dimanche 5 février 2017

« Reconnecter le vivant en soi »





4 04 Je reviens de l’atelier clown et comme la dernière fois, je suis éreintée, vidée, ailleurs. Le monde des émotions m’est tellement inconnu du moins comme je n’ai jamais fait attention à ces sensations puisque la peur couvrait l’ensemble, le mental est largué. Enfin je devrais dire que j'ai abordé ce monde par le mental, les croyances, en les sélectionnant, en leur collant des étiquettes et en les dénaturant. 
D’un certain côté, c’est très bien que je n'aie pas anticipé puisqu’il s’agit d’improviser et je peux déjà voir les progrès par rapport à la dernière fois. Je n’ai pas appréhendé, je n’y ai même pas pensé, c’était inscrit dans mon agenda et je savais que je devais y aller. 

C’est le genre d’intuition qui vient directement de l’âme, une impulsion, une certitude d’avoir fait le bon choix, d’être au bon endroit, au bon moment alors qu’on ne sait pas ce qui va se passer ou encore "à quoi sa sert". Du moins, le mental n'a pas encore toutes les données pour comprendre la portée du choix, pour savoir tout ce que ça va engendrer.

Je sens que c’est exactement ce qu’il me faut en ce moment, que ça fait partie du processus de libération, de maitrise et que le fait d’être en groupe est essentiel.
On peut comprendre comment fonctionne le mental et l’inconscient, comment les croyances se forment, comment on est conditionné, les rôles qu’on joue et celui qui correspond le plus à notre personnalité, à notre âme mais quand il s’agit de l’émotionnel, c’est sur le terrain que ça se passe et on entre en territoire inconnu. 

Le fait de savoir accueillir des montées émotionnelles seul à seul ou avec notre âme, est parfait pour libérer les émotions refoulées et ainsi déconstruire les associations pensées/émotions qui ont élaboré les croyances.