J'ai écris ce qui suit hier mais je n'ai pas eu l'élan de le publier. Depuis hier, l'envie d'intensité, de chanter, de danser, de jouer de la musique, d'être dans l'action, d'embrasser la liberté d'être, plutôt que de cogiter, me guide pas à pas. Chacun suit ses objectifs et le mien, celui qui vient en premier, c'est d'intégrer la liberté d'être, à chaque instant.
22
05 Pour pas mal de gens, ce week-end est spécial puisqu’il est sensé amplifier
les énergies christiques et Bouddhiques. Je ne sais pas si c’est la réalité
mais ce que je sens, c’est que la lune est encore en train de faire remonter
des vieux trucs dans un mouvement qui ressemble à
celui des marées.
Je l’ai saluée cette nuit en la remerciant d’être là,
de faire son travail d’accompagnatrice du mouvement de la terre, de réflexion
de l’astre solaire, je l’ai embrassée comme je le fais avec le soleil du matin.
Puis en allant sur face de book, je suis tombée sur cette vidéo qui a fait écho
à ce hugh/gratitude nocturne lui donnant un sens "scientifique" et confirmant mon
ressenti.
Elle reste un mystère a bien des égards tout comme le sont le
féminin, la sexualité et l’idée qu’on se fait de l’ombre, des énergies, de
l’invisible.
Une
grande part de la beauté de la vie, c’est ce mystère, ces zones inconnues qui
sont autant d’occasions de s’émerveiller pour peu qu’on ouvre son cœur et son
esprit.
J’ai
commencé la journée en allant au jardin après avoir tout de même fait mon petit
tour matinal sur face de book, en buvant mon café.
Je ne m’interdis plus rien,
ne cherche plus à contrôler quoi que ce soit mais me fie au désir du moment qui
me conduit non pas quelque part, ça n’est pas le plus important, mais surtout,
ça me permet d’agir dans la paix et la joie.
La destination est nécessaire pour
s’orienter mais trop souvent, on se focalise sur l’après oubliant de vivre le
moment présent. On se projette pour essayer de maitriser le parcours mais ça
nous prive de la spontanéité et surtout de la joie qui nait de cette abandon en
confiance à la vie.
D’ailleurs
je me rends compte que plus j’essaie de contrôler, de décider, d’anticiper, de
prévoir et plus c’est compliqué. En plus, le résultat n’est jamais à la hauteur
de mes espérances.
Le ciel s’assombrit et encore une fois, je constate que j’ai
bien fait de suivre mon envie.
La
compréhension mentale des choses est si limitée et aléatoire que je préfère
miser sur la confiance, la confiance en la Vie qui sait ce qu’elle fait et en
mon âme qui est en accord avec le
vivant.
Évidemment son mode de communication, sa forme et son expression sont à
l’opposé du mode de fonctionnement du mental cependant ils sont tout à fait
compatibles, complémentaires même. Et selon le principe de la source, enfin tel
que je le conçois, le spirituel précède le matériel.
Le
mental est le principe masculin, le mouvement, ce qui donne la direction, la
forme et le féminin, c’est la substance. La pensée précède l’action mais si on
pense qu’elle est la matière première, le commencement, on se limite et on
s’identifie à la personnalité.
Dans le désir d’unité intérieure et la
focalisation sur le cœur, le sens véritable ou l’ordre des choses apparaissent
comme un mouvement qui commence dans l’éther, l’invisible, mais c’est
l’intelligence du cœur et l’intuition qui sont à même de manifester les plus
hautes aspirations.
Le facteur inconnu vient souvent freiner l’élan et pour
cette raison la connexion à l’âme est essentielle. Enfin là aussi l’âme et
l’esprit puisque l’un et l’autre sont liés. L’esprit ou la conscience divine,
universelle et éternelle.
Le
fait que les planètes soient positionnées d’une façon particulière me ramène
encore à la sensation que les énergies masculines et féminines sont en voie de
sanctification, de pacification, afin de s’unir, de se compléter. Même si je
n’y connais rien en astrologie, il est clair que le mouvement/positionnement des planètes influence la matière, la
vie sur terre.
On
retrouve les archétypes dans les signes astrologiques et le principe christique
dans le signe qui sanctifie et englobe, harmonise les autres.
Il
semble évident que la vie soit régie par des lois mathématiques ou par la
géométrie sacrée mais toutes ces connaissances, cette façon de nommer et de
mettre les choses dans les cases nous maintient dans une vision étriquée du
vivant.
Les
comportements humains sont effectivement repérables et on peut les dénombrer,
les spécifier, mais on bascule vite dans le formatage, le contrôle.
Très
souvent, le besoin de connaissance est une façon de vouloir contrôler la vie,
les événements, ça répond à la peur de vivre et on peut voir une fois de plus
que la peur peut être un moteur.
L’instinct de survie a mené le monde et il
arrive à son terme, ses limites.
Nous sommes à une période décisive et on peut
sentir que tout est poussé à son comble.
Ce
qui se passe à l’échelle mondiale est la projection de ce que chacun vit à
l’intérieur.
Ce sont toujours les moments où on est à l’extrême que le lâcher
prise vient parce qu’on a plus le choix. Et c’est là qu’on entre dans une
dimension de l’être beaucoup plus vaste, profonde, intime.
La
puissance du lâcher prise, de l’accueil, de l’acceptation de ce qui est, peut
se vérifier à chaque fois, même si sur le moment tout semble chaotique ou basculer dans le
néant.
Le
processus de retour à la source n’est pas linéaire, tout comme la vie, il se
réalise par des mouvements plus ou moins fluides. La rencontre avec l’âme qui
se produit par l’ouverture du cœur et parfois même pour ne pas dire toujours,
lorsque le cœur se brise, nous ouvre sur les mondes invisibles, l’amour lumière
se manifeste dans son aspect agréable parfois extatique.
La sensation de
plénitude, d’expansion, de communion nous élève et comme le monde de l’âme, le
monde astral est celui des sentiments/émotions/sensations, tôt ou tard, on sera
face à nos ombres, à tout ce qu’on n’a pas voulu ou pu regarder en face.
Comme
il est aussi duel, composé des égrégores de l’humanité, de toutes les
pensées/émotions/énergies liées à la vision dichotomique, c’est un vaste
territoire où on peut être balloté de tous côtés.
Beaucoup
de personnes restent fascinées par ce qu’elles découvrent, par les rencontres
avec les êtres de ces mondes et bien qu’ils nous délivrent des infos qui nous
ouvrent l’esprit, ça reste fantasmatique et les pièges, les manipulations, les
abus de pouvoir sont les mêmes que sur ce monde.
On
reste dans le domaine de la pensée, des croyances, des dogmes, des religions,
de la division voire de l’opposition.
Si on cherche la paix, l’équilibre et la
vérité, il va falloir apprendre le détachement et s’ancrer dans la matière.
Ces
mondes sont des dimensions intermédiaires qui peuvent nourrir l’illusion et la
souffrance, si lumineux soient-ils en apparence. Là encore, rien n'est à jeter mais tout a besoin de s'aligner, d'être harmonisé.
Lorsqu’on
réalise que les êtres de lumière sont des énergies qui entrent en résonance
avec ce que nous vibrons et ce que nous sommes en partie, on comprend que le
but n’est pas de se projeter dans ces mondes mais de les pénétrer de
l’intérieur. De prendre conscience des dimensions de l’être et d’aller au cœur
de soi, là où s’exprime la source.
Ils
ne se révèlent pas pour qu’on soit subjugués et qu’on en fasse des maitres qui
vont nous dire comment vivre, penser et agir. Ils se manifestent pour nous dire
que nous sommes plus vastes que ce que nous croyons et ceux qui sont réellement
au service de l’humain et non de leur image seulement, sont ceux qui nous
aident à devenir autonomes.
C’est
comme sur terre, il y a des êtres qui cherchent à l’extérieur ce qu’ils ne
pensent pas avoir en eux-mêmes et il y a ceux qui sont simplement ce qu’ils
sont et rayonne naturellement l’essence d’amour.
Bien
loin des schémas humains, des croyances, des concepts, cette vibration se
ressent et se révèle par la focalisation, l’intention, l’attention et les
choix.
Ce
n’est pas quelque chose qu’on décrète mais qu’on laisse émerger et c’est dans
l’abandon à notre essence pure qu’il se révèle. Il est transparence, rectitude
et fluidité.
On
ne le mérite pas, on ne le choisit pas mais on peut le nourrir en soi, le
désirer, le manifester par une attitude sincère et respectueuse. On associe le
respect avant tout à un comportement qui relève plus du formatage que du
véritable respect. A mon sens, c’est être vrai, conscient de soi et de l’autre,
s’aimer dans tous ses aspects et ça commence par prendre en charge ses mondes
intérieurs.
Retrouver l'innocence de l'enfant et sortir de toute forme de jugement, c'est ce qui révèle l'amour en soi et permet d'aller vers l'unité.
La lune et son impact sur le mouvement de la terre, de la vie, est à l'image de nos mondes intérieurs. Elle figure une des polarités nécessaire à l'équilibre de l'ensemble.
La nature nous dit à longueur de temps que la vérité, l'épanouissement de la vie, se trouvent dans l'harmonie. Elle est permanente mais elle amène la souffrance lorsqu'elle est dirigée par le mode de survie.
A mon sens, ascensionner, c'est élever sa vision au-delà de la dualité, aligner ses corps, sa volonté, à celle de la source, de l'amour, retrouver le sens et le positionnement juste.
Et la lune nous aide à conscientiser les rôles, les croyances limitantes afin de nous dépouiller de tous les modes de pensées basés sur l'idée de séparation.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr