mercredi 12 octobre 2016

« Aujourd’hui » & conférences Desda Zuckerman, Dr Lissa Rankin





10 10 Ce matin, je me suis réveillée après sept heures de sommeil ininterrompu avec la simple joie d’être juste en vie. Je me suis fait une belle trouille hier soir en constatant que je crachais du sang. J’ai été étonnée de ne pas être envahie par la peur bien qu’elle ce soit tout de même manifestée. J’ai tout confié à la source comme j’en ai pris l’habitude et je crois que c’est la stupéfaction qui l’emportait sur la peur. 
Déjà, je ne suis pas restée coincée dans les pensées de condamnation, d’accusation et l’idée de mourir ne m’a pas angoissé plus que ça. Par moments des pensées me ramenaient vers des personnages de l’histoire qui ont été tuberculeux. Des personnages dont la vie a été racontée dans des romans et qui représentaient une part de leurs contemporains. J’ai toujours considéré les romans comme des miroirs de la société et ces pensées démontraient une forme de détachement vis-à-vis de ma propre histoire. 

Bien que j’aie un peu dramatisé, mais ça, je m’en rends compte avec le recul qu'il fallait le vivre intensément pour choisir de sonder mon cœur et mes profondeurs, finalement le bilan est plutôt positif. Et le potentiel de la dramatisation dans son aspect énergétique "positif", c'est la passion. Reste à équilibrer les choses, à laisser le cœur harmoniser l'ensemble pour qu'émerge la joie pure et simple.
Ce qui ressortait surtout, c’était la tristesse de penser que peut-être mon corps physique n’en pouvait plus, même qu’il ne m’aimait plus. La souffrance venait plus de la peur du rejet ou que cette histoire d’amour toute récente s’arrête là alors que je commence seulement à vouloir habiter pleinement mon corps physique et maintenant que je me sente de plus en plus à l'aise « chez moi ».

Ça peut sembler insensé de percevoir son corps physique comme un ensemble d’éléments, de cellules conscientes et autonomes mais cette sensation est bien réelle. Et depuis que j’apprends à comprendre les messages de l’âme, qu’elle m’adresse entre autres, au travers de symptômes, ou en d’autres termes depuis que j’écoute mon corps et lui parle ou lui répond selon l’élan du cœur, l’idée qu’il soit conscient et autonome devient une évidence.