l’observation neutre et le dialogue intérieur, permettent de cultiver, de nourrir ce désir de savoir par soi-même. Les trésors sont des vertus, des potentiels, la joie d’être, la paix…Le mental n’envisagerais pas ce voyage intérieur s’il n’était pas intimement convaincu d’y trouver quelque chose de magnifique. Ce qui au départ est inspiré, parvient sous forme d’intuition et d’images, se confirme à mesure qu’on avance, qu'on échange avec ce corps, qu’on apprend à reconnaître et à lâcher.

« Changer les représentations mentales pour voyager sereinement en soi »



 

28/12 Je n’arrive plus à écrire et dans ce désir d’observer je m’adresse maintenant à l’inconscient que je perçois comme l’âme dans le sens où elle protège l’enfant en soi durant la période cruciale de formation de la personnalité. L’idée, c’est de dédramatiser, de s’ouvrir avec curiosité à cet aspect interne que j’ai longtemps critiqué et même détesté tant la sensation d’impuissance générée par les addictions était grande. Par expérience, je constate que c’est en étant ouvert que les réponses arrivent naturellement quand la conscience est prête. Je suppose que la nuit entrecoupée de levées pour aller aux toilettes est l’effet de la pleine lune qui met en lumière ce qui a besoin d’être vu et accueilli. Comme si un nettoyage profond s’effectuait dans ces moments où la limite entre veille et sommeil n’est pas si nette.

J’ai écouté une conférence très intéressante à propos des addictions d’une femme psychiatre qui étudie les phénomènes en prenant en compte tous les aspects internes, les nombreux facteurs qui entrent dans l’élaboration de ces dépendances.

Cela vient confirmer autant mes intuitions que les analyses découlant de l’observation neutre. Mais aussi la façon de s’en libérer qui demande d’élargir son champs de conscience, d’agir sur le mental, l’émotionnel et le physique en même temps. C’est clair que les croyances se forment autant par l’impact émotionnel intense d’une situation vécue dans l’isolement que par l’association d’idées qui en découle de façon systématique, c'est-à-dire, traité en mode binaire par l’inconscient qui classe et tri les infos selon cette structure de base. Elle s’établit autant par les expériences émotionnelles intenses que par l’activation des programmes contenus dans nos bagages génétiques. L’image qu’on se fait de soi et du monde est le filtre par lequel on va envisager ce qui est, ce qui advient et surgit spontanément. La souffrance vient souvent de l’écart entre notre vision et la réalité quand elle ne correspond pas à nos attentes, notre idéal. La proximité avec ma mère a fait ressurgir des émotions de l’enfant en moi et nous (les corps subtils et la conscience neutre) sommes en phase d’actualisation de ces représentations mentales.