jeudi 7 novembre 2013

Il est l’heure de jouer avec la matière, de créer, d’agir, dans la légèreté, la paix, l’amour, l'équilibre et la liberté, portée par la joie d’être, tout simplement.


J'y vois l'illustration du mental (le chien fougueux) qui se laisse porter par la sagesse divine (l'éléphant), belle assoc'**



Au réveil, j’étais en "classe", écoutant quelqu’un me parler de l’illusion de la réalité, des choses qui existent uniquement parce qu’on porte notre conscience dessus. Je dois dire que ça m’a soulé de me réveiller à l’école et je me suis levée en signe de rébellion. Moi qui ait demandé à la terre mère de me porter pendant mon sommeil afin que je sois en sécurité et puisse me reposer, j’étais un peu irritée de constater que je ne dors pas réellement. Si mon corps et mon mental sont immobiles, une autre part de moi se ballade, vit sa vie...C’est assez troublant d’avoir la forte sensation de ne pas connaître une partie de soi-même aussi bien que la personnalité humaine. Disons que c’est la première fois que j’ai cette sensation de ne pas « m’appartenir ». Une petite crise de l’ego qui voudrait tout contrôler ! Précision, l’ego, je ne le considère pas comme un ennemi au contraire, c’est avec lui que je chemine la plupart du temps et il me permet de ne pas me diluer dans le tout, de ne pas me faire envahir et de savoir poser des limites. Je ne suis pas très douée pour l’ensemble de ces « activités » mais c’est comme tout, ça s’apprend. C’est peut-être pour ça que j’aurais préféré éviter de prendre des cours sur les lois universelles cette nuit. Mon ego a du mal à comprendre que la vraie vie fonctionne à partir de celles-ci. Il faut dire qu’il se fait des idées à propos de ces lois qui ne correspondent pas à la réalité alors merci, je ne sais qui, de clarifier les choses. J’avoue que je ne saisi pas bien encore le pourquoi de cette leçon nocturne mais la vie me le montrera. Disons plutôt que je ne sais pas pourquoi ça vient maintenant, précisément. Je vais tout de même tenter d’interpréter et d’agir en fonction de ce principe, aujourd’hui, du moins essayer d’y penser. Il faut dire que depuis que j’ai décidé de laisser tomber mon idée "d’aider", des pensées viennent me perturber. Ce matin, je me disais que du "conseil" serait plus approprié. J’ai bien l’impression qu’il me faille trouver le juste milieu, ne pas abandonner totalement le projet mais le revisiter. Un des côtés chiant de la flexibilité, c’est justement de ne pas être fixée. Oh, "un jour avant sa mort, Lapalisse vivait encore"!