jeudi 29 août 2013

En route vers de nouvelles aventures !



Le ciel mardi matin


La réaction à ma petite affiche posée au mur, ce matin, n’a pas tardé à se manifester ! Une hystérique hurlait contre moi à trente mètres de distance. Je me suis approchée pour ne pas que tous le voisinage profite du spectacle et pour mettre les choses au clair mais devant une telle mauvaise foi, j’ai fini par retourner au jardin, cueillir les framboises. Même le voisin de jardin s’est fait agressé par la furie à sa fenêtre, alors qu’il n’avait rien dit du tout. J’ai passé la matinée à me dire que j’aurais peut-être mieux fait de ne rien dire mais en même temps, on ne peut sortir définitivement du rôle de la victime sans savoir dire stop. Depuis un an que je subi le comportement irrespectueux du voisin, son fils sacré, qui me réveille régulièrement entre 3 et 4h du matin, qui jouait de la musique à fond, hurlant dans son micro, qui a laissé son chien tuer Maya ,la chatte qui m’accompagnait depuis 14 ans, sans même m’avertir ou s’excuser...Jusqu’où allaient-ils jouer les bourreaux avant que je réagisse ! J’ai dit ce que je pensais, en l’écrivant afin de ne pas être dans l’affrontement direct, mais sa réaction ne m’appartient pas. Chacun doit assumer ses actes. Elle se place comme victime dans l'histoire et prends l'entourage à témoin! Hallucinant, heureusement personne ne s'est lassé berné! La phrase « magique » : « Donnez vous le droit d’être humain », revenait régulièrement, appuyée par l’idée que bien que chacun ait le principe christique en lui, je ne suis pas au niveau d’acceptation du Christ. Bref, j’ai encore libéré la culpabilité, le doute, le sentiment d’injustice, la victime...

« Donnez-vous le droit d’être humain »



Image trouvée sur Facebook People


Voilà La phrase choc que j’ai retenue après l’écoute d’une autre conférence de Lise Bourbeau. Elle a une façon de parler un peu trop speed, tant elle est passionnée par ce qu’elle enseigne, que par moments, c’est un peu soulant. A moins que ça ne soit tout ce qu’elle fait remonter à la surface ! Je dois veiller à ne pas tomber dans la culpabilité et m’aperçois que ça n’est pas du tout évident ! Pour cette raison, la phrase titre a fortement résonné en moi et m’a permise de pouvoir m’endormir.
La machine à laver des voisins tourne et il est 5h ! Je crois que je vais pousser ma gueulante ! Me donner le droit d’être humaine ! Je ne l’ai pas fait vendredi dernier parce que j’avais du monde à la maison mais là, je vais leur coller la musique à fond, claquer les portes et leur dire mon ras le bol. J’ai hésité pour ne pas nourrir le rôle de la victime puisque les autres locataires étaient en vacances et que j’étais seule à pouvoir être dérangée mais là, c’est bon ! 
Avec du recul je me rends compte que j’ai été plutôt perturbée par l’attitude de mon pote Fred qui a défendu mordicus, ses convictions religieuses, répétant ses arguments vieux de plus de 10 ans en citant des passages du Livre de Mormon ! C’est assez pénible d’entendre quelqu’un répéter comme un perroquet des phrases écrites il y a plus de deux cent ans. Je préfère encore quelqu’un qui parle avec ses tripes, son cœur même si je ne suis pas d’accord avec ce qu’il dit. D’un autre côté, je comprends qu’on puisse être enthousiasmé par sa foi mais il y a un côté pathétique qui met trop en évidence le manque de confiance en soi. Comme chacun est un miroir pour l’autre, je devrais me dire : « c’est celui qui le dit qui y’est ! » mais ce constat me pousse plutôt à la vigilance, à ne pas tomber moi-même dans le panneau et à libérer le prêcheur et le sauveur intérieurs. Il est naturel d’avoir des convictions mais vouloir les imposer aux autres n’est pas net. Peut-être aussi que je pense reproduire ce schéma en faisant ce blog mais en fait, comme Internet est un espace d’expression et de liberté, enfin pour le moment, je n’ai pas l’impression d’imposer quoi que ce soit. Vous n’êtes pas obligés de lire ni d’adhérer à ce que je dis.