On parle beaucoup de cette notion d’authenticité dans
les enseignements "spirituels" mais on a du mal à savoir ce que ça veut dire
parce qu’on est formaté.
On dit aussi qu’en contactant l’enfant en soi, on retrouve
cette authenticité.
Et c’est tout à fait vrai parce que l’enfant sait ce qui
est juste, il n’a pas besoin d’être éduqué parce qu’il écoute et suit son cœur,
agit de façon spontanée, sans se soucier du regard extérieur. Avant sept ans, il
est vrai, lui-même, innocent, pas encore uniformisé ni conditionné par la peur.
Il n’a pas besoin qu’on lui dise ce qui est juste, il le sait instinctivement
parce qu’il est connecté à son cœur et connait l’empathie. Les enfants de
certaines tribus savent que le bonheur d’un individu ne peut pas être complet
si les autres ne sont pas heureux.
Les enseignements au sujet de la flamme violette,
des enfants indigos, ont suscité de l’intérêt mais c’est encore perçu par le
biais du mental. Comme les gens qui se sont reconnu dans le descriptif, on eut
l’impression de prendre une revanche sur la vie en étant enfin considérés pour leur valeur
spécifique, ils se sont enfermés dans une case, se sont comparés et nommés « travailleurs
de lumière ».
Enfin reconnus pour leur différence, ils se sont situés en
dehors de la masse très souvent en s’estimant supérieurs aux autres : « nous,
on sait ».
La lumière montre ce qui est sans tricher et lorsqu’on décide
de suivre son cœur, d’œuvrer pour la lumière, il ne s’agit pas de briller, d’éblouir
les autres par quelques dons qui relèvent plus de la magie, de l’illusion, qu’autre
chose, de devenir un superhéros d'afficher ses connaissances ; il est question d’être vrai, transparent.
De s’accepter tel qu’on
est, puis de reconnaitre au-delà des couches superficielles de la personnalité, le cœur
qui vibre sur la fréquence de l’amour inconditionnel.