samedi 1 novembre 2014

« Ces énergies qui nous secouent » une réflexion de Daniel Meurois






Dans les milieux qui se disent spiritualistes, il est question, depuis des années, de l’émergence d'énergies nouvelles... 
Mais en réalité, lorsqu'on y réfléchit bien et que l’on regarde globalement notre histoire collective avec ses apogées, ses cataclysmes, ses métamorphoses et ses déclins, bref avec ses cycles et ses oscillations, on peut se demander si ces énergies sont si nouvelles que cela.
Il me semble effectivement que le phénomène dont on parle aujourd’hui n’est pas simplement de la même origine que celui qui nous a toujours fait bouger, souvent par secousses, depuis des temps immémoriaux. 

La différence qui marque essentiellement notre époque, c'est que nous avons manifestement la possibilité de mieux comprendre les forces en question, et de les approcher davantage, tout au moins d'une autre façon que par le passé. Paroxysme de fin de cycle exige…
Mais au fait et tout d’abord… que sont ces ¨énergies¨ et d’où surgissent-elles ? Et puis aussi… est-on obligé d’en parler au pluriel ? Nos réflexes mentaux, fruits de nos cultures, nous ont appris à toujours tout morceler… Pourtant, en changeant d’angle d’observation, ne pourrait-on pas tout aussi bien chercher à tout unifier ? Ne pourrait-on pas dire simplement l’Énergie ?

« Se libérer du superflu, de l’imagerie mentale et accueillir la grâce »






Depuis hier midi, je suis envahie de pensées sombres. Mais comme je sais qu’elles se manifestent pour être vues et libérées, je respire et ne m’y attache pas. 
J’avoue que ça n’est pas évident à gérer quand c’est excessif mais je me félicite de ne pas avoir cédé à ces voix qui m’incitaient à calmer le jeu par la prise de la dose de médicament manquante. 
Je n’ai pas eu à lutter et c’est pour cette raison que je n’ai pas cédé. 
Je me suis souvenue que c’était normal, que ça faisait partie du processus de libération et que personne ne m’obligeait à faire ce sevrage. Pas même l’ego spirituel ! 

Je ne me suis pas dit que je devais à tout prix réussir mais qu’il s’agissait juste d’une expérience de libération. Que celle-ci me donnait l’occasion d’aller plus en profondeur, de sonder l’inconscient afin de libérer les derniers vestiges du passé, les fantômes de ma vie dans l’ancien monde. C’est mon Halloween perso, en quelque sorte. Tout comme les enfants, je m’amuse de découvrir les personnages intérieurs que la société tient pour mauvais mais que ma vision amoureuse pacifie.
Je n’ai jamais compris qu’on puisse jouer à se faire peur ! Certainement que si j’étais un homme, je percevrais le sens de ces mises en scène qui prônent la bravoure, le combat avec ses propres démons, mais c’est exactement l’inverse qui permet de se libérer de la peur. 
Je n’adhère pas non plus aux théories qui expliquent la mise en quarantaine de l’humanité, les manipulations génétiques, l’esclavagisme dirigé par des extra-terrestres, le sauvetage de la planète par la fédération galactique…