Depuis
avant hier matin, j’ai un nouveau compagnon. Je l’ai sorti des pattes d’un chat
qui jouait à le faire valser. L’instinct de survie et surtout le besoin de
préserver la vie, les plus faibles, l’innocence, l’enfance, ont motivé mon geste. C’est le reflet
de ce que je vis à l’intérieur puisque depuis la fin juillet, j’ai décidé de
lâcher totalement prise, en suivant l’élan du moment quel qu’il soit, afin d’entrer en contact avec les
aspects fragiles en moi; l’enfant et l’ado.
Maintenant que je suis convaincue
de la puissance, du pouvoir quasiment magique de l’amour sans conditions, je
fais confiance à tout ce que je suis et continue de me fier à mon intuition. C’est
surtout par le fait d’avoir abandonné la notion de bien et de mal que je peux appréhender
les choses depuis le cœur, avec les yeux de l’amour, les yeux de l’âme.
Une
nouvelle vision libérée des filtres des croyances, des blessures, de la peur, de la culpabilité,
de tout sentiment de petitesse, d’impuissance, un regard amoureux qui change
totalement la perception des choses et modifie ma vie en conséquence.
Le
sauvetage de ce jeune moineau dont les ailes toutes neuves ont été arrachées par le chat
du voisin qui s’est aussi amusé à lui percer le crâne, est sans aucun doute
inspiré par mon âme. J’en suis complètement convaincue et c’est aussi la preuve
que ma personnalité et mon âme sont une seule et même entité.
Personne d’autre
qu’elle ne peut savoir que ce genre de situation est exactement ce qu’il me
faut pour être pleinement présente et manifester tout l’amour, toute la
tendresse que je porte. Et c’est précisément ce qui me permet de ne pas
anticiper le prochain voyage avec ma sœur et le séjour chez ma mère.