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04 J’ai écouté hier après midi, un entretien sous forme de question réponse
avec Jean Pierre Petit dont j’apprécie l’énergie, le rayonnement, l’expression
de l’enfant curieux qui est passionné par ce qu’il étudie et y met tout son
cœur. Je ne l’apprécie pas parce qu’il est marginalisé, exclu de la recherche
officielle subventionnée mais ces circonstances ont tendance à donner du crédit
à ce qu'il dit et à ce que je ressens et pense.
Sa théorie du modèle Janus bien que complexe et difficile à comprendre quand on a peu de connaissances scientifiques, même au sujet de la physique, résonne avec mon vécu et la vision que j’aie eue un matin au réveil alors que j’avais autour de 30 ans et que je commençais à réfléchir sérieusement à me faire baptiser dans une église chrétienne.
Je resitue les faits dans leur contexte puisque c’est très lié et interdépendant.
A l’époque, je fumais du shit au bang, à peine réveillée, avant même de me lever et de boire un café. Cet engin était sur la table de nuit et m’aidait à supporter la vie que je subissais bien que je vivais selon mes choix en jouant de l’accordéon sur les marchés et en vivant seule. La rencontre avec deux jeunes américaines missionnaires de l’église de Jésus Christ des saints des derniers jours alors que je jouais de l’accordéon sur un pont près de la poste de Perpignan avait suscité beaucoup d’interrogations et comme elles m’apportaient des réponses inédites dont la plupart faisait écho en moi, j’étais enthousiaste à l’idée de les revoir.
J’habitais dans une petite ville près de la préfecture et je les avais invitées à venir déjeuner un midi chez moi, quelques jours après la première rencontre. Le livre qu’elle m’avait donné me touchait particulièrement pour plusieurs raisons et je le dévorais littéralement.
Déjà, le fait que ces deux jeunes américaines n’étaient pas les caricatures habituelles m’avait interpellée et comme ma vision de ce peuple, de ces dirigeants, était assez négative puisque leur impérialisme, ce besoin de conquérir et piller le monde, d’en être les maîtres, cette arrogance, me dégoûtait profondément.
J’étais donc ouverte à leur message et comme il portait sur l’amour du Christ, ça résonnait fortement.
L’idée que nous existions avant de nous incarner me parlait aussi puisque c’est ce que je ressentais puis, le fait que c’était un jeune adolescent qui avait reçu des enseignements venant de dieu alors qu’il été allé prier dans une forêt, me séduisait aussi beaucoup.