mardi 18 novembre 2014

« Vouloir contenir la Vie, c’est un projet insensé, impossible ! »






Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Voilà le constat du jour qui n’est pas pour me déplaire. Réveillée à 6h par la chaleur et certainement le besoin de produit puisque j’ai encore diminué les doses hier. J’apprécie grandement de ressentir à nouveau les émotions parce que ça ne me revient plus avec violence et parce que ça n’est pas non plus à longueur de journée. Je ne me dis plus que mon bonheur dépend de cette libération à la dépendance puisque celle-ci a son sens. Elle manifeste les croyances de séparation et d’enfermement que je libère peu à peu en accueillant les émotions qui leurs sont associées. 
Ce processus n‘a pas pour objectif de me séparer de la douleur mais plutôt de m’aider à ne pas la rejeter systématiquement ce qui a pour effet de l’amplifier.
C’est une première étape qui nécessite d’agir progressivement et patiemment et le sevrage est en fait un excellent moyen de réintégrer mon corps physique, d’accueillir le vivant, de libérer mon âme de ses blessures, en me familiarisant avec mes émotions, tout en douceur.