J'y vois l'illustration du mental (le chien fougueux) qui se laisse porter par la sagesse divine (l'éléphant), belle assoc'** |
Au
réveil, j’étais en "classe", écoutant quelqu’un me parler de l’illusion de la
réalité, des choses qui existent uniquement parce qu’on porte notre conscience
dessus. Je dois dire que ça m’a soulé de me réveiller à l’école et je me suis
levée en signe de rébellion. Moi qui ait demandé à la terre mère de me porter
pendant mon sommeil afin que je sois en sécurité et puisse me reposer, j’étais
un peu irritée de constater que je ne dors pas réellement. Si mon corps et mon
mental sont immobiles, une autre part de moi se ballade, vit sa vie...C’est
assez troublant d’avoir la forte sensation de ne pas connaître une partie de soi-même
aussi bien que la personnalité humaine. Disons que c’est la première fois que
j’ai cette sensation de ne pas « m’appartenir ». Une petite crise de
l’ego qui voudrait tout contrôler ! Précision, l’ego, je ne le considère
pas comme un ennemi au contraire, c’est avec lui que je chemine la plupart du
temps et il me permet de ne pas me diluer dans le tout, de ne pas me faire
envahir et de savoir poser des limites. Je ne suis pas très douée pour
l’ensemble de ces « activités » mais c’est comme tout, ça s’apprend.
C’est peut-être pour ça que j’aurais préféré éviter de prendre des cours sur
les lois universelles cette nuit. Mon ego a du mal à comprendre que la vraie
vie fonctionne à partir de celles-ci. Il faut dire qu’il se fait des idées à
propos de ces lois qui ne correspondent pas à la réalité alors merci, je ne
sais qui, de clarifier les choses. J’avoue que je ne saisi pas bien encore le
pourquoi de cette leçon nocturne mais la vie me le montrera. Disons plutôt que
je ne sais pas pourquoi ça vient maintenant, précisément. Je vais tout de même tenter d’interpréter et d’agir en fonction de ce principe, aujourd’hui, du moins
essayer d’y penser. Il faut dire que depuis que j’ai décidé de laisser tomber
mon idée "d’aider", des pensées viennent me perturber. Ce matin, je me disais que
du "conseil" serait plus approprié. J’ai bien l’impression qu’il me faille
trouver le juste milieu, ne pas abandonner totalement le projet mais le
revisiter. Un des côtés chiant de la flexibilité, c’est justement de ne pas
être fixée. Oh, "un jour avant sa mort, Lapalisse vivait encore"!
Je sens qu’il me faut vraiment lâcher prise, ne pas envisager les
choses à partir du mental mais à partir du cœur. Il est vrai que des peurs ont
motivé mon pas en arrière mais pas seulement. Le profond désir de rester libre
est le principal objectif cependant c’est aussi ma façon de considérer la
liberté qui doit être distorsionnée. Celle-ci ne dépend pas de l’extérieur mais
de ma vision de ce qu’elle est et comment je me sens en dedans. On ne peut pas
dire qu’être humain, enfermé dans un corps, soumis à des besoins vitaux, soit
vraiment être libre mais là encore, tout dépend de ce sur quoi je prête mon
attention. Tout dépend de l’identification et des pensées que je nourris.
Mon âme,
présence divine, éclairez moi, je sature de cogiter. Remarque on ne peut pas
dire que je force ou que je réfléchisse tant que ça, j’écris ce qui me vient
comme d’habitude. Pas très réveillée, ce matin ! Il est 5h Paris,
s’éveille...C’est déjà une bonne chose, une voix intérieure chante !
Chère
âme, j’ai besoin de ta lumière, que tu utilises mes mains pour exprimer les
choses et surtout les comprendre à partir du divin que je suis et non du mental
limité qui m’embarque trop souvent dans des complications, des tergiversations
qui n’ont d’autres buts que de convaincre ou de chercher à avoir raison.
"Je m’en
fous de paraître, je veux être".
Installe-toi confortablement en mes corps et
inspire-moi comme tu sais le faire, en douceur, chaleureusement. Un léger
frissonnement me confirme sa présence et j’aime ses manifestations discrètes.
Je n’attends plus de signes extraordinaires puisqu’ils subjugueraient mon
mental, qui n’a pas besoin d’être écrasé mais seulement guidé amoureusement. De
toute façon, rebelle comme je suis, j’aurais tendance comme les ados, à me
braquer !
Je ne juge plus trop ce côté de ma personnalité puisque c’est
aussi un aspect qui me permet de ne pas me laisser séduire, manipuler, me
pousse à trouver l’autonomie et la souveraineté. Encore une fois, trouver le
juste milieu en toutes choses est ce que je cherche. C’est seulement en libérant
tout jugement de "valeur" qu’on peut voir les choses objectivement ; le côté
positif de ce qui paraissait lourd et le côté dense dans ce qui semblait clair: "l'enfer est pavé de bonnes intentions!...
Le mental, le système de pensées réagit selon des croyances et il est plus
judicieux de se fier à son ressenti pour connaître une chose selon son essence
plutôt qu’au travers de concept. Pour la liberté, par exemple, selon ce que je
ressens, à l’idée de telle ou telle chose, ça peut m’indiquer si je suis sur
cette voie ou pas.
Voici un exemplaire des fameuses "cartes mémoire"dont je parle en ce moment* |
J’ai
essayé de remplir le questionnaire pour la chambre des métiers mais je bloque
sur presque tout, à part mon nom ! Et encore, j’ai inversé le nom et le
prénom !
Ce qui
est bon dans tout ça, c’est que j’en rigole ! Je vais y aller et expliquer
mon point de vue, c’est à dire, ça manque de précision, de clarté. L’idée des
« cartes mémoires » me motive mais il manque le côté relationnel
quand même. Je ne suis pas faite pour le commerce même si une des plus belles
périodes de ma vie c’est lorsque je vendais mes sacs sur les marchés de
Toulouse. J’adorais le contact simple avec les gens puis vendre quelque chose
que j’avais fabriqué de mes mains, c’était une façon de me sentir exister.
Surtout que ça plaisait ! Je trouvais un genre de reconnaissance
extérieure qui me sécurisait. Bon mais j’avais 16 ans !
Aujourd’hui,
bien que j’apprécie d’être reconnue, dans le sens où j’aime avoir des affinités
avec les autres, je ne sens plus trop le besoin d’être approuvée. Ce n’est pas
que je sois sûre de moi au niveau temporel mais plus au niveau de ce que je
ressens comme vrai, comme étant ma vraie nature.
Tant que
je croyais être uniquement une personnalité humaine, mon humeur changeait au
gré des émotions et des pensées, que l’extérieur suscitait. Maintenant que je
sais que ce que je vois est relatif à ce que je crois et que ce sur quoi je prête
mon attention, l'humain ou le divin intérieur, définit ma vision, je suis beaucoup plus sereine et me tourne vers l’intérieur
quand quelque chose me trouble. Il y a moins de mouvements chaotique, ça
ballotte moins en dedans et c’est très reposant !
Bon je
crois que la meilleure chose à faire lorsque je sens la pression intérieure,
c’est de lâcher prise, de me laisser aller en confiance. On peut dire que je me
suis bien énervée à cause de cette expression « lâcher prise »,
d’ailleurs je fais encore des fautes de frappe en l’écrivant tout comme le mot
inconditionnel ou inconscient!
Quand ça
arrive, je ne m’agace plus, je me dis juste que je suis à côté de moi-même, que
ça n’est pas vraiment compris ou intégré ou encore les deux. Ce qui m’a
considérablement aidé c’est d’arrêter de vouloir réussir, arriver,
m’améliorer...
Tant que
je n’arrivais pas à me décrisper, que je buttais sur un sujet ou que des
questions restaient sans réponses et que je forçais pour essayer de comprendre,
c’était pire parce que la culpabilité venait s’ajouter, je me trouvais imbécile, ignorante...
Puis quand j’ai accepté d’avoir des carences, des
limites et que j’ai jeté à la poubelle tout besoin de perfection, je me suis
détendue, décrispée et la joie s’est invité en même temps que la légèreté. Du
coup comme ces énergies sont élevées, les choses m’apparaissent beaucoup plus
simples, des réponses viennent naturellement, au bon moment...
En vivant ces
expériences, j’ai pu comprendre ce qu’était lâcher prise. Maintenant, c’est
quand j’essaie d’expliquer comment faire pour y arriver, que ça m’agace parce
que peu de mots peuvent restituer véritablement ce que ça veut dire, sans
bousculer des croyances bien ancrées dans l’inconscient collectif et même dans
les croyances de la majorité des gens. S’en suive alors des discussions à n’en
plus finir. La seule façon de comprendre vraiment quelque chose, c’est de le
vivre !
Image trouvée sur face de bouc, auteur non précisé** |
Bon, je
vais essayer de résoudre le problème de l’imprimante. Mon CV est resté bloqué
dedans ! Il y a encore un sens à ça, que j’ai tendance à interpréter de la
façon suivante ; je cherche à tirer un trait sur le passé mais en fait ça
n’est pas une bonne idée. Tout ce que j’ai vécu forge qui je suis maintenant et
si je regarde les choses à partir du cœur, c’est rempli d’atouts que seul
l’amour de soi me permettent de considérer justement. Enfin disons que
l’acceptation des choix de mon âme, le fait de reconnaître que chaque situation
agréable ou pas m’a permise d’avancer, de me construire, bouleverse ma vision
des choses.
Hier
soir, je pensais au « drame » de l’inceste d’une façon toute
nouvelle. En fait, mon âme voulait tellement que je m’éveille, (je précise à ma
vraie nature), dans cette vie, qu’elle a estimé que de vivre
« physiquement », c'est-à-dire émotionnellement dans la peur, dans
l’ombre, me permettrait de chercher avec mon cœur et mes tripes et de trouver
la lumière puis de la reconnaître, sans aucun doute. Ainsi j’éviterais de trop
chercher à partir du mental. Puisque le fait de vivre dans la peur apprends connecte avec le corps émotionnel, il est facile par
contraste, de reconnaître l‘amour au niveau viscéral, au niveau du cœur et ensuite du
mental. Le mental vient confirmer la sensation et pas l’inverse.
Les émotions
nous renseignent au niveau énergétique et quand on sait sentir ce qui vibre, on
peut se laisser guider plus facilement par l’intuition. La recherche intensive
de sens, amène à trouver, quand on veut savoir avec ses tripes, son cœur, tout
autant qu’avec son mental, on ne tarde pas à trouver le divin en soi.
L’expérience d’éveil que j’ai connue en 1996, dans ma rencontre avec le Christ,
celle qui m’a permise de connaître mes origines divines, a été suscitée par ma
quête existentielle et surtout reconnue par l’immense contraste qui s’est
produit alors. J’étais tellement engluée dans l’ombre que j’ai su reconnaître
la lumière véritable, je ne me suis pas laissée aveuglée par la lumière des
néons des villes et tout son côté superficiel. Tout ce parcours était une
préparation à vivre à partir du cœur.
Le manque d’amour intense et même le
manque intense d’amour m’ont poussé à chercher l’amour véritable, celui qui vent
du cœur, qui se manifeste de l’intérieur, de lui-même et pas celui qui est
reflété par l’extérieur. Le fait d’avoir connu le fond, de vivre sans l’amour
des humains a révélé l’amour divin intérieur. Je savais que je ne pouvais pas
compter sur l’autre pour répondre à mes questions existentielles et ça m’a
amené directement à chercher auprès de la source.
On ne peut totalement se fermer
et lorsqu’on le fait, notre nature divine se manifeste puisque l’humain ne peut
vivre sans amour indéfiniment. Lorsqu’on cesse de se tourner vers l’extérieur,
l’intérieur se révèle, dans toute sa splendeur. C’est encore le principe du
lâcher prise puisque le monde extérieur reflète l’ego, les croyances.
Une autre
chose qui me facilite grandement la vie, c’est de m’abandonner en confiance au
divin intérieur. Il faut dire qu’il m’a fallu un certain temps, disons plutôt,
vivre plusieurs expériences, pour oser le faire.
Ainsi, le lâcher prise, c’est
l’abandon à sa nature profonde mais pour ça, il faut que le mental ait
confiance. Je crois que tout s’est accéléré quand j’ai arrêté de le considérer
comme un ennemi. Quand j’ai pris conscience de l’importance de son rôle et de
la façon dont il avait su me diriger dans la bonne voie. Son opiniâtreté à me
garder dans la voie de la liberté, à me préserver des claques venant de
l’extérieur m’ont convaincue de sa bienveillance à mon égard.
Tant
qu’on diabolise une part de soi, on entre en lutte avec soi-même, on devient
son propre ennemi. On se crée un conflit interne permanent. Mais là encore, ça
peut être un moyen de rechercher la paix avec insistance.
"Facebook TransLight"** |
Déjà
6h40, j’ai pas mal de choses à faire aujourd’hui ! Avant, je commençais
par faire les choses qui me motivaient le moins pour être
« débarrassée » mais maintenant, je fais l’inverse. Je choisi de
faire d’abord ce que j’aime, ainsi je me situe sur des fréquences de joie, de
motivation qui me donnent l’élan de faire ce que j’aime le moins, sans que ce
soit chiant. Je refais mon « éducation » selon ma foi en l’amour tout
puissant qui ne se manifeste pas dans la contrainte mais dans l’acceptation
totale de qui on est, dans le moment présent. Quand on accueille ses « défauts »,
quand on cesse de les nier, de les refouler, de vouloir se changer, il se produit
quelque chose de magique qui s’appelle l’amour !
Cette
énergie de puissance, de guérison, de création, propulse, anime, donne un élan
magnifique pour agir avec tendresse, joie et légèreté.
J’ai
commencé par dégager de la place au jardin pour la livraison prochaine du bois.
Là encore, je lâche prise des attentes à ce sujet. Il devait être livré fin
octobre et toujours rien. Je me dis que ça bloque à l’intérieur et en regardant
objectivement les choses, sans me focaliser sur la peur du manque, je place ma
confiance en ma capacité de m’aimer, de faire circuler l’énergie de la solution
afin que tout se débloque naturellement.
Le fait de me connecter à la terre
mère, au jardin, produit toujours un sentiment de confiance en l’avenir, un
sentiment d’être à ma place, légitime, accueillie sur la planète. J’entretiens
cette connexion consciente très régulièrement et je ressens sa présence, sa
bienveillance, son soutien, sa tendresse. Depuis que j’ai constaté qu’elle
avait le pouvoir de guérir, de combler les carences affectives maternelles, un
genre d’intimité s’est créée entre nous, amplifiant le sentiment d’être
familièrement reliées.
Nous sommes faites du même « bois », de la même
essence et cette reconnaissance restaure tendrement ma vision de l’incarnation,
de la chair, du corps physique en même temps qu’elle guérit la relation à ma
mère biologique, c’est magique !
J’ai maintenant deux mères ; une
biologique qui m’a donné la vie dans cette incarnation et une autre qui m’aide à
renaitre à ma véritable nature multidimensionnelle et dont l’esprit me porte, m’élève vers mes origines célestes vers la source, en même temps qu’elle m’aide à m’ancrer. Je pourrais dire que j'ai trois mères puisque la reconnaissance de la source en moi, l'énergie féminine divine, me permet d'être une mère pour l'enfant Christ intérieur et par la tendresse que j'ai pour toutes mes parts immatures, qui sont dans la peur ou la souffrance.
Pour ce qui
est des pères, je suis encore à guérir la relation. C’est en me tournant vers ma
présence divine, en rendant intime la connexion à l’âme, à l’esprit, et en accueillant
le masculin intérieur, en cherchant l’équilibre cœur ego, que ma relation au
père est restaurée. Il m’a fallu pardonner à mon père biologique pour ouvrir mon
cœur. Ce premier pas essentiel a ouvert la porte au christ intérieur. C’était
une première « guérison » de ma vision du masculin, une étape très
importante qui m’a permise de me connecter à mon âme. Accepter mon incarnation,
mon passé a permis à mon âme de me montrer le pourquoi de ses choix. Même si au
départ je n’en comprenais pas vraiment le sens, je sentais tout de même que ce
passé me reliait aux humains et au cœur. Que ce vécu me permettait de
comprendre la détresse humaine qui peut amener à agir avec violence. L’amour
ressenti en mon cœur m’a réconcilié avec moi-même, avec cette part divine
intérieure. Et même s’il m’arrive encore de me rebeller contre cette part, je
sais que ça n’est que ma vision distorsionnée de l’amour, qui en est la cause.
Mais comme je ne me condamne pas pour ça, ce même amour restaure mon regard et
finalement, je reviens toujours vers mon âme, ma présence, avec la certitude
d’être toujours accueillie quoique je puisse faire et d'être sur cette planète pour comprendre l'amour afin de le manifester dans la chair.
"Facebook TransLight"** |
« Père
Céleste », -même si cette expression est celle d’un enfant, puisque le
divin est pure énergie d’amour, elle reste symboliquement réparatrice parce
qu’elle me situe à ma juste place ; il est clair que j’en suis à
balbutier !- merci de m’avoir ouvert le cœur à la vérité de l’existence du
Christ intérieur, à notre reliance éternelle et à la réalité de la puissance de
l’amour inconditionnel.
Bon, il
est l’heure de « jouer » avec la matière, de créer, d’agir dans la
légèreté, la paix, l’amour, l'équilibre et la liberté, portée par la joie d’être, tout
simplement.
*Cet échantillon est un des premiers et même si les mots sont simples, leur sens est essentiel, il s'agit de se souvenir...J'aurais peut-être dû signer...
**Comme très souvent sur face de bouc, les auteurs des images ne sont pas précisés et ça m'agace. Il y a quelque chose à examiner ici mais on verra ça plus tard...