mercredi 25 mai 2016

« Être libre et authentique, qu’est-ce que ça veut dire ? », puis un texte de Sophie Riehl & vidéos





On parle beaucoup de cette notion d’authenticité dans les enseignements "spirituels" mais on a du mal à savoir ce que ça veut dire parce qu’on est formaté. 
On dit aussi qu’en contactant l’enfant en soi, on retrouve cette authenticité. 
Et c’est tout à fait vrai parce que l’enfant sait ce qui est juste, il n’a pas besoin d’être éduqué parce qu’il écoute et suit son cœur, agit de façon spontanée, sans se soucier du regard extérieur. Avant sept ans, il est vrai, lui-même, innocent, pas encore uniformisé ni conditionné par la peur. Il n’a pas besoin qu’on lui dise ce qui est juste, il le sait instinctivement parce qu’il est connecté à son cœur et connait l’empathie. Les enfants de certaines tribus savent que le bonheur d’un individu ne peut pas être complet si les autres ne sont pas heureux.
Les enseignements au sujet de la flamme violette, des enfants indigos, ont suscité de l’intérêt mais c’est encore perçu par le biais du mental. Comme les gens qui se sont reconnu dans le descriptif, on eut l’impression de prendre une revanche sur la vie  en étant enfin considérés pour leur valeur spécifique, ils se sont enfermés dans une case, se sont comparés et nommés « travailleurs de lumière ». 
Enfin reconnus pour leur différence, ils se sont situés en dehors de la masse très souvent en s’estimant supérieurs aux autres : « nous, on sait ». 

La lumière montre ce qui est sans tricher et lorsqu’on décide de suivre son cœur, d’œuvrer pour la lumière, il ne s’agit pas de briller, d’éblouir les autres par quelques dons qui relèvent plus de la magie, de l’illusion, qu’autre chose, de devenir un superhéros d'afficher ses connaissances ; il est question d’être vrai, transparent. 
De s’accepter tel qu’on est, puis de reconnaitre au-delà des couches superficielles de la personnalité, le cœur qui vibre sur la fréquence de l’amour inconditionnel.

Et c’est en accueillant librement ces parts qu’on a jugé, tenté d’enfouir dans les profondeurs de notre inconscient, simplement parce que ça ne correspondait pas à l’idée qu’on se fait de soi, du divin, de ce que devrait être un travailleur de lumière. 

Le travailleur de lumière, à mon sens est celui qui se laisse dépouiller humblement de ses peurs, des conditionnements, des programmes involutifs et des faux semblants. 
Il ose remettre en question les croyances qui le définissent pour plonger au cœur de l’être et permettre à l’amour lumière de faire son œuvre. 
Le rayon violet agit en ce sens, il va dissoudre ce qui est faux, ce qui relève du personnage préfabriqué, conditionné. 
La chanson de Pink Floyd extraite de l’album The Wall, résonne en moi fortement ce matin.
Pink Floyd - Another Brick In The Wall (HQ)





Beaucoup de personnes qui se sentent différents, attirés par la spiritualité et qui se sont reconnus dans la description des indigos, se sentent proches du rayon ou de la flamme violette, se sont marginalisés et fac au constat navrant de l’état du monde se sont perdus dans les addictions mais en même temps elles ont amené une vibration de liberté qui est souvent assimilée à la destruction. C’est juste d’une certaine manière puisque l’effet du rayon violet est de transmuter mais ça peut se faire dans la douceur. La vraie révolution consiste à mon sens, à briser les murs qui empêchent le cœur de vibrer intensément ou d’en ressentir la puissance. On devra faire face à ses peurs, ses limites, ses blocages et quand on prend confiance dans le lâcher prise, l'intelligence du cœur, l'acceptation/observation de ce qui se manifeste en soi, on s’allège considérablement.

Certainement que le fait que j’ai décidé d’acheter de l’herbe y est pour quelque chose. L’envie est venue et comme je n’ai rien anticipé, j’ai dit "oui" à ce désir spontané sachant que tout ce qui est encore jugé en soi, tout ce qui demeure dans des cases, a besoin d’être vu sous un angle nouveau et harmonisé. 
L’idée est venue la semaine dernière et je n’ai fait que commander la chose que je vais chercher tout à l’heure. Déjà, toutes sortes de pensées sont venues telles que "tu régresses", "tu en as fait le tour, déjà!"...des pensées critiques, de jugement, de peur aussi d’être à nouveau piégée, de ne pas savoir doser et d’avoir le cerveau ramolli. 



Puis, en offrant tout cela à la source, peu à peu, j’ai vu les choses autrement. 
C’est clair que c’est une stratégie de l’ego, une façon de trouver une compensation aux frustrations et même si je peux voir cela, le fait de suivre l’envie et d’observer au-delà de tout jugement, tout ce qui émerge dans cette situation, est une façon de lâcher la dualité, le jugement, de faire face aux revendications de l’ado intérieure, et de faire confiance à cet élan spontané. Le résultat sera soit désagréable parce qu'empli de culpabilité soit léger en considérant que l'attention à ce qui émerge et l'abandon du jugement, favorisera la dissolution de certains programmes internes.
J’ai encore du stress vis-à-vis de certains comportements et celui-ci bien qu’il ne soit pas le top, démontre un besoin de relâchement, de libérer la pression et le stress. Même si l’objectif n’est pas de se déculpabiliser ou de faire l’apologie de la drogue, je sens que cela va me permettre de lâcher prise et d’intégrer plus de liberté d’être. 

Il est évident que le fait de contraindre une envie ne permet pas de faire face à ce qui la déclenche et ce serait encore vouloir contrôler les choses, suivre un modèle de perfection élaboré par le mental, un autre conditionnement. Ceci dit, je ne me leurre pas non plus, c’est une stratégie qui vise à aplanir les frustrations et une fausse réponse au besoin non nourri de communion.
Le fait d’être amoureuse a toujours éveillé en moi les plus grandes peurs et généralement je me jetais sur les drogues pour ne pas devenir dépendante affectivement de la personne vers laquelle cet amour se dirigeait. Il fallait anesthésier les émotions, annihiler les pensées de peur, devenir neutre, dénuée de sentiment et exprimer de la tendresse uniquement dans la relation sexuelle. Comme si tout ceci pouvait éviter l’attachement. 
D’une certaine manière comme je n’étais pas présente à mon corps physique, il est clair que la relation se nourrissait du plaisir sexuel, de cette forme de communion qui créé un attachement mais je gardais la tête froide même s'il y avait des sentiments amoureux. 

Je ne pouvais pas m’épanouir dans la relation puisque je voyais tous les pièges du couple tel qu’il est vécu sur terre et comme je ne connaissais pas d’autre modèle, je bricolais avec mes mondes intérieurs.

Le problème c’est toujours de vouloir palier les peurs par des stratégies parce qu’on n’est plus soi-même. Qu’on prenne des drogues ou non. J’ai opté pour cette stratégie parce que je ne sais pas jouer la comédie, mentir ou porter un masque volontairement. 
Être vrai, c’est déjà se connaitre intimement et je savais qui je n’étais pas, qui je ne voulais pas être. Les drogues me permettaient d’oser être moi-même, d’agir selon ma vision personnelle de la vie, du monde et des valeurs humaines. 


Cette longue période m’a permise de ne pas être formatée par le système mais malgré tout, je n’étais qu’une part infime de ce que je suis en vérité et en plus, conditionnée par l’effet du produit. Je tournais en rond mais en prenant le temps de me regarder en face, d’observer mes comportements réflexes, j’ai pu comprendre qu’en abandonnant toute forme de jugement, en me positionnant dans le cœur, les conditionnements vus, les limites acceptées, je pourrais trouver la véritable liberté d’être. 
Au-delà des stratégies, des raisonnements du mental construits sur l’idée de division, de séparation. 
On s’enferme dans une vision dichotomique des choses et le monde nous apparait alors en noir et blanc. Or la vie est multicolore, la nature et les éléments sont colorés, diversifiés. On s’étonne d’être malheureux mais c’est tout simplement parce qu’on s’enferme dans des jugements, des à priori qui nous voilent notre amplitude, limitent notre horizon et font de nous des robots, des automates qui se sentent reconnus et acceptés par la société parce qu’ils possèdent le dernier modèle d’Ipad, le dernier Iphone, parce qu’ils disposent d’un portefeuille rempli et s'estiment heureux de vivre dans un pays parmi les plus riches du monde. On pense encore que la liberté est liée au pouvoir d’achat mais c’est un état d’esprit, une façon de considérer la vie.

Trop de gens pensent qu’on doit gagner sa vie, que ce doit être une combat, une lutte, il pensent qu'il faut en baver pour économiser quelques sous afin de devenir propriétaire, d’être en sécurité. 
Tout ce qui est élaboré à partir de la peur ou qui vise à la nier, n’apporte aucune sécurité et tôt ou tard, on en fera l’expérience. 
Ce qui se passe en ce moment dans les stations services est la manifestation de cette façon de réagir à la peur du manque. Plus on veut répondre à la peur par une stratégie d’évitement, de refoulement ou de compensation et plus on la nourrit. 
De plus on pense qu’en luttant contre elle, on fait preuve de courage et le mental va la minimiser et nier le fait qu’elle soit omniprésente. 

Elle est à l’origine de la plupart de nos actes, de nos croyances. Elle se manifeste à travers toute la palette des émotions. Que ce soit une émotion positive ou négative, elle vient toujours en réponse à la peur. En plus, on veut un résultat immédiat alors on doute de la puissance de l’amour lumière parce que leur mode de fonctionnement n’a rien à voir avec les stratégies mentales. 
Les croyances au sujet de l’amour nous amènent à penser que celui-ci est un sentiment assorti d’émotions et de pensées correspondantes. Mais c’est une vibration, un ensemble d’énergies qui manifestent les qualités de cet amour et qui les sous-tend. 

Cette chronique de Sophie Riehl parle de l’authenticité, de la vibration à travers le langage et elle met en relief les modes d’expression de l’humain afin de comprendre ce qu’est l’authenticité. 
Elle se manifeste dans l’alignement des corps, de l’intention de l’attention et de l’action qui en découle. L’action ici étant la parole mais le principe est celui de la cocréation qui commence toujours par le ressenti qui lui ne triche jamais. 



« Le langage verbal et le langage vibratoire »
par Sophie Riehl
Il est important de différencier ces deux modes d’expression car ils participent à la libération de l’être.
Le langage verbal est celui qui est conditionné par le paraître, les croyances, les idéologies et les codes moraux.
Le langage vibratoire est celui que dégage l’être depuis son intériorité et ses schémas émotionnels, qu’ils soient conscients ou inconscients. 
L’idéal est effectivement que les deux correspondent, ils démontrent l’authenticité de la personne ainsi que sa clarté intérieure.

Cependant, surtout pour les personnes qui ne sont pas dans la conscience de l’éveil, les deux sont souvent en décalage. Même dans notre quotidien, nous pouvons dire aux autres que tout va bien alors que nous nous sentons fatigué ou déprimé. C’est certes léger, mais c’est un décalage entre notre vécu et nos affirmations.

S’honorer en tant qu’être c’est apprendre à exprimer sa vérité quelque soient les circonstances, bien au-delà des codes moraux ou sociaux. Et nous n’avons pas forcément l’habitude d’écouter la vibration ; ainsi, lors de certaines rencontres, nous pouvons avoir l’impression d’être jugé ou mal accueilli, mais nous nous disons que « nous nous faisons un film » car la personne semble aimable. 
En fait, nous avons capté la vibration issue de ses premières pensées à notre égard, avant qu’elle ne s’exprime depuis son conditionnement, son paraître.

Cela est souvent anodin, mais c’est une accumulation de petits faits, de petites réactions qui sur le long terme nous amènent à douter de nous, à ne plus faire confiance à nos perceptions intérieures puisqu’elles ne correspondent pas aux signaux extérieurs.

Ce qui est encore plus déstructurant, c’est lorsque ce décalage s’est mis en place dans l’enfance par un comportement parental ambivalent. Il peut y avoir plusieurs cas de figure lorsque le parent utilise par exemple des mots doux alors qu’il contient une violence refoulée, lorsqu’il sourit alors qu’il pleure intérieurement, lorsqu’il exprime aussi un amour de manque, c’est-à-dire qu’il vous demande inconsciemment de remplir son vide intérieur au lieu de vous offrir sa présence.

Il est donc important d’examiner tout cela, et de rester fixé sur ses propres impressions. 

C’est un apprentissage qui ne s’acquiert pas du jour au lendemain, il s’agit d’apprendre à se valider intérieurement, de ne pas remettre en cause son ressenti intérieur. 

Pour cela, il faut d’abord savoir exprimer une neutralité bienveillante qui permet de ne pas projeter sur l’autre ses propres schémas et croyances, d’être dans l’accueil tout simplement de ce qui se présente. 
C’est ensuite comprendre que l’autre fonctionne depuis son propre univers intérieur et que ses comportements n’ont pas vraiment de rapport avec nous.

Conscientiser tout cela permet de retrouver confiance en Soi ainsi qu’un authentique respect car c’est une écoute profonde de notre guidance intérieure, qui nous mène toujours vers davantage de paix, de sérénité, de construction et d’autonomie.
Sophie Riehl



Le "hasard" m’a amené sur cette vidéo qui est assez instructive, bien construite et le concept est bien vu puisque la majorité du temps, on cherche des infos qui soient claires, argumentées et qui ne durent pas longtemps. 
L’attention soutenue est difficile à maintenir quand on n’a pas appris à être présent à soi. La durée moyenne de la capacité de fournir un effort de concentration a été mesuré et ne dépasse pas 20 minutes. 
Ceci dit, avec les technologies actuelles, les réseaux sociaux et l’instantanéité, cette mesure qui n’est pas récente, risque d’être amenée à la baisse. C’est normal puisque nous recevons aussi d'énormes quantités d’infos dont la plupart sont inutiles. 

D’un certain côté, la nouvelle technologie et le web ont changés énormément de choses et ce qui peut sembler comme illusoire, superficiel et virtuel, c'est aussi une formidable occasion d’apprendre à développer son ressenti, sa guidance et sa capacité de discernement. 

La spontanéité est une façon d’être qui exige la transparence et comme tout commence en soi-même, là aussi, la connaissance intime et véritable de soi est indispensable. 
C’est ce qui permet d’avoir confiance en soi parce qu’on peut être authentique. 
La spontanéité et l’authenticité sont intimement liées.

« Le top 5 des techniques pour déceler un mensonge »





Quand on parle d’être centré en son cœur, d’être présent à son corps, c’est dans ce sens, c’est ainsi qu’on va apprendre à se connaitre, à se reconnaitre et à pouvoir être vrai. 
Il ne faut pas se leurrer, nous avons accumulé des couches superficielles autour de notre cœur, de notre être véritable dont le comportement est celui de l’enfant par ses qualités naturelles, la spontanéité, la vérité de l’instant, des pensées, des émotions, le non jugement ou l’innocence, l’amour vrai de soi. Et c'est notre cœur qui peut rétablir l'équilibre et l'harmonie qui saura utiliser la dynamique des polarités, le mental n'a pas la capacité de rétablir l'ordre en nous. Seule la Source, la vibration d'unification, de l'union et des principes masculins et féminins complémentaires, associés,  peut unifier les aspects internes, la personnalité et ses nombreuses sous-personnalités, l'âme et La Conscience ou le corps, l'esprit et l'âme.

Retrouver qui nous sommes en vérité est un parcours intérieur, un face à face en toute transparence et c’est ce qui nous permet de lâcher tout autant les conditionnements que l’habitude de juger, c’est à dire de ranger dans des cases. Il ne s'agit pas de se forcer à faire des bons choix, de coller au modèle supposé d'un humain divin mais d'accueillir ce qui vient et de laisser le cœur faire son travail.

C’est en se regardant avec les yeux du cœur qu’on va retrouver l’enfant en soi et que l’amour vibration va grandir en nous. 
L’introspection est un voyage au cœur de soi-même qui révèle l’amour lumière mais ça n’est pas un concept, c’est quelque chose de vivant. 

Les yeux sont le miroir de l’âme, l’expression de notre vérité dans l’instant et lorsqu’on peut regarder quelqu’un dans les yeux, c’est le signe qu’on a déjà bien clarifié la relation à soi. 
Pouvoir se regarder dans une glace sans détourner le regard est aussi révélateur du degré d’amour vrai de soi. Je ne parle pas de l’apparence mais de la vibration qui s’exprime dans le regard. Lorsqu’on a accueilli ce qu’on appelait défaut, accepté les limites et le paradoxe de l’humain, lâché les jugements et à priori, le personnage exprime jusque dans la chair, cet alignement à l’amour, à la source, l'harmonie des corps.

Cette expérience réalisée par Amnesty international, montre bien la puissance de l’amour, du regard, la communion qui se créée dans l’intimité de cet échange non verbal qui pourtant est rempli de compassion. La reconnaissance de cœur à cœur se révèle au fur et  mesure.
Je copie colle le topo qui précède la vidéo :



« Il y a vingt ans, le psychologue américain Arthur Aron démontrait qu’un rapprochement s’opérait entre deux inconnus s’ils se regardaient quatre minutes dans les yeux. 
Partant de là, Amnesty International a réalisé un film d’expérimentation pour rappeler, particulièrement en ces temps qui semblent dominés par les conflits et la division, que "voir le monde à travers les yeux d’une autre personne" est toujours bénéfique.

Ce film, “Look Beyond Borders”, produit à Berlin, part d’une rencontre symbolique d’Européens avec des réfugiés pour devenir une métaphore universelle.
Le point de départ a été l’expérience d’Arthur Aron, qui a prouvé que le fait de se regarder dans les yeux pendant quatre minutes pouvait significativement rapprocher deux personnes. Les organisateurs ont décidé d’utiliser ce concept dans le contexte de l’arrivée en Europe de milliers de réfugiés chaque année. 
Ils ont mené cette expérience à Berlin, près du Checkpoint Charlie, pendant deux jours. D’un côté, il y avait des réfugiés (surtout de Syrie) ; de l’autre, des Européens (des Polonais, des Italiens, des Allemands et des Belges) - tous des gens “ordinaires”.

Les scènes n’ont pas été pré-arrangées et les personnes qui se sont assises les unes en face des autres ne se sont jamais rencontrées auparavant. 
L’expérience est entièrement basée sur la spontanéité et le caractère naturel des réactions. 
Les réfugiés viennent principalement de Syrie et vivent en Europe depuis moins d’un an. 

Grâce à cette expérience, il a été possible de montrer qu’une rencontre entre des gens qui sont en théorie étrangers l’un à l’autre et issus de cultures différentes peut devenir particulière et profondément inspirante. 
Les frontières existent entre les pays, pas entre les êtres humains.

L’idée de réaliser ce film est née en Pologne. Le Secrétariat international d’Amnesty International à Londres, ainsi que les sections d’autres pays européens ont participé à l’initiative de la section polonaise d’Amnesty International. 

Ce film se veut un message européen collectif adressé à tous et toutes à travers le monde. Le projet a été lancé au même moment dans plusieurs pays, par-delà les frontières et par-delà de la situation spécifique de chaque pays.
« Look behind borders » amnesty inter




Au premier visionnage, mes poils se sont dressés et des larmes ont coulé parce que même si on peut imaginer que chacun était influencé par le contexte spécifique de l'expérience, le cœur de l'humain vibre et on ne peut pas rester indifférent à cela. 
Tout passe par le regard puis le sourire qui montre l'ouverture, l'approbation, la reconnaissance d'un frère, d'une sœur en l'autre, d'un autre soi. 

Lorsqu’on parle des dons de l’esprit, de l’âme, il ne s’agit pas de voir des êtres de lumière ou encore des énergies mais d’oser regarder en profondeur, au-delà de la peur et des jugements. C'est derrière ces jugements et conditionnement, qu'on peut voir la lumière dans les yeux de l'autre. 
Cette expérience m’a émue parce que ça nourrit l’espoir de voir l’humanité réunie, en conscience, dans la paix, la sincérité du cœur, depuis et dans cet espace sacré.
Les images se passent de paroles et ce langage de l’âme, du cœur, est connu de tous. 

J'ai écris cet article hier mis au moment de le publier, une âmie a frappé à la porte. 
C'est rare que j'aie de la visite et comme elle est en train de créer son entreprise, cette rencontre m'a fait du bien. 
C'est toujours un plaisir de voir les gens réaliser leurs rêves et ça m'a aussi confortée dans ma propre vision des choses, la façon de mettre mon projet en place. 
Il me manque encore un  peu d'audace mais je suis ma propre guidance. 
Quand à l'usage de l'herbe, j'ai pu constater que je n'en avait plus besoin pour oser être moi-même mais j'ai tout de même apprécié de pouvoir dormir sans me relever cette nuit. Puis j'ai noté que ça m'obligeait à être plus ancrée, présente et que j'étais plus sensible aux sensations physiques.





Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr