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Image trouvée sur Facebook People |
Voilà La
phrase choc que j’ai retenue après l’écoute d’une autre conférence de Lise
Bourbeau. Elle a une façon de parler un peu trop speed, tant elle est
passionnée par ce qu’elle enseigne, que par moments, c’est un peu soulant. A
moins que ça ne soit tout ce qu’elle fait remonter à la surface ! Je dois
veiller à ne pas tomber dans la culpabilité et m’aperçois que ça n’est pas du
tout évident ! Pour cette raison, la phrase titre a fortement résonné en moi et
m’a permise de pouvoir m’endormir.
La
machine à laver des voisins tourne et il est 5h ! Je crois que je vais
pousser ma gueulante ! Me donner le droit d’être humaine ! Je ne l’ai
pas fait vendredi dernier parce que j’avais du monde à la maison mais là, je
vais leur coller la musique à fond, claquer les portes et leur dire mon ras le
bol. J’ai hésité pour ne pas nourrir le rôle de la victime puisque les autres
locataires étaient en vacances et que j’étais seule à pouvoir être dérangée
mais là, c’est bon !
Avec du
recul je me rends compte que j’ai été plutôt perturbée par l’attitude de mon
pote Fred qui a défendu mordicus, ses convictions religieuses, répétant ses
arguments vieux de plus de 10 ans en citant des passages du Livre de
Mormon ! C’est assez pénible d’entendre quelqu’un répéter comme un
perroquet des phrases écrites il y a plus de deux cent ans. Je préfère encore
quelqu’un qui parle avec ses tripes, son cœur même si je ne suis pas d’accord
avec ce qu’il dit. D’un autre côté, je comprends qu’on puisse être enthousiasmé
par sa foi mais il y a un côté pathétique qui met trop en évidence le manque de
confiance en soi. Comme chacun est un miroir pour l’autre, je devrais me
dire : « c’est celui qui le dit qui y’est ! » mais ce
constat me pousse plutôt à la vigilance, à ne pas tomber moi-même dans le
panneau et à libérer le prêcheur et le sauveur intérieurs. Il est naturel
d’avoir des convictions mais vouloir les imposer aux autres n’est pas net.
Peut-être aussi que je pense reproduire ce schéma en faisant ce blog mais en fait,
comme Internet est un espace d’expression et de liberté, enfin pour le moment,
je n’ai pas l’impression d’imposer quoi que ce soit. Vous n’êtes pas obligés de
lire ni d’adhérer à ce que je dis.
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"Facebook People" |
Il y a
intérêt à avoir une certaine dose d’amour de soi pour oser se regarder nu, pour
accepter l’effet miroir que les autres nous renvoient. Je vois combien je suis
affectée et comment j’ai tourné en rond tout l’après midi d'hier, dans ma culpabilité,
le sentiment d’indignité. J’ai eu le réflex de m’adresser à mon enfant
intérieur et d’appeler la source à m’aider à gérer le truc.
Tiens je
viens d’avoir une bonne idée, enfin je crois, je vais mettre une affiche au
mur : « Merci de respecter les règles de bienséance en faisant
tourner vos machines à laver, entre 7h et 22h30 et en fermant vos portes avec
douceur » J’ai été tentée de faire claquer les portes mais je ne vais pas
déranger tout le monde, réagir à la connerie par la connerie. Je ne veux pas
m’expliquer verbalement de façon à ne pas risquer de m’énerver. Tout comme
mettre la musique à fond ; j’apprécie le silence et ne vais donc pas le
perturber, à mon tour. L’idéal serait que je gagne une grosse somme d’argent au
loto et que je me barre d’ici ! Mais là, ce serait une fuite plutôt
qu’autre chose. Et surtout, il faudrait que j’y joue !
J’ai
encore passé une demi-heure à gaspiller de l’énergie pour ce voisinage
lourd !
« Je
me pardonne de ne pas arriver à libérer suffisamment de sentiments
« négatifs » et de créer encore, ce genre de situations »
J’ai
dialogué avec ma présence divine hier, enfin avec un aspect plus lumineux et
amoureux de qui je suis, en écrivant ce qui me venait. Des questions réponses, écrites sans réfléchir, de façon spontanée, un état des lieux du mental et du coeur. Je
conseille vivement de faire cet exercice quand on sent que tout s’embrouille à
l’intérieur. Le fait de vider son sac, soulage et permet de trouver des
réponses à ses questions. On peut y voir plus clair parce que la charge
émotionnelle se libère au fur et à mesure. Voilà donc ma vidange d'hier après midi:
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Gaëlle Boissonnard |
« Plus
je vois mes comportements issus de la peur, la façon dont je fonctionne en
général et moins je me sens capable de changer. J’ai tant de fausses croyances
à libérer, de peurs que je ne sais par où commencer. D’autant que j’ai déjà
libéré verbalement la plupart d’entre elles. Ces exercices n’ont pas le
« pouvoir » d’éliminer ce qui est, radicalement et l’intérêt de les
faire réside juste dans le fait de dire qu’on est conscient des choses, qu'on les reconnait et qu'on les accepte. C'est de la lucidité, la
conscience qui éclaire un fait, sans le juger. Accepter ce qui est ne veut pas dire qu’on est
d’accord avec ce qui se passe. C’est juste reconnaitre où on en est et être
conscient que de vouloir changer les choses en forçant, c’est une méthode de
l’égo, un genre de fuite. Une stratégie qui consiste à refuser, à résister à
l’amour. Or la guérison vient de l’acceptation, le lâcher prise, reconnaitre
notre impuissance en tant qu’humain et avoir confiance en notre aspect divin
qui seul, peut changer les choses, par l’amour, parce que la leçon est
comprise. En général c’est juste ça qu’il y a à apprendre ; Mettre de
l’amour partout, en toute situation. Premièrement vis à vis de soi-même puisque
nous créons ce qui est. Puis passer le relais au divin intérieur, au cœur,
arrêter de vouloir agir à partir de l’ego, par le raisonnement, la
compréhension, puisque de toute façon, celui-ci n’a pas une vision large des
choses. Il ne peut agir que selon ce qu’il connaît, le passé, et les stratégies
qui permettent d’éviter la douleur, enfin qui tente de le faire. Mais il est
plus utile de regarder la douleur en face, de l’accepter. Pas comme une
fatalité mais comme un moyen de l’âme de nous aider à avoir plus de tolérance,
de patience, de tendresse et de douceur envers soi-même et les autres. Je ne
peux prétendre aider quelqu’un si je n’ai pas trouvé l’équilibre et comblé le
manque affectif. Je me positionnerais toujours en sauveur, je me rassurerais et
me croirais « adulte » par comparaison. Parce que je suis moins paumé
que toi, je suis bien ?
J’en ai marre de me répéter sans arrêt les mêmes
choses, de buter aux mêmes endroits. Même si c’est un peu plus clair à chaque
fois. Même si je me critique moins systématiquement. Même si je culpabilise
moins. Même si je vois qu’il me faut apprendre la patience, je n’y arrive pas,
ça me gonfle d’être à ramer sans jamais atteindre de rive. Mais en fait, si
j’arrive quelque part, il n’y a plus de mouvement, plus de vie. Est-ce que je
serais satisfaite de ne plus rien avoir à faire, à comprendre ? Même en étant arrivé quelque part, au bout d’un
moment, je n’aurais qu’une envie, c’est de repartir...
La mort,
c’est juste le moyen de passer à autre chose, de changer de personnage, de
couverture. Mais quel intérêt si ça n’est que le décor qui change ? C’est
plus motivant de changer carrément de dimension, de règles du jeu. Admettons
que les nouvelles règles du nouveau jeu soient, en cette période d'ascension, d’être capable d’aimer en
toutes circonstances. Quel intérêt ? Evidemment, pour l’ego, aucun
puisqu’il existe en se définissant, en disant « moi » et
« eux », par comparaison.
Le jeu de l’incarnation, c’est de choisir
soit d’exister à travers la peur, dans la réaction, soit à travers le cœur dans
l’acceptation. L’ego fonctionne selon ses croyances ; je suis le chef tout
puissant, je contrôle et dirige les choses. Tout ce qui ne me plait pas est
éliminé, détruit pour ne garder que ce qui me flatte, m’honore et me rend
encore plus puissant, supérieur aux autres.
Le hic, c’est que tout ça est faux.
L’ego n’est pas le chef, il ne contrôle rien et ne sais pas construire. Il peut
élaborer des stratégies mais ne peut être sans la conscience et sans le cœur.
On ne peut vivre en agissant uniquement en fonction de ses propres désirs sans
tenir compte de l’entourage. Il faut trouver le juste équilibre entre ses
désirs et ceux des autres.
J’en ai marre de cogiter ! Même d’écouter des
livres audio. Trop d’info tue l’info. Intégrer ce que j’ai entendu est déjà
énorme. Il me faut faire dans le moment présent, selon les besoins qui se
manifestent. Le truc c’est que le mental prend toute la place et ne laisse pas
le temps au cœur de s’exprimer.
Alors il me faut définir mes réels besoins et les honorer.
Ceux de mon corps physique et de mon cœur en ne laissant pas l’ego de côté mais
en l’écoutant à partir du cœur, avec patience en reconnaissant quand il agit
selon la peur ou selon l’amour. Est-ce que de lui-même, il peut agir selon
l’amour ? Oui, l’amour de soi, mais c’est quoi au juste ? Répondre
aux besoins du corps physique. Il a besoin de respirer, de manger, de dormir,
d’être traité avec douceur. L’amour est un besoin vital aussi.
« Je
ne suis pas parfaite, je suis ici pour apprendre à aimer ». A m’aimer,
premièrement, à aimer tout ce que je suis. Rien que ça, c’est énorme. Il ne
s’agit pas d’aimer plus le corps physique que le corps mental ou encore que
l’âme. Il s’agit de savoir que je suis d’abord une âme qui expérimente la
matière à travers un corps physique qui me permet d’exister sur ce plan,
constitué d’un corps mental pour penser, réfléchir, imaginer, concevoir,
prévoir, organiser, gérer, transmettre les messages de l’âme, un corps
émotionnel pour ressentir, vibrer, aimer à travers les sens et transmettre
aussi les messages de l’âme pour aller toujours vers plus d’amour, un corps
spirituel qui me relie à la source, à ma présence divine, mon
essence vitale éternelle et primordiale, un corps énergétique qui reçoit les
énergies, vibrations de la source mais aussi de l’extérieur et de l’intérieur
et qui émet aussi, une âme logée dans le cœur...
J’en ai
marre de passer de la victime du passé, à la victime de la société au niveau du
travail, puis à celle de mon propre ego et encore de ma présence divine. Je
veux m’aimer mieux et plus mais il semble que je n’y arrive pas. Comment
faire ?
Je veux
trop me placer au-dessus des autres pour nier cet état ? Le fait de
vouloir se distinguer de la masse en ne faisant pas un boulot de merde, c’est
de l’orgueil ?
Après tout, n’importe quel travail est noble s’il est
question de prendre soin de son corps physique. Mais justement, en faisant un
boulot qui me bousille les mains à cause des produits ou me file de l’eczéma à
cause des gants, me fait une tendinite...
Est-ce que c’est ma façon de faire,
brutale qui en serait la cause ? Après tout, si j’y vais doucement en me disant
que l’amour de soi, c’est de ne pas se sentir obligé de forcer pour être
reconnue. Le manque de confiance en soi m’a toujours poussée à en faire des
caisses et du coup à me faire mal. Là encore, c’est le manque d’amour qui est
en cause ?
Je me
sens si misérable ! Et je mendie encore l’amour de ma présence
divine !
Mon enfant intérieur, je t’aime pardonne moi d’être si peu
sécurisante et tendre avec toi. La solitude me pèse tant en ce moment. Le
manque d’amour se montre-t-il afin d’être libéré ?
Présence
divine, il y a une chose que je ne comprends pas. Enfin entre autres, si le
truc c’est de s’aimer et si les cachets comblent le maque affectif, comme c’est
le seul moyen que j’ai trouvé pour pallier cette carence, à part consoler
l’enfant intérieur et prendre soin au mieux de mes possibilités, de mon corps
physique, comment je peux faire autrement puisque je ne sais faire que ça?
Selon la
conférence victime/gagnant de Lise Bourbeau, je suis au stade où je dois
accepter d’avoir été victime puis de choisir de ne plus nourrir cette énergie.
En acceptant tous les handicaps qui viennent de mon passé, les cachets, la
cigarette, les comportements liés au statut de victime, en arrêtant de juger
ça.
Plus ça
va et plus je me dis que tout mon parcours était juste destiné à me faire
accepter ce que je suis. J’ai dû faire tout un détour par les choses
spirituelles afin de trouver ce grand secret, s’aimer, s’accepter en totalité.
La seule raison d’être de chacun. Logique si on considère que l’âme choisit une
vie pour guérir les blessures de la naissance cosmique, de la séparation d’avec
la source.
Mais si l’âme n’a pas le sens du bien et du mal, pourquoi
aurait-elle un sentiment d’indignité à guérir ? C’est l’incarnation qui a
créé ça ? La conscience voulait se séparer, explorer et l’âme a
subi ? Ou alors c’est parce qu’elle a été créé par la conscience et
qu’elle est issue d’un plan inférieur du moins pas aussi conscient que la
conscience ?
Selon Jeshua, elle a choisi d’aller explorer les mondes avec
la conscience. Enfin, l’énergie de la source a voulu se laisser diriger par la
conscience pour explorer ? J’ai du mal à comprendre si elles partent du
même « niveau » de conscience que l’âme ait pu avoir des blessures si
elle a choisi d’explorer, de se séparer du tout.
Le hic, c’est qu’elle n’avait
pas prévu la douleur, la souffrance causées pas le manque d’amour, le doute,
l’illusion de la séparation...Elle ne pouvait pas expérimenter cet état avant
de s’incarner.
A voir
comment je fonctionne encore en victime malgré tout ce que j’ai réalisé jusqu’à
maintenant, la tristesse remonte. Ou alors est-ce que ce sont les blessures de
l’âme qui apparaissent ? Il est plus que temps que tu viennes me parler en
face à face, clairement ou peut-être que tu crains que je t’accuse de faiblesse
avec mon raisonnement. Quand on cherche à comprendre n’est-ce pas une façon
aussi de chercher un coupable, un responsable, de se libérer de sa
responsabilité ?
Si la
solution c’est de pardonner ceux qui nous renvoie nos propres images à travers
leurs défauts qui ne font que révéler les miens et que la seule issue est
l’amour, et comme je n’y arrive pas sincèrement, qu’est-ce qui se passe ?
Je dois arriver à le voir pour mon confort personnel et le pardon vis-à-vis de
moi-même. Puisque s’ils me renvoient une image négative de moi-même et que je
ne leur pardonne pas, je peux au moins me pardonner à moi-même d’avoir ces
défauts ainsi, ils ne me dérangeront plus autant.
Finalement
la majorité des gens se colle en couple et fait des enfants pour s’entendre
dire "je t’aime", le plus souvent possible, pour avoir de l’attention, de
l’affection, se sentir exister au travers d’un rôle. Comme je suis seule, je
suis condamnée à me le répéter, lol !
Donnez
vous le droit d’être humain, de ne pas être capable de pardonner. Demander de l’aide à
l’univers, à la présence divine. Il me faut réviser le lien à ma présence divine. Libérer l'association père=autorité. Je la
sens trop distante... »
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Le bilan
positif de cet état des lieux, c’est déjà de ne plus douter que quelqu’un
m’entend, m’écoute et me réponds. De ne pas douter non plus de ma foi. D’être
malgré tout consciente des progrès même si ce qui apparaît en premier plan, ce
sont les carences.
Ce matin, je peux constater aussi que la tristesse a été
libérée, du moins une bonne part de la charge émotionnelle. Il a suffit que je
laisse aller les pleurs, sans intervenir mentalement en amplifiant la
sensation, en jouant le jeu de la victime.
Lise Bourbeau parle d’une technique
pour prendre conscience des fois où on le joue. En se disant « pauvre de
moi » quand on commence à se plaindre et en se contentant de noter le
nombre de fois qu’on le dit en une journée. Juste pour en être conscient, dans
le moment présent. Pour que ça fonctionne, il faut demander à quelqu’un de
jouer le miroir parce qu’on a tendance à ne pas se rendre compte qu’on joue le
jeu de la victime.
Pour les gens seuls, en écrivant comme je l’ai fait hier, en
vidant son sac, en couchant sur le papier tout ce qu’on a sur le cœur, on peut
le voir. Elle parle du fait qu’elle-même se plaignait de ne pas avoir assez de
temps. Je peux dire que je me dis assez souvent que je n’ai pas le temps de
faire ce que je voudrais dans la journée, que je cours toujours ! J’ai
pris conscience que je jouais ce rôle de la même façon. Du coup, ça a fait
monter de la tristesse que j’ai laissée être en l’entourant d’amour
d’acceptation. Quand on est remué émotionnellement, on peut se dire qu’on
libère, pour peu qu’on laisse faire.
6h30, je
post ça et fais mon affiche !