Avez-vous essayé de cultiver un jardin selon vos élans,
selon votre connexion à la Terre Mère, en dialoguant avec la nature et en
suivant votre instinct, celui qui vous relie à la vie, qui vous met en
résonance avec les éléments, les règnes, avec votre corps physique?
Notre vision de l’instinct de survie est tellement portée
par la peur qu’on craint de s’écouter, mais quand on lâche les idées préconçues
à propos de la mort contre laquelle il nous faudrait lutter, il apparait que ce
programme interne, une fois pacifié, équilibré, s’avère être un processus essentiel
à toute évolution.
Comme nous croyons que la mort est la fin de la vie, nous
restons enfermés dans la peur et ne pouvons pas voir ce qu’elle nous révèle en
réalité. Quand on libère la peur, les croyances collectives et le jugement, la
notion de bien et de mal, on comprend que tout est composé de deux principes
qui se complètent, qui forment une unité parfaite.
On comprend que sans la mort, il ne peut pas y avoir de
changement, qu’elle est indispensable dans le processus de reconnaissance du
divin en soi. Puisque lorsqu’on laisse mourir notre personnalité, celle qui est
composée par des personnages, des masques adoptés afin de se protéger, tout ce
qui en nous s’accroche au passé mais aussi au futur, aux croyances basées sur
la notion de division, se désagrège et alors, on peut voir émerger notre vraie
Moi, notre nature véritable qui est la manifestation de notre essence, un
combiné d’énergies d’Amour et de Lumière.