lundi 26 octobre 2015

« La peur peut être d’une grande utilité » Lise Bourbeau





On est généralement porté à croire qu’il est préférable de ne jamais avoir peur. 
Pour cette raison, plusieurs d’entre nous ne veulent même pas admettre avoir des peurs, ce qui permet à ces peurs de diriger notre vie.

Lorsque c’est une peur véritable, issue par exemple d’un accident ou d’une rencontre avec un animal dangereux, elle est utile puisqu’elle vous aide à accélérer votre système de défense physique ainsi que votre état émotionnel et mental pour pouvoir y faire face. 
Que vous choisissiez d’affronter ou de fuir la cause de votre peur, vous avez besoin de cette énergie supplémentaire générée par le surplus d’adrénaline que votre corps produit.

Hélas! La grande majorité des peurs que nous vivons sont irréelles, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de réel danger au moment où on l’a. 
Cela dit, ce genre de peur peut vous aider à devenir conscient de quelque chose que vous désirez puisque derrière toute peur il y a un désir caché.

Supposons que vous ayez peur de manquer d’argent. À cause de cette peur, vous vous inquiétez, vous refaites votre budget sans arrêt, vous vous plaignez, vous dormez mal parce que vous êtes stressé, etc.

« Les personnes qui entrent dans votre vie sont votre miroir ! » Cristina Marques





N’est-ce pas fascinant de savoir que vous pouvez apprendre à vous connaître grâce au reflet que les autres vous renvoient ?
La théorie du miroir est un outil très puissant qui nous permet d’évoluer grâce à nos relations. Selon moi c’est l’outil le plus efficace pour devenir conscients de qui nous sommes réellement. Encore faut-il savoir et avoir envie de l’utiliser à bon escient.

Il nous est souvent difficile d’admettre et reconnaître que l’autre puisse être notre miroir surtout lorsqu’il se comporte d’une manière qui nous offusque. Comment l’autre peut-il l’être alors que nous trouvons justement son comportement désobligeant ou déplacé ? Nous n’oserions certainement pas nous comporter de la sorte, nous ! Et pourtant l’autre nous renvoie véritablement notre reflet. Il s’avère simplement que nous n’en sommes pas conscients et que la plupart d’entre nous ne savons pas interpréter cette approche. 

Généralement, nous avons plutôt tendance à accuser l’autre et à vouloir le changer lorsqu’il nous dérange, plutôt que d’utiliser cette occasion pour apprendre à nous connaître à travers le reflet qu’il nous renvoie.

« Il était une fois… » Magali Magdara





Il était une fois un homme. 
Cet homme avait la particularité de vivre seul, isolé sur une terre aride et rouge où seuls, la poussière de la terre et les rochers accompagnaient ses journées. 
De hautes montagnes entouraient cet îlot desséché que le soleil cuisait de ses rayons ardents. Aucun nuage pour apaiser un peu l'étau brûlant de ce désert. 
Mais l'homme s'en contentait.

Quel âge avait-il ? Difficile à dire. Et puis, quelle importance puisqu'il n'avait personne pour se refléter dans son regard. Était-il beau, laid, blanc, jaune ou noir ? Il ne savait plus. 

Il était, et puis voilà. Il avait tout ce dont il ressentait avoir besoin : une cabane rustique, c'est vrai, mais qui le protégeait quand il faisait trop chaud et lui donnait un endroit confortable pour dormir et manger. 
Il ne manquait de rien car, chaque jour à son réveil, il trouvait de la nourriture et des boissons  posés sur sa table pour satisfaire sa faim et sa soif. Il ne se posait pas de question. Et puis, il ne se souvenait de rien. Qui était-il, d'où venait-il et comment était-il venu ici ? Le vide. Il se sentait en sécurité. Il était bien.