Je suis
tombée du lit à 3h du matin, toute contente d’être encore en vie ! Merci maman
de m’avoir refilé l’info des gens morts par des émanations de monoxyde de
carbone ! C’est une peur à laquelle je n’avais pas pensé, qui sur le coup
m’a un peu affolé puis surtout agacée de la recevoir en héritage. Elle n’est
pas consciente de l’effet que peut produire un tel « cadeau » comme
la plupart des gens qui pense exprimer leur amour par des mises en garde. Une
chance que je sache relativement bien traiter ce genre d’émotions et utiliser
ce qu’on m’offre pour « grandir ». Puis comme j’ai mis sur le tapis,
il y a quelques jours, le « concept » de liberté afin de l’examiner,
il est logique que je me trouve face à ce qui peut m’empêcher d’en jouir. J’ai
eu droit à la peur d’être abusée, à peu près bien accueillie, celle de se
croire incapable de gérer les aspects matériels de la vie, de ne pas être à la
hauteur, de dépendre systématiquement des autres pour mon confort affectif et
physique...Je ne fais pas toute la liste, j’en aurais pour des heures d’autant
plus que j’en parlerai certainement au fur et à mesure. Après la peur de
mourir donc, j’explore celle d’être dépendante. De ne pas arriver à « gagner
ma vie ». Une idée lumineuse m’est apparue quand je me suis enfin décidée
à trier les photos de fleurs. J’ai passé cinq heures d’affilée sans me lasser à
effectuer des recadrages, à sélectionner des photos en vue de créer mes « cartes
mémoires » puis tandis que je m’éclatais, je me suis dit : mais c’est
ça mon « truc » ! C’est ça que j’aime faire, qui peut me
permettre d’être autonome financièrement en travaillant dans l’amour, la
facilité, la joie et la liberté ! « Lucidia », la voix
intérieure qui veille à ce que je ne m’égare pas dans les rêves inaccessibles,
ne s’est pas trop manifestée, elle m’a bien susurrée que ce n’était pas nouveau
mais j’ai répondu à son sens de la réalité, que rien n’était nouveau. Ce qui
fera la différence c’est le regard spécifique que je porte sur les choses et ma
façon de transmettre ma foi en l’humain divin.
Aider ou « enseigner »
comporte tant de pièges, de pression, d’obligations que ça ne me correspond pas
du tout. Je ne veux pas être obligée de changer qui je suis pour être crédible,
je veux pouvoir dire ce que je pense sans me soucier de la façon dont ça sera perçu. La nécessité d’être précis est fastidieux, coupe la spontanéité et même
si j’aime la langue française, la communication verbale, l’authenticité et la
simplicité sont des vertus dont je ne veux pas me priver. Un « métier »
artistique correspond beaucoup mieux à qui je suis. Il n’y a aucune obligation,
tout se fait par inspiration et c’est en la développant qu’on progresse. C'est une co-création avec la mère divine, un moyen de s'ancrer tout en exprimant le divin à travers des mots qui ne cherchent pas à convaincre. Il y a
aussi des difficultés dans ce domaine mais ça n’est rien en comparaison avec le
fait de soutenir les gens. La responsabilité est trop engagée et même si j’envisageais
de transmettre des connaissances, des outils et des moyens de trouver le divin
en soi, de reconnaître ses « manifestations », je veux être
responsable seulement de moi. Je m’éclate à faire ce blog qui est un outil de
progression, d’amplification de la foi par l’affirmation et l’échange mais dès
que je me projetais dans un rôle d’aidante, je n’écrivais plus aussi librement,
spontanément, je le faisais avec un œil critique. J’ai besoin de relations d’égal à égal et la société n’est pas
encore prête à se faire aider par effet miroir neutre. Les gens ont besoins d’être
guidés, voire portés et ça n’est pas du tout en accord avec la foi en l’humain
divin souverain, enfin du moins, capable de l’être. Témoigner n’engage à rien et
ça n’est pas la peur du rejet qui me fait reculer. Même si j’en ai souffert
comme tout le monde, je suis à guérir cette blessure et je veux me donner les
moyens d’y arriver le plus facilement possible. Créer des cartes qui rappellent
aux gens qui partagent la même foi que moi, des vérités essentielles, me semble
plus adapté à ma personnalité. Je n’ai jamais eu l’esprit de compétition et
devoir « écraser » les autres pour exister n’est pas du tout pour moi.
Beaucoup de gens s’ouvrent à leur véritable nature et il est tout à fait
logique de vouloir partager ses découvertes et en faire profiter les autres mais
le problème, c’est que bien souvent, il a fallu en baver pour trouver sa lumière.
Quand on est éveillé au soi divin maintenant, c’est certainement la suite
logique de la progression d’une âme qui a dû expérimenter de nombreuses vies
dans la volonté d’ancrer la lumière et le passé témoigne du sort réservé aux
moines, aux « sorcières », aux gens attirés par l’exotérisme...Les
qualités mises en évidence sont loin d’être celles de personnes à l’aise dans
le monde, capables de s’imposer, d’être dans l’abondance. Le manque de
confiance en soi, le sentiment d’illégitimité qui accompagne très souvent ceux
qui ont choisi la voie spirituelle, font qu’il est très difficile de ne pas
tomber dans le doute quant à la légitimité de demander une rétribution. Tous
ces aspects non guéris, amènent beaucoup de « travailleurs » de
lumière à redouter la concurrence. C’est normal quand on a été assassiné,
rejeté ...pour sa façon de concevoir le divin. La visite de personnages
incarnés dans d’autres vies m’a bien éclairée sur mes « carences » et
mes peurs actuelles. Pour y remédier, mieux vaut choisir de se donner toutes
les chances de réussite. Ma réaction aux peu de critiques reçues la fois où j’ai
proposé un accompagnement, m’a montré à quel point je redoutais le regard
extérieur. Je suis quelqu’un de marginal, non-conformiste mais dans ce domaine,
j’ai bien senti que quelque chose n’était pas en accord avec ce que je suis
maintenant.
Puis
bien que ça puise paraître laxiste, j’ai choisi dans cette vie, d’expérimenter
la facilité, la fluidité pour trouver l’équilibre avec des choix d'incarnations passés dans la
rigidité, la pénibilité et les privations de toutes sortes. C’est en répondant
aux commentaires d’Isabelle Padovani hier, que j’ai pris encore plus conscience
des nombreux obstacles qui se dressaient sur le chemin de celui qui prétend
vouloir aider les autres.
J’ai aussi vu à quel point ça m’était insupportable d’avoir
à me priver de mes besoins pour satisfaire ceux de mon invitée. Comme je ne
sais pas fixer de limites claires, plutôt que de me mettre en position
difficile pour surmonter cette faille, autant choisir un secteur de travail où
le problème ne se posera pas. Du moins où le risque de faire l'amalgame entre vendre un service et se vendre sera moindre. Je suis capable de « travailler » sans
avoir de patron derrière pour assumer mon planning. J’aime tellement la liberté
que je ne veux avoir le moins de contraintes possibles. Il est plus facile d’assumer
sa propre rigueur, d’être discipliné, que de subir la pression extérieure. Bien
sûr ça comporte pas mal de difficultés aussi d’être indépendant mais les
inconvénients sont beaucoup moins nombreux qu’en étant employé. Rien que le mot
me déplait !
10h15, j’ai
un petit coup de barre, une séance de relaxation sera bienvenue ! Maintenant
que j’ai trouvé ma direction, celle qui me correspond le mieux, je ne me fais
plus de souci pour me mettre à l’action. La motivation est là et dans ces
circonstances, je pourrais soulever des montagnes !
Mais d’abord,
récupération énergétique, repos pour les yeux et ensuite, je dois faire de la
place pour la livraison du bois, aller payer le loyer ! J’ai carrément
oublié ce mois-ci ! D’habitude, je suis ponctuelle, donc là non plus, pas
de souci à se faire !
Comme c’est
bon de libérer la pression de jour en jour ! Comme c’est jouissif d’autoriser
l’énergie de liberté à s’écouler, à rayonner en soi ! C’est quelque chose qui m’a toujours motivée
en fait, qui a déterminé bon nombre de mes choix. Celui d’être célibataire, même
si des peurs étaient présentes, et même la dépendance aux cachets bien que ça
puise paraître totalement contradictoire, partait de ce désir profond d’être
libre. Quitte à être dépendante, puisque limitée par les contraintes et les
besoins des corps physique et émotionnel, je préférais me carapacer
chimiquement me donnant la possibilité de m’en défaire plus facilement qu’en me
fabriquant des masques de froideur, d’aigreur, de compétitivité, de séduction,
de rivalité...Il est beaucoup plus difficile de libérer des comportements de
haine, de jalousie, tous ces sentiments qui naissent de l’esprit de
compétition plutôt que de laisser tomber un produit. Idem pour le refus de me nourrir,
c’était une façon de ne pas vouloir tomber dans le piège de devoir "gagner son pain
à la sueur de son front".
En
lisant les titres des messages que j’ai écrits ces derniers jours, je me dis
une fois de plus qu’ils me sont adressés ! Là encore, quand on « reçoit »
certaines inspirations de l’invisible, de son âme, de sa présence, des guides...c’est
avant pour soi-même, ce sont des sujets qu'on a besoin de « travailler ».
La plupart des channels sont enseignés alors qu’ils pensent « devoir »
seulement transmettre les messages. Tout le monde est inspiré pour lui-même et
en témoigner me semble plus juste. Dès qu’on se dit « phare de lumière »
ou « médium », beaucoup de pièges se dressent. On créé une division
entre humains, un genre de hiérarchie, une « caste » privilégiée par
le divin alors que ça n’est pas du tout le cas.
Cette notion de privilège rend
les relations humaines conflictuelles.
On créé des attentes, des distances, on
suscite la jalousie, ceux qui croient être exclus des faveurs divines se
demandent ce qui cloche en eux, se croient impurs, inadaptés, se demande
pourquoi eux ne sont pas touchés par la grâce...
Tout le monde, une fois de plus,
reçoit l’inspiration de son âme, de ses anges, de ses guides, de sa présence...
Tous
nos corps sont des transmetteurs de messages divins. C’est pour cette raison qu’il
est essentiel de s’écouter, d’apprendre à se connaître, de se réconcilier avec
la chair, son corps physique afin de se réapproprier son entièreté, sa
souveraineté. Je ne voudrais pas non plus qu’on s’imagine que je me crois
meilleure que les autres. Comme tout le monde, je ne suis pas à l’abri de l’orgueil,
de tomber dans les nombreux pièges de l’ego mais je me soigne ! Je suis
consciente de dire autant de conneries que je peux écrire de paroles sages ou
inspirées mais c’est le lot de tout le monde. Nous sommes autant humains que
divins. Le savoir, retrouver sa véritable nature ne place pas au-dessus de la masse, au contraire, ça permet
de se retrouver à égalité.
C’est par ma foi que je me situe mieux vis-à-vis des
autres humains. Ni en dessus ni au-dessous, au centre de mon propre monde, de
tous mes corps, que je tente de faire vibrer sur la même longueur d’onde. Celle
de l’amour divin, inconditionnel et toutes ses « qualités »
intrinsèques ; la joie, la paix, la liberté, la sagesse, la force, la
puissance, la guérison, l’illumination, l’élévation, l'humilité, la simplicité, la spontanéité, l'authenticité...Tout est « contenu »
dans l’amour. Nous sommes aussi dans cette énergie. Le truc, c’est que nous
perdons souvent la mémoire mais nos cellules s’en souviennent, notre cœur le
sait, notre âme le sait, notre présence divine et la source en nous, le sont,
le vibre.
Bon tant
pis pour le bois et le tour en ville, on verra cet après midi. Idem pour ce
message que je publierais après ma « sieste ». Remarque vu comment je
suis électrique, ça m’étonnerais que je m’endorme...
Comme supposé, je n'ai pas dormi mais le simple fait de fermer les yeux et de respirer calmement et profondément, sans bouger, m'a redonné de l'énergie. Les cloches viennent de sonner midi et je n'ai pas râlé contre elles! Bizarre, d'habitude, ça m'agace sérieusement. Le ciel est bien bleu et le soleil resplendissant, c'est génial de pouvoir avoir les fenêtres ouvertes en novembre. Un des avantages d'habiter le sud! Je constate une fois de plus que le contraste porte en lui beaucoup de bienfaits; les bouleversements intérieurs et extérieurs du week-end passé me permettent de profiter pleinement du moment présent et ce qui me paraissait banal comme l'espace dont je jouis, la liberté de faire et d'être, d'organiser mon intérieur selon ma convenance...revêt des allures nouvelles. Même le ménage est devenu un moment de soin, d'attention à mon corps physique, à mon confort. Il s'agit maintenant de conserver cet état d'esprit sans avoir besoin de créer des situations difficiles. la meilleur chose que je puisse faire, c'est de continuer d'être dans la gratitude pour ce que je suis, mes conditions de vie et de faire des choix qui vont dans ce sens. Je continue de faire les séances d'EFT pour intégrer l'acceptation de mes dépendances physiques tout en cultivant l'amour de soi et en revenant aux doses de médicaments prescrites par le médecin. Je n'ai pas abusé tant que ça et c'est assez aisé de diminuer. Du moins, je n'en ressens pas de gêne. Une chose est certaine c'est qu'en ayant accepté pas mal des "peurs" ou "faiblesses" que j'ai pris en pleine poire ce week-end, j'ai favorisé la bienveillance à mon égard et facilité la diminution des cachets.
C'est en libérant tout ce qui me pousse à en prendre que je me débarrasserais de ce geste compulsif, facilement et en douceur. En tous cas, pour la réunion de vendredi, je n'ai plus aucune peur. Je suis toujours sur mon désir de partager mes convictions mais cette fois-ci, en coulisses. Comme je ne recherche pas la notoriété et que le besoin de reconnaissance n'est pas primordial, bien que ça semble important, tout est bien ainsi. De toute façon, rien n'est fixé, pour le moment, je m'essaie...Puis pour la voix intérieure frustrée par ma décision, même si c'est celle de mon âme, j'ai invité la lucidité à participer à l'élaboration de tout projet mais elle n'est pas limitante simplement consciente. Le jour où j'aurais dépassé mon "problème" de dépendances, on en reparlera.
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr